Bases souterraines, sous-marines et transdensitaires – Première partie
Zone 51, Kirtland, l’interview d’un alien et les bases aliens
Les États-Unis ont construit et exploitent de nombreuses installations souterraines, la plus célèbre étant le siège du NORAD dans le mont Cheyenne. Dans ses livres, le Dr Richard Sauder a montré qu’ils disposent aussi de la technologie nécessaire pour construire des tunnels et ce que l’on appelle les Centres de commandement souterrains (et sous-marins) profonds (DUCC), et qu’ils l’ont probablement utilisée de nombreuses fois au cours de ces dernières décennies. Sauder a des raisons de croire que ces bases peuvent se situer jusqu’à plus ou moins 20 kilomètres en dessous de la surface. Dans Hidden in Plain Sight (2010), il écrit :
Désormais, plusieurs faits sont pour moi évidents. 1) Il existe bien des tunnels et de nombreuses bases souterraines et probablement sous-marines. 2) Elles peuvent être incroyablement vastes et étonnamment profondes. 3) Elles renferment une technologie très sophistiquée. 4) La construction, la gestion et la maintenance de ces installations nécessitent des milliers de personnes. 5) Il y en a partout dans le monde. 6) Les aliens sont probablement impliqués dans certaines bases souterraines et sous-marines, voire nombre d’entre elles. 7) Il existe probablement des réseaux de navettes à grande vitesse. 8) Nous, les habitants de cette planète, sommes massivement abreuvés de mensonges par nos soi-disant « dirigeants ».
En ce qui concerne le point n°6, quasiment depuis le début de l’ufologie moderne, des rumeurs et des témoignages évoquent des bases d’opération souterraines nécessaires aux ovnis et à leurs occupants. Comme le dit Sauder : « cette question extrêmement étrange d’une supposée présence alien sous la terre et/ou sous l’eau est excessivement persistante ». Dans son livre de 1999, Contacts extraterrestres, Timothy Good écrit que le célèbre contacté George Adamski a été le premier de l’ère ufologique moderne (après 1947) à le suggérer (même si, sous certaines formes, cela remonte bien plus loin, comme nous le verrons ultérieurement dans cette série d’articles.)
Puis sont arrivés les récits d’abduction. Selon l’étude exhaustive effectuée par Thomas E. Bullard en 1987 (première partie, seconde partie), au milieu des années 1980, environ 30 % des cas d’abductions impliquant un « voyage dans un autre monde » consistait pour le témoin à se rendre « sous la terre, sous la mer ou dans un monde apparemment souterrain accessible grâce à un tunnel ». Il existe également des témoignages sur des militaires et des scientifiques travaillant avec des aliens dans ce genre d’endroits, qu’il s’agisse de bases, de tunnels ou de grottes, qui comportent également fréquemment des laboratoires où des recherches et des expériences sont réalisées. Des témoignages tels que ceux de Myrna Hansen (1980) et Christa Tilton (1987) ont connu une certaine notoriété dans les années 1980 et ont influencé des chercheurs comme Paul Bennewitz, John Lear and John Grace (alias Valdamar Valerian). Jerome Clark écrit :
Dans les années 1980, un mouvement obscur s’est développé en marge de l’ufologie. […] Il soutient que le « gouvernement mondial secret » et les aliens ont formé une alliance maléfique pour s’attaquer aux êtres humains de plusieurs manières. Une partie de cette mythologie veut que dans d’immenses cavernes situées sous le désert du sud-ouest – Dulce, au Nouveau-Mexique, est très fréquemment mentionnée – des scientifiques du gouvernement et des extraterrestres travaillent ensemble pour créer des androïdes sans âme destinés à servir d’esclaves dès que le Nouvel Ordre Mondial aura pris le contrôle du monde.
Dans ses rapports sur la récupération d’ovnis accidentés, l’enquêteur Leonard Stringfield, ex officier de l’Air Force, cite des sources faisant référence à des installations souterraines, dont bon nombre détiennent des ovnis, aux endroits suivants : Colorado Springs, Wright-Patterson, Fort Hood, Porto Rico, la base aérienne de Norton et la Zone 51. En 1988, il a écrit : « À en croire les rumeurs, une race alien de “Gris” se trouve dans des laboratoires souterrains fortifiés et procède à des expériences génétiques sur l’espèce humaine ».
En plus de ces témoignages, les chercheurs disposent également de ceux d’initiés haut placés et d’informateurs pour suggérer la véracité de cet état de fait, même si ceux-ci peuvent rarement être vérifiés. L’un des plus célèbres est le lieutenant-colonel Philip J. Corso qui, dans son livre de 1997 [2017] Au lendemain de Roswell, indique que les objets submersibles non identifiés (osnis) et l’éventualité qu’ils construisent des bases sous-marines préoccupaient la Marine dès les années 1950. Good écrit qu’une « source au bras long » l’a informé que « certains extraterrestres possèdent plusieurs bases souterraines et sous-marines sur notre planète ». Et le réalisateur James Fox a raconté qu’un agent du renseignement lui avait suggéré de modifier certains de ses éléments de langage relatifs au phénomène car « ils pourraient vivre sous nos océans ».
La première référence cassiopéenne à des bases secrètes (militaires ou aliens) se trouve dans la première séance enregistrée et constitue l’un des rares cas où un sujet est évoqué sans sollicitation. La seconde référence, deux semaines plus tard, était également spontanée. (Comme nous le verrons, cela s’est produit plusieurs fois avec ce thème.)
16 juillet 1994
R : Nouvel aéroport de Denver très, très, très, très gros scandale.
Q : (L) Quel genre de scandale ?
R : Gouvernement.
Q : (L) Quoi spécifiquement ?
R : Vous verrez. L’aéroport de Dallas est une base secrète ; Orlando aussi ; Miami aussi.
Q : (L) Quid de l’aéroport de Denver et quel rapport avec les prophéties ?
R : Denver révèle le gouvernement. Cherchez. Soyez attentifs.
Depuis son ouverture le 28 février 1995, l’aéroport international de Denver fait l’objet de nombreuses théories du complot, notamment vis-à-vis de son architecture et de ses œuvres d’art qui comprennent des fresques troublantes, une statue d’un étalon aux yeux rougeoyants qui se cabre, des gargouilles ainsi que des références maçonniques. Voir, par exemple, le livre d’Alex Christopher, Pandora’s Box II: The Denver International Airport Story (1996). Dans les premières pages, il écrit :
Ce projet d’aéroport est truffé d’histoires de corruption, impliquant des personnes clés de l’agence de développement urbain de la région de Denver, des établissements d’épargne et de crédit, ainsi que la CIA […] Ces éléments me laissent penser que cet aéroport pourrait dissimuler une tout autre réalité. Lorsque la CIA enfonce à ce point le clou au sujet de quelque chose, c’est qu’il doit s’agir d’une façade masquant autre chose. De nombreuses rumeurs circulent. […]
La première fois que j’ai visité ce nouvel aéroport, j’étais accompagné par un ingénieur [l’ouvrage précise ultérieurement qu’il s’agissait de Phil Schneider, un nom que nous rencontrerons à nouveau dans cette série] qui avait participé pendant de nombreuses années à la construction de « bases souterraines profondes » géantes pour le Complexe industriel de la Défense. Il m’a dit qu’au début des années 1980, on lui avait proposé d’être ingénieur en chef pour l’élaboration de la base qui devait se situer sous le nouvel « aéroport international de Denver ». Selon lui, celle-ci représentait une surface souterraine de 220 kilomètres carrés.
Lors de ses récentes rénovations, l’aéroport a mis à profit ce genre de spéculations pour sa campagne d’affichage, dont voici deux exemples :
En revanche, pour Sauder : « Le Centre fédéral de Denver, à l’ouest de la région métropolitaine de Denver, abrite un centre de commandement souterrain de la FEMA. Beaucoup de personnes s’inquiètent de savoir s’il y aurait une base souterraine en dessous de l’aéroport de Denver. Mais à mon avis, l’installation du Centre fédéral de Denver est bien plus importante. » Pour une cartographie des prétendues bases souterraines profondes, consultez cette page archivée et cet article sur Substack.
30 juillet 1994
Q : (L) Quelles autres informations pouvez-vous nous donner ?
R : Base des aliens tout près d’ici petite. […] Anclote Gulf Park servait de base militaire. Sous-terre.
Q : (L) Pourquoi sous terre ?
R : Pour dissimuler.
Autrefois, l’Anclote Gulf Park hébergeait l’Annexe de poursuite de missiles d’Anclote qui a commencé à être « mise en sommeil » en 1969. Ce parc compte également une centrale électrique, visible à côté de l’annexe sur cette carte. Cette base sera encore évoquée un an plus tard (nous en reparlerons dans la seconde partie).
7 octobre 1994
Q : (L) Que sont les lunes de Mars ?
R : Bases déguisées.
Q : (L) Qui les a construites ?
R : Qui d’autre ? Les Lizzies [c-à-d, les reptiloïdes/reptiliens].
Cette idée remonte au moins aux années 1960 quand le contacté Paul Villa, du Nouveau-Mexique, a prétendu que les aliens lui avaient dit qu’ils possédaient des bases sur la Lune et que Phobos était une structure artificielle creuse (voir Contacts extraterrestres, de Timothy Good). En 2009, sur le réseau de chaînes câblées C-SPAN, l’astronaute américain Buzz Aldrin a parlé d’un monolithe sur Phobos, « une structure très inhabituelle » (des photos et une vidéo sont disponibles ici). En 1991, Marina Popovich, ancienne colonelle de l’armée de l’air soviétique, a partagé le dernier cliché pris par la sonde russe Phobos 2 avant que le contact radio avec elle ne soit perdu en 1989. Un objet incongru en dessous de Phobos y était immortalisé.
9 octobre 1994
Q : (L) Y a-t-il des bases aliens aux États-Unis ?
R : Oui. Nouveau-Mexique, Colorado, au large de la Floride, Appalaches, Californie.
Q : (L) Est-ce que ce sont des bases souterraines ?
R : Oui. Sous-marines aussi.
Des séances ultérieures mentionneront la base aérienne de Kirtland et Dulce (Nouveau-Mexique), les montagnes de Caroline du Nord, China Lake et le mont Shasta (Californie), le nord-ouest de la Floride et le Triangle des Bermudes. Hormis les mystérieuses disparitions, le Triangle semble également être un « point chaud » ou une « zone de fenêtre » associé à un tas de phénomènes étranges (voir le premier chapitre du livre de Nick Redfern, The World’s Weirdest Places). La source de Timothy Good précédemment évoquée lui a dit qu’une des bases aliens dont il avait connaissance se situait dans les Caraïbes. Quant aux Appalaches, des emplacements supplémentaires éventuels incluent la vallée de l’Ohio en Virginie-Occidentale et le sud-ouest de la Pennsylvanie, qui sont aussi des points chauds. (Il existe également un complexe militaire souterrain dans le comté d’Adams en Pennsylvanie.)
22 octobre 1994
Q : (L) Nous aimerions avoir des commentaires à propos des bruits sourds qui auraient été entendus au large de la Californie.
R : Expansion d’une base.
Q : (L) Quel type de base ?
R : Il s’agit d’un centre de transfert pour ces êtres connus sous le nom de Gris.
Q : (L) Et c’était quoi ces bruits sourds ?
R : Ils l’agrandissent.
Q : (L) C’est un chantier de construction ?
R : Oui sauf qu’ils utilisent des ondes sonores pour désintégrer la roche dans la croûte sous l’océan. Cette désintégration fait que la structure atomique des particules se désintègre pour complètement disparaître, ce qui explique pourquoi ces sons sont entendus avec ce rythme particulier.
Q : (L) D’autres commentaires ?
R : Le gouvernement étasunien a vaguement conscience de ce qui se passe là-bas. Ils sont suspicieux.
Peut-être n’est-ce qu’une coïncidence si les deux cas d’ovnis évoqués dans l’article de 2017 du New York Times sur le programme AAWSAP du Département de la Défense des États-Unis – l’authenticité des images militaires ayant été ultérieurement confirmée – se sont produits au large de la Californie pour le Tic Tac du 14 novembre 2004, et au large de la Floride pour les vidéos Gimbal et Go-Fast filmées en janvier 2015. Sauder cite le cas de Linda Porter qui a été enlevée et emmenée dans une base sous-marine au large de Santa Barbara, en Californie. Il y a également l’anomalie magnétique au large de l’île Santa Catalina, toujours en Californie, lieu de nombreuses observations de PAN.
25 octobre 1994
Q : (L) Y a-t-il des bases alien sur la lune ?
R : Oui.
Q : (L) À qui appartiennent-elles ?
R : Aux Gris.
4 mars 1995
R : Ils n’habitent pas sur la Lune, ils s’en servent uniquement.
Q : (L) Y a-t-il des bases alien sur Mars ?
R : Oui.
Q : (L) De qui ?
R : Gris et Lézards.
Le lieutenant-colonel Corso a affirmé que l’armée des États-Unis possède plus d’une centaine de photos de la Lune « montrant des preuves d’une présence alien ». Karl Wolfe, qui a travaillé pour l’Air Force avec une habilitation top-secret, prétend les avoir vues lorsqu’il était affecté à la base aérienne de Langley, en Virginie, en 1965. Dans The NASA Conspiracies Redfern écrit que Wolfe avait entendu dire que « la NASA avait découvert des preuves de l’existence d’une grande base d’origine et d’objectif inconnus située de l’autre côté de la surface de la Lune ». Ces photos montraient une structure ressemblant à « une énorme cité spatiale tentaculaire ».
Dans son livre Pénétration (2011 [1998]) Ingo Swann raconte avoir effectué, en 1975, dans une base militaire secrète, une vision à distance d’une base sur la face cachée de la Lune pour un mystérieux agent du renseignement utilisant le pseudonyme de « M. Axelrod ». Selon les dires de sa famille, Axelrod aurait été Raymond Wallis qui a lui-même prétendu avoir travaillé à la Zone 51 des années 1950 aux années 1980, et que la vision à distance en question s’était déroulée dans le Secteur 4 de la Zone 51. (Voir Area 51 de Nick Redfern.)
L’expérienceur Chris Bledsoe a raconté à Danny Jones que le scientifique de la NASA Hal Povenmire lui avait dit qu’il y avait de « grandes » bases « anciennes » sur la Lune, dont certaines « ressemblaient à des champignons » (bien que cette description ait pu être inspirée par cette image de cratère). Timothy Taylor (le « Tyler » des livres de Diana Walsh Pasulka) lui a également laissé entendre que la Lune avait quelque chose d’étrange qui « n’était pas accidentel ».
Les livres suivants retracent l’histoire de ces idées sur les aspects plus ou moins artificiels de la Lune :
Don Wilson : Our Mysterious Spaceship Moon (1975) et Secrets of Our Spaceship Moon (1975)
George H. Leonard : Ils n'étaient pas seuls sur la lune : le dossier secret de la NASA (1978)
Fred Steckling : We Discovered Alien Bases on the Moon (1981)
Christopher Knight & Alan Butler : Who Built the Moon? (2005)
Dans les transcriptions, la première mention de la Zone 51 concernait Bob Lazar et cette vidéo :
28 octobre 1994
Q : (L) Bob Lazar aurait travaillé à la rétro-ingénierie d’un appareil alien ?
R : Oui mais malveillant. Impliqué avec des types douteux.
Lazar aurait apparemment été recruté par Ed Teller, le « père » de la bombe à hydrogène. Sa première femme fréquentait les Hell’s Angels et a été condamnée pour meurtre en bande organisée. Lazar a lui-même été impliqué dans des affaires plutôt louches, comme une maison close illégale. L’ex officier de la CIA Jim Semivan (qui fait désormais partie de To the Stars) a déclaré : « Je n’ai pas de problèmes avec Bob Lazar. Je crois que ce qu’il dit est exact. Ça me paraît cohérent qu’ils l’aient embauché. » (Il a également prétendu avoir été ensuite critiqué à cause de ces propos.)
Q : (L) Sa vidéo sur son travail dans la Zone 51 et ses descriptions des systèmes de propulsion et d’engins alien, était-ce la vérité ou non ?
R : Proche de la vérité. Technologie de l’appareil : des points mineurs erronés.
Pour des représentations visuelles modernes de la technologie de l’appareil réalisées à partir des souvenirs de Lazar, consultez le Project Gravitaur. En 1994, le pirate informatique Matthew Bevan a trouvé dans le système de la base aérienne Wright-Patterson des fichiers qui décrivaient un prototype de véhicule ressemblant énormément à l’appareil étudié et décrit par Lazar (un engin anti-gravité à deux niveaux utilisant un élément lourd comme source d’énergie). Pour en savoir plus sur Lazar, reportez-vous à l’ouvrage Area 51 de Nick Redfern et à son autobiographie Dreamland (2019).
10 décembre 1994
Q : (L) La base de la Zone 51 a-t-elle été déplacée à Kirtland comme ce truc [l’association Cosmic Awareness] le dit ?
R : Non.
Q : (T) Y a-t-il une base dans la Zone 51 ?
R : Oui. Kirtland connaît un nouvel ajout.
Selon Richard Sauder, la base aérienne de Kirtland, au Nouveau-Mexique, possède une base souterraine en dessous du piémont de la chaîne de montagnes de Manzano. Elle a été construite à la fin des années 1940 pour servir « d’installation super sécurisée d’assemblage et d’entreposage d’armes nucléaires ». L’un des constructeurs de la base d’origine a raconté à Sauder que la sécurité était extrêmement renforcée, que les mineurs avaient les yeux bandés lorsqu’ils se rendaient sur leur lieu de travail et en revenaient afin qu’ils ne connaissent que la petite partie dont ils avaient la charge à un moment donné. Los Alamos et le centre de lancement de White Sands hébergent également des bases souterraines.
En 1980, le personnel de la base de Kirtland a plusieurs fois signalé la présence de soucoupes volantes au-dessus de l’arsenal de Manzano. À cette même période, tous les systèmes radars se sont étrangement coupés. Pour les enquêteurs, cet incident aurait pu être dû à un brouillage actif de source inconnue. Un informateur jugé fiable par Timothy Good lui a appris qu’« une base alien aurait existé dans le secteur à un moment donné ».
Q : (L) Est-ce dans la base de la Zone 51 que notre armée et les aliens travaillent main dans la main ?
R : Ils ont récupéré un appareil des Gris, mais le personnel humain et le personnel alien ne travaillent pas ensemble là-bas.
Les témoignages relatifs à la Zone 51 émanant de personnes bien placées suggèrent que cette base détient des documents et de la technologie liés aux ovnis, voire au moins un alien vivant. Le Secteur 4 lui-même est décrit comme un vaste site souterrain creusé dans la montagne.
Outre Bob Lazar et sa description de documents et de plusieurs appareils aliens, nous disposons des témoignages suivants. Dans The NASA Conspiracies (2011) et Area 51 (2019), Nick Redfern cite une source du nom de « John » qui a prétendu avoir travaillé pour le renseignement des États-Unis dans les années 1970, et notamment pendant un an à la Zone 51 à partir d’avril 1971. Là-bas, lui et ses collègues avaient la responsabilité de superviser l’accès à des documents relatifs à des prototypes d’aéronefs, à de l’armement exotique et biologique, et aux ovnis. John était en charge des dossiers ovnis datant de 1943 à 1968 qui, selon lui, avaient peut-être constitué la compilation personnelle de James Jesus Angleton, de la CIA. Même si ces documents parlaient de récupération d’appareils et d’aliens (vivants et morts), lui-même affirme n’en avoir jamais vus durant son année de service sur la base (au point qu’il en est venu à conclure que ces documents étaient peut-être des faux destinés à faire office de test de loyauté).
Une autre source potentielle est l’« agent anonyme Kewper/Stein » (selon le chercheur Richard Geldreich, il aurait pu s’agir d’Oscar Wayne Wolff), interrogé pour la première fois par Linda Moulton Howe en 1998, et à nouveau peu de temps avant sa mort par Richard Dolan. Wolff faisait partie du corps d’armée des transmissions et explique avoir été recruté par la CIA à la fin des années 1950 pour éplucher les dossiers top-secret du Projet Blue Book. Il avait pour mission d’identifier et de catégoriser les types d’appareils à partir de diverses photographies. Un jour, avec ses collègues, il a eu l’occasion de visiter la Zone 51 où ils ont pu voir différents engins aliens (et des soucoupes nazies) dans un vaste hangar souterrain, ainsi qu’un Gris en vie avec lequel Wolff a refusé de communiquer car il pensait qu’il pouvait être démoniaque.
Il existe plusieurs autres sources dont voici une liste (probablement incomplète) avec l’année où elles ont fait leurs révélations, leur nom, l’époque à laquelle elles se seraient trouvées sur le site, et un bref résumé de ce qu’elles y auraient vu :
1989 : Bob Lazar, 1988-1989, multiples appareils, documents, peut-être un Gris en vie (le journaliste George Knapp, qui a révélé l’histoire, l’a aussi entendu dire de bien d’autres personnes, dont Roy Byrum, comptable pour plusieurs membres du personnel de la base qui lui auraient parlé d’engins alien et de rétro-ingénierie).
1997 : « Victor », 1991, vidéo d’un Gris en vie (voir ci-dessous).
1998 : Oscar Wayne Wolff, 1959, divers appareils, Gris en vie.
2001: Bill Uhouse, 1966-1979, prototype, Gris en vie.
2003, Charles Hall, 1964, « grands blonds » en vie.
2006 : « John », 1971-1972, documents.
2014 : Boyd Bushman, 2000-2014 (collègues dans l’aérospatial), appareil, aliens morts et vivants.
2023 : Eric Tabor, années 1980 (grand-oncle de Sam Urquhart), engin en forme d’œuf.
2024 : Albert Stein, a collaboré au Projet Blue Book et été emmené dans le Secteur-4 où il a vu un disque.
L’un des documents d’information que Lazar prétend avoir lu faisait référence à un incident qui se serait produit vers 1979 : un affrontement entre aliens et personnel de sécurité dans le Secteur 4 de la Zone 51. Si c’est vrai, cela pourrait suggérer qu’êtres humains et aliens y travaillaient ensemble à un moment donné, mais que cette coopération avait cessé à cette époque. Toutefois, il est également possible que ce document était de la désinformation et que l’incident ne s’était jamais produit ou était survenu ailleurs (voir la seconde partie pour en savoir plus).
La Zone 51 a également été abordée lors de séances plus récentes :
10 décembre 2022
Q : (Rancho Relaxo) Le 11 septembre 1997, l’animateur de radio Art Bell a reçu l’appel d’un « homme affolé » prétendant être un ancien employé de la zone 51, était-ce réel ou un canular ?
Appelant [voix interrompue par des pleurs apparemment étouffés] : OK, hum, hum, OK, ce que nous considérons comme des aliens, Art, ce sont des êtres extra-dimensionnels qui sont entrés en contact avec un précurseur du programme spatial. Ils ne sont pas ce qu’ils prétendent être. Ils ont infiltré beaucoup d’aspects de, de, de l’organisation militaire, en particulier la Zone 51. Les désastres qui s’en viennent, ils, les militaires, [longue pause] je suis désolé, le gouvernement est au courant. Et il y a beaucoup de zones sûres dans ce monde où ils pourraient commencer à déplacer la population dès maintenant, Art.
Art : Mais ils ne le font pas, ils ne font rien.
Appelant : Ils ne font rien. Ils veulent que ces grands centres de population soient anéantis pour que le peu qui reste soit plus facilement contrôlable…R : Réel.
29 juillet 2023
Q : (Caesarea) Une vidéo d’une supposée interview avec un alien circule depuis 1997. Redacted a récemment consacré une émission à ce sujet et prétend qu’elle est réelle en se fondant sur les recherches effectuées par l’invité [Jon Stewart]. […]
Il s’agit soi-disant de l’interview d’un gris dans la Zone 51, une zone spécifique où ils gardaient les aliens qui s’étaient écrasés avec leur vaisseau. Ils les ont interrogés une fois par mois. Donc, dans l’interview, il y avait deux ou trois médecins avec des lampes de poche, et c’était plutôt sombre. Beaucoup de gens ont dit que l’alien avait l’air réel, et que cela aurait coûté trop cher pour que ce soit un canular. Voilà un peu le topo. […] elle est censée avoir été filmée en 1991, je crois. […] Le type qui commentait la vidéo à l’origine avait le visage dissimulé et se faisait appeler Victor. L’accent n’était pas vraiment mis sur les détails de la conversation. Cela portait plus sur le fait que l’alien avait un problème médical, comme s’il n’arrivait pas à respirer, et il y avait un appareil montrant qu’il était en détresse respiratoire. […] ils avaient des lampes de poche et l’examinaient, vérifiaient sa gorge et son pouls ou autre. […] Ils disaient qu’ils avaient des médiums qui communiqueraient par télépathie avec l’alien pour l’interroger/interviewer. (L) Et à aucun moment on explique ce que l’alien a pu dire ? (Caesarea) Je crois que le type de la vidéo d’origine qui la commentait mentionnait certains de ses propos. Ce n’est pas abordé dans l’émission de Redacted. La vidéo elle-même n’était pas une conversation. C’est juste un court extrait de deux minutes de leur interaction, mais il n’y avait pas de son. Il n’y a donc aucun moyen de savoir ce qui a pu être dit lors de cette conversation en particulier, si c’en était une. (Ark) L’alien était très sombre. On ne pouvait rien distinguer. Il était dans le noir. Et cela laissait entendre que l’alien communiquait par télépathie. […] (L) Cette vidéo montrait-elle un vrai alien ?
R : Oui […]Q : (thorbiorn) D’où venait cet alien ? De l’intérieur de la Terre, d’une autre densité ou dimension ?
R : Parfois, cela revient au même. […]Q : (Alejo) Qu’ont-ils demandé à l’alien ? […]
R : Essayé de lui faire expliquer les objectifs des aliens en général.
Q : (Alejo) Pourquoi étouffait-il ?
R : Mauvaise atmosphère, pression, etc.
Q : (Joe) Les Gris ne savent pas grand-chose de toute façon, non ?
R : Non
Stewart a donné plusieurs interviews au sujet de ses recherches sur ce film, y compris avec Richard Dolan et la Disclosure Team. Le documentaire originel de 1997 est disponible ici et l’apparition de Victor dans l’émission Coast to Coast, ici. Des compléments donnés par Victor peuvent être vus ici et ici.
En plus de la Zone 51, deux autres bases sont fréquemment citées par rapport aux ovnis et/ou aux entités biologiques non humaines : la base aérienne Wright-Patterson (Ohio) et le polygone d’essai Dugway (Utah). Voir Area 51 de Nick Redfern, ainsi que Inside the Real Area 51: The Secret History of Wright Patterson (2013) et UFO Secrets Inside Wright-Patterson: Eyewitness Accounts from the Real Area 51 (2019) de Thomas J. Carey et Donald R. Schmitt.
Revenons à la séance du 10 décembre 1994 :
Q : (L) Dans l’un de mes numéros du magazine Fate, j’ai lu l’histoire d’un gars qui a découvert une énorme structure dans une grotte où il s’était caché pendant la guerre alors qu’il était blessé. C’était quelque part en Europe. Je visualise l’image. Quelle était cette chose que cet homme a trouvée dans cette grotte ?
R : Paroi de magnésium réalisée par les Lézards. Construite il y a 309 448 ans. Elle faisait partie d’une base. Elle a été ensevelie lors de cataclysmes.
Il s’agit de l’histoire qu’a vécu Antonin Horak en Tchécoslovaquie en 1944. Pour en savoir plus, consultez le chapitre 291 de la série L’Onde de Laura Knight-Jadczyk, ainsi que le résumé détaillé de Mr Mythos qui inclut des dessins de la structure. À 15:35, notez que la pioche d’Horak « ne laissait aucune marque et rebondissait vigoureusement », ce qui suggère que d’une manière ou d’une autre, il n’y avait pas de friction. Cette particularité sera également constatée dans un autre cas de prétendue base alien dans la seconde partie.
Lectures complémentaires
Christa Tilton : The Bennewitz Papers (1994)
Richard Sauder : Underground Bases and Tunnels: What Is the Government Trying to Hide? (1995)
Timothy Good : Contacts extraterrestres (1999)
Helmut et Marion Lammer : MILABS: Military Mind Control and Alien Abduction (2000)
Richard Sauder : Underwater and Underground Bases: Surprising Facts the Government Does Not Want You to Know! (2001)
Richard Sauder : Hidden in Plain Sight: Beyond the X-Files (2010)
Nick Redfern : Keep Out! High Security Facilities, Underground Bases, and Other Off-Limits Areas (2012)
Nick Redfern : Area 51: The Revealing Truth of UFOs, Secret Aircraft, Cover-Ups & Conspiracies (2019)
Correspond au chapitre 30 de l’édition française du tome IV.