18 mars 1995
Q : (F) Hier soir, j’ai lu qu’un scientifique avait travaillé dans une des bases, ou qu’il était technicien dans un complexe ultra-secret quelque part, et il travaillait sur quelque chose dans une pièce souterraine quand la porte de l’ascenseur s’est ouverte, et là, juste devant ses yeux, il a vu un Lézard. Il précisait que l’ascenseur devait avoir eu un dysfonctionnement, car il n’était pas censé s’arrêter à ce niveau, et lui n’était pas censé voir ce qu’il avait vu. À une autre occasion, quelqu’un a vu deux Gris travailler dans un hangar et un policier militaire lui a dit de partir s’il ne voulait pas être descendu. (L) Ces histoires de Lizzies dans des ascenseurs et de Gris dans des hangars que Frank raconte, est-ce vrai ou de la désinformation ?
R : Vrai.
Lorsque le Dr Leo Sprinkle a plongé Myrna Hansen en régression hypnotique pour qu’elle se remémore son abduction, elle a raconté avoir été emmenée dans une zone souterraine que Richard Doty, agent de l’AFOSI, a identifiée comme étant une zone à accès restreint de la base située sous l’arsenal de Manzano. Elle a ensuite expliqué avoir vu des cuves contenant des parties de corps, et des Gris travailler côte à côte avec des êtres humains. Sept ans plus tard, Christa Tilton a relaté avoir vécu quasiment la même chose dans une base qui, selon elle, se trouvait à Dulce (voir ci-dessous).
Tout cela soulève plusieurs questions : qui sont précisément les êtres humains qui collaborent avec les aliens dans ces bases ? Existent-ils des sortes d’accords officiels ? Ce sujet sera abordé dans un prochain article, mais pour l’heure, voici d’autres allégations récentes du même genre.
Haim Eshed est un ancien brigadier-général du renseignement militaire israélien aujourd’hui retraité qui a également assumé de hautes fonctions en tant que directeur des programmes spatiaux pour le ministère de la Défense d’Israël, ancien président du Comité spatial du Conseil national en recherche et développement pour le ministère des Sciences, de la Technologie et de l’Espace, et membre du comité de pilotage de l’Agence spatiale israélienne. En 2020, expliquant qu’à ce stade il n’avait rien à perdre, il a déclaré à des journalistes : « Le gouvernement des États-Unis a un accord avec les aliens. Ils ont signé un contrat avec nous pour effectuer des expériences ici. » Plus récemment, comme l’a publié TheJuan :
Lors d’un passage récent dans Fade to Black, voici ce qu’a dit Linda Moulton Howe à propos de ses dernières investigations sur les intelligences non humaines que l’on surnomme les « Grands blonds » : « Près de la base aérienne de Nellis, les Grands blonds possèdent un territoire souterrain interdit aux êtres humains. Il existe un accord/traité stipulant qu’ils bénéficient de l’accès exclusif à cette installation en échange de technologies fournies aux êtres humains. »
Et pour finir, le lanceur d’alerte David Grusch, du NRO/NGA/UAPTF, a laissé entendre que de tels « accords » étaient bien réels :
Le colonel Karl Nell, qui serait l’un des 40 témoins directs sur lesquels Grusch s’appuie, a suggéré la même chose dans une diapo de sa conférence pour la Sol Foundation fin 2023 :
Début 1995, Laura Knight-Jadczyk a travaillé avec des abductés qui, tout comme Hansen et Tilton, ont raconté avoir été emmenés dans des bases souterraines ou des tunnels où étaient installés de grands laboratoires. La séance qui suit aborde ces questions :
20 mai 1995
Q : (L) Nous aimerions savoir s’il y a vraiment des tunnels souterrains un peu partout dans lesquels beaucoup de gens ont raconté avoir été emmenés lors d’abductions alien ?
R : Oui.
Q : (T) Ils sont là depuis longtemps ?
R : Subjectif.
Q : (T) Précèdent-ils l’humanité ?
R : Quelques-uns.
Q : (T) Sont-ils l’équivalent des tunnels du métro pour aller d’un endroit à un autre ?
R : OK.
Q : (T) Y a-t-il un ensemble de trains ou autres pour aller d’un endroit à l’autre ?
R : Non.
Q : (T) Y a-t-il du matériel de haute technologie installé dans ces tunnels pour se déplacer d’un endroit à l’autre ?
R : Subjectif.
Q : (L) Comment se déplacent-ils dans ces tunnels ?
R : Électromagnétiquement.
Q : (T) Des individus peuvent-ils être transportés à travers ces tunnels sans machines ? Ou utilisent-ils des sortes de gadgets ?
R : Tout cela.
Une question similaire a été posée le 23 septembre 2023 :
Q : (Ursus Minor) Existe-t-il aux États-Unis un système secret de trains souterrains à grande vitesse fonctionnant par lévitation magnétique ou par tubes à vide ?
R : Oui.
Revenons à la séance précédente :
Q : (L) Qui occupe ces tunnels ?
R : Varié.
Q : (T) Y a-t-il toujours des êtres dedans ?
R : Oui.
Q : (T) Des humains sont-ils impliqués là-dedans ?
R : Oui.
Q : (T) Des humains ont-ils participé au forage de certains de ces tunnels ?
R : Certains.
Q : (T) Avant cela, il y avait d’autres êtres qui n’étaient pas humains ?
R : Oui.
Q : (T) Ces autres êtres y sont-ils toujours ?
R : Oui.
Q : (T) Est-ce un réseau mondial de tunnels ?
R : Non.
Q : (T) Où se trouvent la majorité de ces tunnels ?
R : Amérique du Nord puisque c’est actuellement le « capitole » des SDS.
Q : (T) Y a-t-il d’autres systèmes de tunnels ailleurs qu’en Amérique du Nord ?
R : Oui.
Q : (T) Leur fonctionnalité dépend-elle de la situation de l’alignement SDS ?
R : Pas la question, simple facteur unique.
Q : (T) Un quelconque de ces tunnels mène-t-il en Antarctique ?
R : Non.
Q : (T) Est-il possible d’aller en Antarctique par ce système de tunnel même s’il faut revenir à la surface de temps en temps ?
R : OK.
Q : (L) Des humains ont-ils déjà été emmenés dans ces tunnels ou ces endroits souterrains… (T) Contre leur volonté ?
R : Parfois.
Q : (T) Y a-t-il une sorte de base souterraine en Antarctique ?
R : Oui. Huit.
Le sujet des bases en Antarctique a de nouveau été abordé lors de la séance du 29 août 2015 :
Q : (L) Eh bien, les voyages en Antarctique connaissent-ils des restrictions ?
R : Quelques-unes.
Q : (L) Pourquoi ?
R : Nous avons parlé des bases.
Q : (Galatea) Oh, à propos... Est-ce qu'il y a beaucoup de bases sous le Yukon ?
R : Non
Poursuivons avec la séance précédente :
Q : (T) Sont-elles [les bases en Antarctique] temporellement reliées à ces tunnels ?
R : Vague.
Q : (T) Une de ces bases en Antarctique a-t-elle été construite par les Allemands durant la Seconde Guerre Mondiale ?
R : Secte.
Q : (T) Des Nazis ?
R : Souvenez-vous, tout est structuré en cycles et en cercles.
Les Nazis, y compris certains des scientifiques et ingénieurs exfiltrés aux États-Unis par le biais de l’Opération Paperclip, possédaient de grandes compétences en construction souterraine. Ils ont bâti de nombreuses bases « en montagne » destinées à la production industrielle durant la guerre. Le sujet des bases nazies en Antarctique et des ovnis sera abordé plus en détails dans de futures publications. Pour résumer, tout un mythe s’est développé autour de cette idée avec des éléments comme des sociétés secrètes allemandes, un contact télépathique et/ou physique avec des races aliens, la quête de l’Atlantide/Hyperborée/Ultima Thulé, la création de soucoupes volantes fabriquées par l’Homme, des bases en Antarctique construites après l’expédition allemande de 1938/39, une survivance des Nazis en Antarctique et en Amérique du Sud après la Seconde Guerre mondiale, et un conflit armé avec l’amiral Byrd lors de l’Opération Highjump d’après-guerre.
L’un des premiers germes de ce mythe est apparu dans un livre de 1947 de Ladislas Szabo (Je sais que Hitler est vivant) qui a prétendu s’être rendu dans des bases en sous-marin (une allégation démentie par le capitaine Schaeffer du U-977 qui commandait l’un des sous-marins en question). Ces idées ont été développées par Ernst Zündel dans les années 1970, et reprises par Miguel Serrano dans les années 1980. En 1980, W. A. Harbinson a débuté une série de romans sur ces thèmes pour finir, en 1995, par compiler ses recherches dans un essai intitulé Projekt UFO. Joscelyn Godwin y a consacré une partie du chapitre 10 de son ouvrage Arktos: The Polar Myth in Science, Symbolism, and Nazi Survival (1996). Voir aussi le chapitre 8 de Soleil noir : cultes aryens, nazisme ésotérique et politiques de l'identité (2007), de Nicholas Goodrick-Clarke. Depuis, nombreux sont les auteurs à avoir écrit sur ces thèmes, dont Henry Stevens (soucoupes volantes, armement et leur technologie) et Joseph P. Farrell (qui pense que les Nazis ont développé une technologie soucoupiste effective mais ne croit pas à la vraisemblance des bases en Antarctique).
Quelques sources contemporaines viennent corroborer l’existence de ces bases. Tout d’abord, Oscar Wayne Wolff qui a raconté à Linda Moulton Howe qu’il avait lu des dossiers dans les archives de la CIA où il était fait mention de la fuite des Nazis après la guerre vers une base en Antarctique et de l’échange de coups de feu avec l’amiral Byrd (William Mills Tompkins a prétendu la même chose). Howe a également interviewé deux informateurs anonymes à ce sujet. Le premier, « Brian S. » a été mécanicien de bord pour la Marine en Antarctique de 1983 à 1997.
Brian prétend avoir été témoin de trois incidents : un large trou dans la glace au pôle sous l’espace aérien réglementé en 1985/86 (peut-être similaire à celui-ci), une mission pour récupérer 15 scientifiques disparus depuis plusieurs semaines en 1994/95 (ils semblaient souffrir de syndrome de stress post-traumatique, et leur équipement fut placé en quarantaine et envoyé vers une base en Ohio, sans doute Wright-Patterson), et plusieurs disques argentés survolant la chaîne Transantarctique en 1995/96. Il a également entendu parler d’une base conjointe aliens/humains et de scientifiques travaillant avec « des “hommes” à l’apparence étrange ».
Dans son documentaire Antarctica: Alien Secrets Beneath the Ice (2019), Howe a interviewé un ancien Navy Seal qui prétend être entré, en 2003, dans une ancienne base octogonale en pierre noire qui s’étendaient dans les profondeurs de la terre. Le symbole du Soleil noir était gravé sur la porte de la base, et les murs étaient couverts de hiéroglyphes inconnus. À l’intérieur, les grandes salles étaient vides et éclairées par une lumière verte qui semblait émaner de nulle part, et la température était d’environ 21° C.
Sur le continent, les scientifiques ont découvert de vastes réseaux de grottes, et le lac Vostok présente une « énorme » anomalie magnétique. Google Maps censure de grandes étendues de l’Antarctique (y compris cette montagne en forme de pyramide).
Les éléments fournis par ces sources et d’autres du même ordre ont été utilisées et récapitulées dans deux ouvrages récents qui tentent de rassembler les pièces du puzzle pour former un tout cohérent :
Michael Salla : L'histoire cachée de l'Antarctique : le rôle des corporations multinationales dans le développement des programmes spatiaux secrets (2018)
Jason Reza Jorjani : Closer Encounters (2021) [chapitres 3 et 5]
La thèse imaginative de Jorjani est quelque peu en adéquation avec la remarque des C’s évoquant une structuration « en cycles et en cercles ». Il soutient que les Allemands, en tant que membres d’un plus grand groupe d’Anglo-saxons (« Nordiques ») d’Europe du Nord ont non seulement édifié des bases en Antarctique et sont devenus une sorte de « civilisation dissidente », mais aussi que grâce au voyage dans le temps et à une boucle temporelle, ils sont, en un sens, devenus leurs propres grands-parents en établissant la-bas des avant-postes de pointe pendant la préhistoire – les légendaires « Atlantes » (l’Atlantide fera l’objet de futurs articles).
Q : (L) Autrement dit, ces tunnels ont été construits par le Consortium et lui appartiennent, c’est bien ça ?
R : Cercles concentriques.
Q : (L) Des francs-maçons ?
R : Un exemple de concept.
Q : (T) Jan et moi avons une amie qui nous a parlé de quelqu’un qu’elle connaissait qui a trouvé des entrées de tunnels en Amérique du Nord. Une de ces entrées se situait dans les monts Adirondacks, une autre dans le réseau de la grotte Mammouth. Lui a-t-on dit la vérité ?
R : Oui, mais il y a des milliers d’entrées. Êtes-vous prêts pour une « grosse surprise » ?
Q : (J) Oh, vous savez qu’on est toujours prêts pour les surprises. (L) Bien sûr ! (T) D’accord, surprenez-nous. (J) Nous sommes prêts !
R : Il y a un tunnel juste sous vos pieds !
Q : (J) Je savais qu’ils allaient dire ça. [...] (L) À quelle profondeur sous nos pieds ?
R : 600 mètres.
Q : (T) Est-ce que ça bouge dans ce tunnel ?
R : Vague.
Q : (T) Ce tunnel est-il utilisé ?
R : Oui.
Q : (L) En ce moment même ?
R : Ouvert.
Q : (L) Qui l’utilise le plus ?
R : Ouvert.
Q : (T) Y a-t-il des humains là-dedans ?
R : Il y en a eu, soyez à l’écoute d’anomalies sonores telles que des bruits de bang supersonique et de vagues bruits de moteur.
Q : (L) S’y trouve-t-il des sortes de gadgets électroniques qui font tomber mes appareils en panne ?
R : Peut-être. [...]
Q : (SV) Ce tunnel est-il raccordé à la porte de la vieille maison en pierre sur Grand Boulevard que personne n’a réussi à ouvrir ou à entailler ?
R : Ouvert.
Q : (T) L’entrée de ce tunnel sous nos pieds se trouve-t-elle quelque part dans cette région ?
R : Près d’une centrale électrique.
Q : (T) Crystal River ? (L) Non, Anclote. (T) Est-ce pour cela que la centrale électrique a été construite à cet endroit ?
R : Lié ; ancienne base [missile] Nike.
Selon Wikipédia, la base d’Anclote a servi à tester les missiles Regulus II : « L’installation militaire de l’Air Force Systems Command, le site D3 du complexe de champ de tir d’Eglin, a été utilisée pour des tests de développement, par exemple des tirs de missiles de croisière supersoniques Regulus II depuis la base de lancement de Venice, dans les années 1950/1960 ». Les bases Nike, en Floride, étaient situées dans la région d’Homestead-Miami sur la côte sud-est.
Q : (T) Quelle est la direction du tunnel qui se trouve sous nos pieds ?
R : Est-ouest.
Q : (T) Jusque sous le Golfe du Mexique ?
R : Non.
Q : (T) Où se termine l’extrémité ouest ?
R : Comme décrit.
Q : (L) La centrale électrique. (T) D’accord, et pour l’extrémité est ?
R : Près de Lakeland.
Q : (T) Qu’y a-t-il à Lakeland qui serait l’entrée d’un tunnel ? Pourquoi Lakeland ?
R : Pas la question.
Q : (L) Ce qui se trouve en surface peut n’avoir aucun rapport avec le tunnel.
R : Point de transfert et redirecteur.
Q : (T) Y a-t-il un autre tunnel qui croise ce tunnel, qui forme une intersection avec lui ?
R : Oui.
Q : (T) Près de Lakeland ?
R : Oui.
Q : (T) C’est de ça dont vous parlez ? Un point de transfert ?
R : Oui.
Q : (T) Ce tunnel-là va-t-il du nord au sud ?
R : Oui.
Q : (T) Va-t-il jusqu’à la Côte Est ?
R : Non.
Q : (L) Lakeland se situe au centre de l’état. (T) Où mène-t-il ? Est-ce que ce sont des tunnels secondaires à un tunnel principal qui longe la Côte Est ?
R : Tous sont interconnectés.
Q : (T) Donc, c’est comme un métro ou une ligne de bus ? Y a-t-il un tunnel plus au Sud d’ici ?
R : Oui.
Q : (T) Jusqu’où va le tunnel plus au sud ?
R : Antarctique.
Cela contredit la réponse négative précédente à la question de savoir si des tunnels menaient en Antarctique, bien qu’ils aient répondu « OK » sur le fait de pouvoir y parvenir indirectement par l’intermédiaire du réseau de tunnels.
Q : (J) Y a-t-il un tunnel près de notre maison à St Petersburg ?
R : Non.
Q : (T) Y a-t-il un tunnel jusqu’à la base MacDill ?
R : Non.
Q : (L) Je pense que d’une manière générale, l’importance que l’on accorderait aux structures en surface peut ne pas entrer en ligne de compte ici. (T) Je pensais à la base militaire. (L) J’ai tendance à penser que les tunnels n’ont aucune relation avec les structures en surface, sauf dans certains cas. (J) Mais qu’est-ce qui se trouvait là en premier, les tunnels ou les structures en surface ? (L) Manifestement les tunnels sont là depuis longtemps, et peut-être que dans certains cas, une situation a pu être manipulée pour qu’une structure spécifique soit construite afin de faciliter l’usage du tunnel, mais le fait que Lakeland soit construite au-dessus peut ne pas avoir de rapport. (T) Il n’y a aucune entrée menant au système de tunnels près de Lakeland ?
R : Oui.
Q : (J) Et il n’y a aucun tunnel sous le comté de Pinellas ?
R : Usine de phosphate.
Cette dernière réponse fait probablement référence à Lakeland, car Pinellas se situe en dehors de la zone exploitable. Voir par exemple l’ancienne mine Se7en Wetlands à Lakeland.
Q : (T) Il y a une entrée de tunnel dans l’usine de phosphate ? [...]
R : Mine.
Q : (T) Il y a une entrée de tunnel dans les mines de phosphate ?
R : Oui.
Q : (J) Est-ce parce qu’il y a un tunnel sous nos pieds que Laura a eu cette maison ?
R : Non.
Q : (T) Le fait qu’il y a un tunnel sous nos pieds a-t-il un rapport avec le canal ?
R : Peut-être.
Q : (T) À cause du plus grand électromagnétisme en dessous ; nous puisons dans cette énergie électromagnétique ?
R : Aide indirectement.
Une autre question à propos de ce tunnel a été posée ultérieurement le 21 octobre 1995 :
Q : (L) Ce que je veux savoir, c’est si le tunnel qui se trouve sous la maison — dont vous avez dit qu’il passait directement sous la maison — est-ce qu’il… y a-t-il un laboratoire sous la maison ou n’est-ce qu’un tunnel permettant d’aller d’un endroit à un autre ?
R : Plutôt ce dernier cas.
14 octobre 1995
Q : (L) En termes de chiffres, combien de ces aliens SDS de n’importe quel groupe, ou tous groupes réunis, opèrent actuellement sur cette planète ?
R : Précise.
Q : (L) OK, combien de Lizzies opèrent sur la planète ?
R : 300 000.
Q : (L) D’accord, combien d’Oranges [c’est-à-dire aux cheveux roux, vraisemblablement des « Nordiques »] ?
R : 62 530.
Q : (L) Combien de Gris ?
R : 2 750 000.
Q : (L) Ce n’est pas très plaisant ! (J) Non, put... (L) Est-ce que la majorité réside la plupart du temps dans des dimensions ou des densités alternatives ? Je veux dire, sinon il y aurait foule !
R : Vont et viennent.
Q : (J) Exactement comme ils le disaient au tout début. (T) Tu as demandé combien sont ici, en 3e densité ? (L) Sur la planète…
R : Et d’autres.
Q : (L) Je n’ai pas précisé la densité. Juste dans notre environnement planétaire immédiat. (T) C’est le nombre qui travaille sur ce projet. (L) [...] Nous avons ici des dessins de prétendus serviteurs alien [dans le livret du « Pulsar Project »] [...] Bon, celui-là est très mignon… [Est-il réel ?]
R : Oui. Occupe la base de Dulce.
C’est la première mention de la base de Dulce, dont on dit qu’elle se trouve aux alentours de Dulce, au Nouveau-Mexique, en dessous de la mesa/du mont Archuleta. L’expert en électronique Paul Bennewitz a été le premier à lancer cette idée au début des années 1980. Bennewitz avait vu des ovnis au-dessus de la base aérienne Kirtland à partir de la fin des années 1970, et a prétendu avoir conçu une méthode pour intercepter électroniquement les transmissions aliens ainsi qu’une arme anti-ovni (l’Air Force lui a accordé une subvention de 75 000 $ pour poursuivre ses recherches). Il a minutieusement étudié le cas de Myrna Hansen. Après avoir rendu compte de ses premières conclusions à la base en 1980, l’Air Force a ignominieusement lancé une campagne de désinformation contre lui, ce qui a probablement affecté négativement sa santé mentale.
Les informations sur cette base proviendraient de ces communications électroniques (dont certains chercheurs pensent qu’il s’agissait d’un canular de l’Air Force). Ceux qui croient que Bennewitz est simplement tombé sur un programme secret pensent que toutes les allégations paranormales étaient de la désinformation délibérée. Celles-ci incluent les bases aliens souterraines, les abductions d’êtres humains et les programmes d’hybridation alien. (Incidemment, Bennewitz a été le premier à avancer l’idée d’implants aliens.) En revanche, les Cassiopéens suggèrent que tous ces aspects sont vrais. Comme l’écrit Michael Salla :
[Dans Project Beta, Greg] Bishop part du principe que les dires de Bennewitz venaient de la désinformation dont il était abreuvé. Il n’envisage pas sérieusement que les principales affirmations de Bennewitz étaient justes et que des rumeurs de désinformation ont été utilisées pour discréditer les informations authentiques que Bennewitz diffusait.
Bennewitz est également à l’origine de l’idée d’un violent affrontement entre aliens et êtres humains à l’intérieur de la base. Dans une interview de 1984, il a déclaré à Jim McCampbell : « En 1979, il s’est passé quelque chose et la base a été fermée. Il y a eu une altercation à propos d’armes, et les gens ont été chassés, plus de 100 personnes étaient concernées. » 66 ont été tuées. Bennewitz a prétendu avoir eu connaissance de ces informations grâce aux transmissions mentionnées précédemment.
En 1987, les « Dulce Papers » – un prétendu rapport sur la confrontation de 1979 rédigé par un certain « Thomas E. Castello » qui aurait fait partie du service de sécurité de la base – ont commencé à circuler. Ces documents (qui comprenaient des photos et une vidéo) ont été distribués à une poignée de chercheurs, dont John Lear (qui a également prétendu l’avoir entendu de témoins de première main). Nombre d’entre eux les ont considérés comme de la désinformation (par exemple Christa Tilton and Greg Valdez), ce qui semble bien être le cas. L’homme qui a le premier diffusé ces fichiers « Tal Levesque » (alias « Jason Bishop III ») l’a plus tard avoué à Adam Gorightly, bien qu’il ait prétendu avoir mélangé vérité et fiction :
Je me suis appuyé sur les élucubrations d’une femme fortement droguée, Ann West (alias Cherry Hinkle), en modifiant les trucs qui étaient totalement faux, j’ai ajouté des éléments de mes propres recherches et mélangé le tout. […] J’ai intégré des trucs que je n’étais pas censé divulguer dans le MYTHE DE DULCE. Le but était de manipuler l’ufologie pour l’orienter dans une autre direction.
Ces documents parlent d’une base souterraine à plusieurs étages où des Reptiliens et des Gris travaillaient aux côtés d’êtres humains. À l’un des étages, il y avait des humains en cage, victimes d’abduction permanente, qui servaient de rats de laboratoire. Certains êtres humains chargés de la sécurité et des ouvriers Reptiliens se sont rebellés, ce qui a donné lieu à une échauffourée où des dizaines d’hommes ont perdu la vie. Salla ajoute :
Les « Dulce Papers » décrivaient des expériences génétiques, le développement d’hybrides humains-extraterrestres, l’utilisation du contrôle mental au moyen d’ordinateurs de pointe, la conservation frigorifique d’êtres humains dans des cuves remplies de liquide, et même le fait que des parties du corps humain constituaient une source nutritionnelle pour des races extraterrestres.
La vidéo ci-dessous serait un extrait d’une vidéo plus longue fournie par « Castello ».
En 1991, Bob Lazar a prétendu avoir lu, dans des documents d’information, un compte-rendu extrêmement analogue sur une altercation de ce type dans une base souterraine, bien qu’il laisse entendre que la base concernée était la Zone 51. Voici ce qu’il a déclaré à l’époque :
Il y a eu un échange de matériel et d’informations dans le centre du Nevada jusqu’en 1979, date à laquelle l’éclatement d’un conflit a subitement mis un terme au programme. Les êtres sont partis mais sont revenus [ultérieurement].
La cause présumée de la fusillade est le fait qu’un vigile aurait apporté une arme à feu dans une zone sécurisée. Ce détail cadre avec l’histoire d’origine de Bennewitz.
En 1995, l’ingénieur-géologue Phil Schneider s’est fait connaître en prétendant avoir participé à la construction de la base en 1979 et survécu à l’altercation survenue lorsque l’équipe de forage est tombée sur une cavité déjà occupée par des Gris qui s’est soldée par 66 décès (un chiffre identique à celui donnée par Bennewitz). Selon lui, cette base était une structure militaire de sept étages « accidentellement » construite au-dessus d’une base alien déjà existante.
Il y a ensuite eu le « Colonel X » qui s’est entretenu avec Anthony F. Sanchez en 2010 et lui a dit que Bennewitz et Schneider connaissaient effectivement Dulce, mais que « Castello » n’existait pas :
Ce qui existe bien, c’est une énorme installation découverte en 1940 par l’Expédition Muroc, qui a depuis été agrandie et abrite une petite communauté de Gris qui travaillent avec nous et parfois, contre nous. Écoutez, je n’affirme pas que les Reptiliens n’existent pas. Tout simplement parce que j’ai vu des choses étranges qui me font croire que l’impossible est tout à fait possible ! Existent-ils ? Je ne sais pas. Mais y en a-t-il à Dulce ? La réponse est catégoriquement non.
Pour finir, l’année dernière, le vétéran Michael Herrera a affirmé que des sources ayant participé à un programme secret de récupération d’ovni lui auraient parlé d’un incident similaire en 1978 (une confrontation entre forces armées humaines et des aliens captifs). Il prétend également avoir été informé de l’existence d’une base à Dulce.
Une séance très récente est revenu sur ces aspects:
9 mars 2024
Q : (Approaching Infinity) Y a-t-il eu une violente confrontation entre aliens et êtres humains sur la base de Dulce à la fin des années 1970, comme l’a affirmé initialement Paul Bennewitz ?
R : Oui.
Q : (Approaching Infinity) Phil Schneider a-t-il travaillé sur la base de Dulce ?
R : Oui.
Q : (Approaching Infinity) A-t-il survécu à l’échange de coups de feu comme il l’a prétendu ?
R : Oui.
Q : (Approaching Infinity) S’agissait-il de la même altercation dont Lazar a eu connaissance en lisant des documents ?
R : Oui.
Pour en savoir plus sur l’affaire Bennewitz et Dulce, consultez les références suivantes :
Christa Tilton : The Bennewitz Papers (1994)
« Branton » (Alan B. de Walton) : The Dulce Book (1996)
Michael Salla : « The Dulce Report: Investigating Alleged Human Rights Abuses at a Joint US Government-Extraterrestrial Base at Dulce, New Mexico » (2003)
Greg Bishop : Project Beta: The Story of Paul Bennewitz, National Security, and the Creation of a Modern UFO Myth (2005) [La critique de Michael Salla sur ce livre est disponible ici.]
Greg Valdez : Dulce Base: The Truth and Evidence from the Case Files of Gabe Valdez (2013)
Anthony F. Sanchez : UFO Highway 2.0: Revisiting the Hidden Expanse (2023) [L’édition est disponible ici.]
Revenons à la séance de 1995 :
R : Suggérons plus de questions sur les faits et gestes dans les complexes souterrains. Jan et Terry ont été des visiteurs involontaires quand ils sont allés à Albuquerque et Las Vegas !
Q : (J) Oh, vraiment ! […] (L) Vous avez été dans une base souterraine ? (T) On a été devant la porte d’entrée d’une base souterraine. C’était aux Grottes de Carlsbad, et je sais qu’il y a un complexe gouvernemental à l’autre extrémité dont personne ne parlera. (J) C’est de ça qu’ils veulent parler ? (T) Vous parlez de Carlsbad ?
R : Abductés.
Q : (T) : Quand nous étions à Albuquerque ?
R : Oui. […]
Q : (L) Bien, maintenant, lors de cet épisode où Terry et Jan ont été emmenés dans une base souterraine, pouvez-vous identifier l’endroit où celle-ci se trouve ?
R : Socorro, Nouveau-Mexique.
La base aérienne Kirtland se trouve à Albuquerque, et Socorro à une vingtaine de kilomètres au nord-ouest de la limite du Polygone d’essais de White Sands, tous deux abritant des installations souterraines, comme nous l’avons vu dans la première partie.
Q : (J) On a été à Socorro, non ? (T) On est passé par Socorro… On s’est arrêté à l’école de géologie. (L) OK, que leur a-t-il été fait dans cette installation souterraine ?
R : Examen rapide.
Q : […] (L) Qui dirigeait cette base, ce complexe ? Quel groupe ?
R : SDS de l’Union d’Orion.
Q : […] (T) Nous a-t-on emmenés dans cette base parce qu’on se trouvait à proximité quand ils nous sont tombés dessus ? C’était une opportunité pour eux ?
R : Pas loin.
Q : (T) Savaient-ils qu’on en sortait ?
R : Oui.