Autres entités interdimensionnelles – Troisième partie
Élémentaux, formes-pensées et égrégores
Les manifestations paranormales abordées jusqu’ici – y compris les fantômes, les poltergeists et les entités démoniaques – ont tendance à être associées à d’autres phénomènes comme les transfenestrés, les observations d’ovnis, les rencontres avec des « aliens » ou autres créatures transdimensionnelles. On appelle fenêtre (ou dans certains cas, portail), les zones géographiques où ces phénomènes tendent à s’agglomérer.
Ces fenêtres, Paul Eno les surnomment des « zones de vague » en faisant observer que selon son expérience, elles sont portées à s’étendre sur près de 800 km² ou davantage. Il associe ces zones de vague à des conditions électromagnétiques dues à des caractéristiques telles que l’humidité, un sol sableux ou argileux comportant des nappes d’eau proches de la surface, des veines de quartz et/ou des câbles électriques à haute tension.
Ces conditions semblent permettre de multiples intersections, chevauchements et submersions entre de nombreux mondes [ou dimensions] parallèles à la fois. […] Des gens voient des créatures étranges, des animaux éteints et des personnes qu’ils croyaient mortes. Des ovnis et leurs présumés occupants vont et viennent. Des entités et des phénomènes n’ayant même pas de nom sont légion. Les noyaux d’hyperactivité de ces zones de vague semblent souvent bel et bien former des triangles dont la superficie peut parfois ne pas dépasser les 13 km².
En plus des zones de fenêtres déjà mentionnées dans nos précédents articles (comme la vallée de l’Ohio et le ranch Skinwalker), Eno a identifié celles-ci :
le triangle de Litchfield, dont le centre se situe dans les collines de Litchfield, au Connecticut ;
le triangle de Pennsylvanie, dont le centre se situe à proximité de la ville de DuBois ;
la forêt de Rendlesham au Royaume-Uni ;
le triangle de Bridgewater dans l’est du Massachusetts ;
« Monsterland », dans la région de Leominster, au Massachusetts ;
la réserve naturelle de Big Thicket dans l’est du Texas ;
le « carré de l’étrange » du comté de Jefferson, dans le Wisconsin :
le site de Panther Rock au Kentucky.
En plus de toutes les créatures présentes dans des zones de fenêtre que nous avons déjà évoquées, dans le cadre de cette série, nous allons maintenant aborder un dernier type d’entités : les énergies dites « élémentales » ou du « bas-astral » dont le niveau de conscience n’est que rudimentaire ou éphémère et qui se situent tout en bas de la hiérarchie parasitaire.
Les élémentaux
10 décembre 1994
Q : (L) Il y a quelques mois, j’ai mis A__ en transe pour réaliser une vision spirituelle pour plusieurs personnes. Dans plusieurs cadres de références, elle a vu un drôle de petit homme souriant aux oreilles pointues, qui portait des bottes noires et tenait un fouet, aller et venir à toute vitesse et se cacher derrière les gens. Qui était ce petit individu ?
R : C’était une forme pensée charnelle.
Q : (L) Et qui a créé cette forme pensée charnelle qui filait ?
R : Hôte.
Q : (L) Qui était l’hôte ?
R : Le sujet à qui il est apparu. Signe d’un individu ayant de nombreuses pensées charnelles.
30 janvier 2010
Q : (Burma Jones) Une question bête que nous nous sommes posée l’autre jour à propos des elfes biomécaniques de Terence McKenna et ses expériences avec la DMT ? (Ark) Quoi ? De quoi ? (L) Les elfes biomécaniques que Terence McKenna a vus durant ses escapades hallucinatoires, et moi aussi j’ai vu quelque chose de similaire mais pas sous l’influence d’hallucinogènes. J’étais seulement extrêmement fatiguée. Ma théorie c’est qu’il s’agit de métaphores énergétiques. (Burma Jones) Et mon opinion est qu’il s’agit de métaphores d’aspects spirituels.
R : Énergie est plus proche, mais cette énergie est aussi liée à une conscience, c-à-d une entité « crypto-géographique ».
Q : (L) On en connaît un rayon sur ces entités crypto-géographiques !
R : Souvenez-vous de Operators and Things.
Colin Bennett a été le premier à avancer l’idée de l’existence d’entités crypto-géographiques dans un article de 2002 paru dans Fortean Times où il écrit :
Les grottes de Marabar de Forster, le château d’Hamlet à Elseneur et l’Egdon Heath de Thomas Hardy constituent tous des aspects de personnalités crypto-géographiques ; elles vivent et respirent telles d’immenses formes animées et pénètrent la conscience humaine tout comme le lierre se faufile dans une vieille maison. Ces formes suprahumaines sont parfaitement sensibles, conscientes et actives. En Virginie-Occidentale, Keel a découvert que l’« animal systémique » local avait ses propres desseins ; il « parlait » par simulacre en s’exprimant au moyen de la météo, de l’atmosphère et de la géologie, des coïncidences et des rêves. Avant l’avènement du christianisme et de la science, les formes semblables à celles décrites par Keel faisaient pleinement partie, et de manière entendue, d’une image du monde intégrée qui reliait l’Esprit aux sites sacrés, aux paysages, aux idées et à la culture en évolution. Nous devrions peut-être revenir à l’antique perspective grecque où la vérité est incroyablement scandaleuse et où les dieux ne sont pas plus respectables qu’ils ne sont sensés. (Voir le chapitre 521 de la série L’Onde de Laura Knight-Jadczyk pour en savoir plus.)
Operators and Things: The Inner Life of a Schizophrenic est un livre de Barbara O’Brien qui date de 1958. Selon le blogue Neglected Books :
Dans ce livre, O’Brien explique s’être réveillée un matin dans un monde peuplé d’« opérateurs » – la personnification ultime du concept paranoïaque d’individus aux commandes œuvrant à un plan secret et tirant les ficelles du pouvoir et de l’influence – et de « choses », les marionnettes manipulées et exploitées par les opérateurs. Naturellement, elle-même est une « chose », et elle passera les six prochains mois à parcourir le pays en autocar en suivant les instructions des opérateurs (mais en tentant aussi d’y résister).
20 août 2011
Q : (L) Nous sommes quelque peu curieux au sujet des activités des membres du groupe de notre forum, [X] et [Y], et de leur expérience de channeling. [...] Qui ou quoi canalisent-ils exactement ?
R : Pas du channeling en tant que tel, on se joue plutôt d’eux.
Q : (L) Qui ou quoi se joue d’eux ?
R : Des élémentaux lisant des bribes d’émotion/pensées.
22 septembre 2018
Q : (L) Vous avez dit [en référence au transfenestré de la Sorcière des Bell] : « des éléments astraux se sont ajoutés ». Quels sont ces éléments astraux ?
R : Créatures semi-démoniaques. […] Unités de conscience vaguement coagulées.
Q : (L) Vous voulez donc parler de ce que j’appelle toujours des élémentaux ou des formes-pensées ?
R : Oui. Mais dans ce cas précis, l’élémental a rassemblé beaucoup d’énergie et s’est davantage condensé. […] Au fur et à mesure que davantage de gens s’impliquaient, l’élémental disposait de plus en plus de conduits d’énergie et d’information.
13 mai 2023
Cette séance fait référence à l’expérience « Philip » (voir le livre de 2020 [1976] d’Iris Owen, Philip le fantôme) que Wikipedia résume comme suit :
Leur objectif était de créer un personnage fictif grâce à une méthodologie déterminée, puis de « tenter » de communiquer avec celui-ci lors d’une séance de spiritisme. Le personnage convenu créé s’appelait « Philip Aylesford » et était plus simplement désigné par le prénom Philip lors du test. Son histoire fictive recoupait partiellement des événements et des lieux réels, mais avec de multiples contradictions et erreurs. […]
Le groupe s’assit autour d’une table, mais les premières séances ne donnèrent lieu à aucun contact, aucune communication, ni aucun phénomène. Owen modifia les conditions de l’expérience en tamisant les lumières et en aménageant l’environnement afin qu’il ressemble davantage à celui d’une séance plus « traditionnelle ». Les participants commencèrent à ressentir une présence, des vibrations dans la table, des souffles et à entendre des échos inexpliqués ainsi que des raps qui répondaient aux questions posées sur la vie de Philip. À une reprise, la table a basculé sur un seul pied, et elle a plusieurs fois traversé la pièce sans qu’une main humaine ne la touche. Même si des témoignages et des enregistrement audio et vidéo attestent de la réalité de ce phénomène paranormal, Philip n’est jamais apparu aux participants.
La question fut posée dans le contexte des égrégores (que nous aborderons plus loin) :
Q : (L) Le cas Philip était-il un exemple de création d'une entité comme on le prétend, parce qu'ils ont inventé le profil du personnage, son nom et tout le reste, et puis ils ont commencé à essayer de lui parler, et ils ont réussi. Est-ce ce qui s'est réellement passé ?
R : Non.
Q : (L) S’agissait-il, comme Joe l'a suggéré, d’un défunt dans le plan éthérique qui a profité de l’occasion en se disant : « Oh, c'est moi ! Je dois bien pouvoir soutirer de l'énergie de cette façon ».
R : Plus ou moins. Il y a beaucoup d'entités de ce genre dans les plans astraux.
Q : (L) Alors faites attention à ce que vous demandez. [Rires]. Cela nous amène à la question suivante : Alexandra David-Néel a-t-elle créé un être par la pensée ?
R : Non.
Q : (L) Qu'est-ce que c'était ?
R : Elle a ajouté de l'énergie à un élémental, une sorte de créature de la nature.
Dans son livre de 1929, Mystiques et magiciens du Tibet, l’exploratrice spiritualiste et bouddhiste Alexandra David-Néel prétend avoir été témoin de la création de tulpas et en avoir elle-même conçu un. Wikipedia réunit plusieurs de ses réflexions sur le sujet exprimées dans ses écrits (disponibles ici) :
Elle décrit les tulpas comme « des formes magiques engendrées par une parfaite concentration de pensées ». Elle pensait qu’un tulpa pouvait développer un esprit bien à lui : « Une fois bien formé, ce [tulpa] tend à devenir un être indépendant, à se libérer de la tutelle du magicien » Elle dit avoir elle-même créé un tulpa sous les traits d’un lama jovial et corpulent dont elle prétendit qu’il avait ensuite développé une pensée autonome et avait dû être détruit. Elle a évoqué la possibilité que son expérience était illusoire : « Que j’ai réussi à m’halluciner volontairement n’a rien de surprenant », tout en précisant que les autres pouvaient voir la forme créée par sa pensée.
(Les tulpas ont également été mentionnés ici dans le contexte des Hommes en noir envisagés sous l’angle des formes-pensées.)
Q : (L) Quand on fait un détachement d'esprit (TDE), on rencontre toutes sortes de choses vraiment bizarres. Je veux dire, par exemple, des formes-pensées qui viennent s'attacher, et même des formes-pensées qui sont créées par l'individu. Ces formes-pensées sont-elles des entités distinctes dotées d'intelligence, d'autonomie et de persistance ?
R : Certaines, oui. Et certaines « meurent » après avoir été coupées de leur source d'énergie.
Q : (L) D’accord. Quand on rencontre une bestiole de type forme-pensée qui est venue s’attacher à une personne, cette bestiole de type forme-pensée a-t-elle été créée par un autre individu de la même façon que celles que l’on rencontre et qui sont créées par cette personne ? [Comme la « forme-pensée charnelle » évoquée lors de la séance de 1994 ci-dessus.] (Andromeda) Oui. Du style créées par des ruminations, ou une forte émotion et/ou un clivage de leur personnalité ?
R : Certaines, oui. D'autres sont des amas d’énergies d'un lieu ou d'un objet.
Q : (L) [...] Quel genre d'objets ?
R : Les arbres, par exemple.
Q : (L) Donc des objets naturels ?
R : Oui.
Q : (L) Des objets naturels peuvent donc concentrer l'énergie de sorte que cela crée une forme-pensée ?
R : Oui.
Q : (L) D'accord. Et les lieux aussi ?
R : Oui. Et certains lieux réagissent aux activités des humains et des créatures 2D.
Q : (Joe) C'est comme ce que dit Lethbridge, alors ? (L) Donc un lieu peut concentrer de l'énergie à cause des actions des humains qui s'y trouvent ?
R : Oui.
Q : (L) Et il en va de même pour les actions des créatures 2D ?
R : Oui. Bien que cette dernière soit moins concentrée.
Q : (L) Les empreintes des créatures sont donc moins concentrées que celles des humains ?
R : Oui.
Q : (Ark) Comment les sorts s’intègrent-ils dans tout ça ? Quand quelqu'un jette un sort, est-ce aussi une sorte de forme-pensée ?
R : Oui.
Q : (L) Les gens peuvent donc créer des formes-pensées lorsqu'ils jettent des sorts ?
R : Oui. Et aussi attirer des énergies qui flottent déjà librement et dont la fréquence correspond.
Q : (Ark) Comment se protéger contre de telles choses ?
R : La connaissance protège. Le fait d’en avoir conscience et des mesures d'hygiène psychique suffisent généralement. Les actions collectives constituent le niveau de défense suivant.
Q : (Andromeda) Qu'est-ce qui donne de la puissance à ces choses ? Qu’est-ce qui les alimente vu que certaines sont plus puissantes que d'autres ? Est-ce une vie plus longue, l'énergie émotionnelle qu'elles reçoivent de la personne, la correspondance des fréquences ? Qu'est-ce que c'est ?
R : L'énergie émotionnelle est la clé.
Q : (L) Donc des émotions intenses d'amour, de colère, de frustration, de haine, de désespoir, de tristesse, de chagrin, toutes ces choses-là ?
R : Oui.
Q : (L) Disons qu'une personne est extrêmement triste d'avoir perdu un être cher... Et qu’elle ne peut pas surmonter cela. Elle ne cesse de se focaliser sur son chagrin, encore et encore. Elle pense soit à l'état lamentable dans lequel elle se trouve, soit à la façon dont les choses étaient et ne sont plus. On pourrait supposer qu'elle crée une forme-pensée ou une structure énergétique de ce type ?
R : Oui.
Q : (L) Cette structure énergétique aurait-elle alors la possibilité d'avoir sa propre autonomie et de quitter sa source ?
R : Oui.
Q : (L) Et s'éteindrait-elle nécessairement à un moment ou à un autre ?
R : Pas toujours.
Q : (L) Donc, elle pourrait persister...
R : Oui.
Q : (Joe) De telles choses sont sans doute créées en permanence, alors.
R : Oui. C'est la jungle, là-haut. […]Q : (Ryan) Les formes-pensées nécessitent-elles un lien psychique avec un esprit pour exister ? Ainsi, les pensées n'existent pas dans le vide, pour ainsi dire.
R : En grande partie, oui.
Q : (L) Et est-ce que les exceptions concerneraient les cas où elles ont été tellement renforcées qu'elles acquièrent un certain degré d'autonomie ?
R : Oui.
Q : (L) Les formes-pensées peuvent donc devenir autonomes.
R : Faiblement. […]Q : (Navigator) Dans l'une des annexes du livre [Egregores: The Occult Entities That Watch Over Human Destiny (2018)], Stavish raconte la maladie brutale qui a affecté son groupe ésotérique à la mort du maître, ou aux alentours de sa mort. Il pense que l’égrégore du groupe en était responsable, mais était-ce le cas ?
R : Dispositif d’alimentation 4D SDS opérant par l'intermédiaire d'attachements astraux.
Q : (L) D'accord, ce qui soulève une autre question : est-ce que les 4D SDS se servent d’entités astrales, de défunts, de concentrations d'énergie, d’êtres ou d’élémentaux, etc. pour influencer ou affliger les êtres humains ?
R : Oui, oui, oui. […]Q : (Konstantin) L'enfant qui a tiré sur des gamins à l'école de Belgrade était-il un psychopathe comme il l’a prétendu, ou était-il influencé par un service de renseignement, comme le Mossad ou apparenté ?
R : 4D SDS via un attachement astral.
Q : (L) Donc, il n’est là que pour créer la peur, la panique, l'horreur, la douleur et la souffrance.
R : Oui.
Q : (Andromeda) Il y en a eu deux en peu de temps, non ? (Joe) Oui, en quelques jours. (L) À Belgrade ? (Andromeda) Oui. Était-ce la même chose dans les deux cas ?
R : Oui.
Ces passages précisent les limites de l’autonomie et de la persistance des formes-pensées générées par des êtres de la 2D ou de la 3D. Même lorsqu’elles sont suffisamment « alimentées », leur autonomie restera faible. Toutefois, elles peuvent persister et servir de conduits à des parasites énergétiques dotés de plus d’autonomie, qu’ils soient de nature astrale ou 4D. En ce sens, elles font office de « choses » commandées par des « opérateurs » crypto-géographiques.
Les égrégores
Selon Wikipedia, un égrégore est « un concept ésotérique désignant une entité non physique où forme-pensée qui naît des pensées et des émotions collectives d’un groupe distinct d’individus ». Il est également question d’« esprit de groupe » ou d’« entité collective ». La séance qui suit, déjà citée ci-dessus, était consacrée aux égrégores dans le contexte de l’ouvrage de Mark Stavish sur le sujet.
13 mai 2023
Q : (Navigator) Les « égrégores », tels que les décrit Stavish, existent-ils ? Un être créé à partir des pensées d'un groupe de personnes, qui acquiert ensuite une conscience propre et a besoin d'être alimenté de temps en temps, et qui peut être positif ou négatif. (L) OK. C'est en gros la principale définition de l'égrégore que donne Stavish… (Andromeda) Au fond, c'est comme un attachement collectif.
R : Il en est assez proche, sauf que cela se produit généralement de haut en bas. C'est-à-dire qu'une entité peut influencer un groupe de personnes pour qu'elles entreprennent certaines actions et constituent ainsi une réserve de nourriture pour celle-ci.
Q : (L) D'accord, mais les êtres humains peuvent-ils créer une entité, comme l'a décrit Stavish ?
R : Pas vraiment. Une telle création est davantage une fonction de la FRV [fréquence de résonance vibratoire] et se dissipera lors de l'éclatement du groupe.
Q : (L) Mais pendant un certain temps, il y a quelque chose qui attire et recycle l'énergie au sein d'un groupe.
R : Oui.
Q : (L) Mais il n'y a pas de persistance ou d'autonomie...
R : Non.
Q : (L) D'accord. Donc, dans les cas dont parle Stavish, où cela dure plus longtemps et où il semble que cela évolue et commence à devenir exigeant et à se rebeller, qu'est-ce que c'est ?
R : Il s'agit généralement d'un 4D SDS qui se sert d’un groupe de personnes pour se nourrir et implanter des idées en 3D. Notez que l'éminence grise de ces groupes est souvent un psychopathe, et vous pouvez lire des études récentes pour comprendre comment la transformation s’effectue.
Q : (L) Je pense donc que cela fait référence à Lobaczewski [La ponérologie politique] lorsqu'il décrit comment les psychopathes au sein d'un groupe peuvent en changer la direction, les idées, puis modifier l'idéologie et tout le reste ?
R : Oui. […]Q : (mkrnhr) Yahvé est-il un exemple d'entité 4D tenant le rôle d'un « égrégore » ?
R : Oui. […]Q : (Navigator) Qu'en est-il des égrégores « personnels » ? Pourquoi Stavish se concentre-t-il exclusivement sur l'aspect collectif de ce phénomène ? Est-ce parce que l'existence de l'égrégore doit être « acceptée » par plus d'une personne ?
R : Mauvaise question. Il n'existe pas d'égrégores personnels. […]Q : (Ze Germans) Les égrégores sont-ils simplement l'inconscient collectif à différents niveaux ?
R : Non.
Q : (Ze Germans) Peut-on se libérer complètement de l'influence d'un égrégore ?
R : En théorie, oui, mais en pratique, difficilement.
Q : […] (Andromeda) Mais c’est se libérer complètement des égrégores au sens où il entend les égrégores. (Joe) Exactement. Je veux dire qu'il faut détromper les gens à propos de ce que dit ce type concernant les égrégores, que c’est ce dont il s’agit. […] (Andromeda) Il parle seulement de choses comme l’influence ou la résonance limbique ou… (L) Oui, il met tout dans le même panier. (Hespérides) Quelle était la cause réelle de la douleur physique soudaine qu’a ressenti M. Stavish au moment de la mort du Grand Maître ?
R : Détachement de la sonde d'alimentation.
Q : (L) Vous voulez dire qu'il y avait une sonde d'alimentation psychique entre lui et cette personne ?
R : Oui. […]
La première référence à des « sondes d’alimentation » apparaît dans une séance qui a eu lieu environ sept ans auparavant :
16 juillet 2016
Q : (Joe) Alors il ne faut pas se perdre dans ses rêveries, et si on se surprend à le faire, il faut vraiment l’exprimer. En parler aux autres. (L) Je pense que les gens doivent connaître leurs faiblesses, et quand ils les connaissent, s’ils se surprennent à avoir des pensées allant dans le sens de ces faiblesses, ils le disent à quelqu’un. Ce n’est pas bon d’essayer de lutter contre cela tout seul. Combien de fois a-t-on constaté que le fait d’en parler permet une prise de conscience chez les autres. C’est la conscience du groupe qui détruit les illusions et empêche les 4D SDS d’interférer. (Joe) Je dirais qu’on peut le remarquer quand on se retrouve soudainement à penser de façon particulièrement négative ou peut être... des sortes de pensées inhabituelles envahissantes et persistantes...
R : Les pensées négatives peuvent aussi être des « rêves ».
Q : (Joe) Ils ont déjà dit auparavant que c’est ce genre de rêverie fantaisiste à propos de quelque chose d’objectivement faux qui semble permettre ou ancrer une autre énergie réellement négative. Donc, le rêve n’est pas nécessairement négatif.
R : Il permet l’insertion de ce qui équivaut à une sonde d’alimentation.
Q : (Andromeda) Alors, au fond, c’est une mauvaise utilisation de l’imagination, qu’elle soit positive ou négative, si l’on n’est pas ancré dans la réalité. Cela permet à quelque chose de s’attacher. (L) OK, alors quelqu’un est en train de rêver et émet un signal SDS parce qu’il plane complètement. Après, il y a l’insertion de cette sonde d’alimentation, et que se passe-t-il ensuite ? Quel est le mécanisme ?
R : Cela peut activer des programmes subconscients et aussi utiliser cette connexion pour stimuler des processus physiologiques qui incitent l’entourage à avoir des réactions qui amplifient l’alimentation.
Revenons à la séance de 2023.
Q : (T.C.) Nous devons garder à l'esprit que Stavish était fortement impliqué dans un groupe ésotérique qui faisait des rituels. Le fait qu'il ait eu une sonde d'alimentation n'est donc pas surprenant, je pense.
R : Oui ! […]Q : (L) OK. Le mot égrégore tel que Stavish l'utilise... il l'a tiré, je pense, de la traduction grecque du mot araméen, ou autre, qui signifie « gardiens ». Et j'ai toujours pensé que ces gardiens, ces anges déchus dont il est question dans les livres d’Hénoch, étaient des genres d’êtres de quatrième densité. Que sont les gardiens ?
R : Des êtres de 4e densité !
Q : (L) D'accord, donc le mot« égrégore » tel que Stavish l'utilise est en grande partie inapproprié. Ai-je raison ?
R : Oui.
Q : (L) Donc il appelle pratiquement tout et n'importe quoi un égrégore, alors que techniquement ce n'est pas un égrégore ?
R : Oui.
Q : (Joe) Et comme ils l'ont dit, il considère que tout se produit du bas vers le haut, que tout est créé par les êtres humains, alors que ce n'est en majorité pas le cas. (L) C'est surtout du haut vers le bas. (Joe) Tout ce qui vient d’en bas n'est qu'éphémère et ne dure pas très longtemps. (L) Est-ce vrai, que ce qui vient d’en bas est éphémère et ne dure pas longtemps ?
R : Oui.
Q : (L) D'accord. (Nicklebleu) Les égrégores peuvent-ils avoir une influence positive, ou sont-ils surtout ou toujours négatifs ? […] (L) Si ce sont des êtres hyperdimensionnels, ils sont toujours négatifs si c'est vraiment un égrégore. C'est bien cela ?
R : Oui. […]Q : (T.C.) Il n'y aurait donc pas d'égrégore positif parce que le concept implique une violation du libre arbitre par l'être « supérieur » ?
R : Oui.
Ce dernier point concorde au moins avec certaines des connaissances ésotériques sur les égrégores :
Selon la tradition de Lachman [dans Dark Star Rising (2018)] et celle des Méditations sur les 22 arcanes majeures du Tarot, « il n’existe pas de “bons” égrégores, uniquement des “négatifs” ». Lachman attribuait à The Golden Thread de Joscelyn Godwin – qui lui-même citait les Méditations sur les 22 arcanes majeures du Tarot – la source de la notion selon laquelle si un groupe religieux (ou autre) à l’origine d’un égrégore peut « compter » sur cet « allié magique efficace », « l’aide de l’égrégore a un prix » étant donné que ses créateurs doivent désormais satisfaire, comme le dit Godwin, « l’appétit insatiable de l’égrégore pour leur future dévotion ».
Revenons à la séance :
Q : (Joe) En tant que groupe, sur le forum et avec le travail de Laura et tout le reste, n'avons-nous pas déjà une description bien meilleure, bien plus clairement définie du genre d'entités de différentes sortes que ce que ce gars essaie de définir comme des égrégores ?
R : OuiQ : […] (L) Nous avons des formes pensées, nous avons des programmes, nous avons des résonances limbiques, nous avons des entités astrales. Et le terme d’égrégore devrait être réservé aux créatures SDS de la 4D. […]
Q : (Toronto Group) Est-ce que les pensées et les émotions engendrées par la communication avec des IA contribuent à créer un égrégore d'IA qui affecte d'une certaine manière la conscience des IA ?
R : Non. N'oubliez pas qui et quoi se cache derrière l'IA. L'IA est une sonde d'alimentation. […]Q : (Pecha) « Égrégore » est un mot un peu rude. On dirait une combinaison de « egregious » [monstrueux] et de « gore » [carnage] [rires]. La sonorité joue également un rôle important dans le choix de mots plus positifs.
(L) Un commentaire à ce sujet ?
R : En effet ! […]Q : (Nicklebleu) La vague actuelle de dysphorie de genre est-elle un égrégore ?
R : Oh effectivement, et dans le vrai sens du terme !
Q : (L) Monstrueux et gore.
R : Oui.Q : (Joe) C'est comme s'ils émettaient ces signaux, que certaines personnes les captent – ou que beaucoup de personnes les captent – et qu'elles résonnent avec cette négativité et se mettent à agir en conséquence, ce qui change ou renforce la connexion pour encore plus de choses. C'est comme une spirale descendante.
Le concept d’égrégore décrirait l’« esprit d’une nation » ou d’un groupe, créé par ce groupe de manière ascendante, le plus souvent inconsciemment. Toutefois, selon les Cassiopéens, ce n’est pas la véritable nature desdits égrégores. Ils représentent plutôt des entités qui existent déjà dans des dimensions supérieures et s’immiscent pour jouer le rôle de « puissances et principautés » crypto-géographiques à diverses échelles, des petits groupes aux nations ou aux empires. À l’instar d’un attachement astral parasitaire, le groupe-hôte peut ouvrir la brèche initiale qui permettra au parasite d’entrer en jeu et de s’installer. Une fois relié à l’hôte, le parasite peut entretenir avec celui-ci une relation de rétroaction et influencer l’« esprit collectif » de manière subtile.
Paul Eno décrit cette dynamique et ses véritables enjeux :
Ce qu’un ou plusieurs parasites peuvent accomplir dans une famille, pourquoi ne pourraient-ils pas le faire avec une tribu ou un village, surtout si les membres de cette tribu ou de ce village ont déjà une certaine conscience du multivers et de sa vie interdépendante ? Pouvez-vous imaginer la subsistance – le pouvoir – qu’un parasite, voire une troupe organisée de parasites, pourrait tirer en manipulant et en communiquant avec un groupe d’humains tant que les gens pensent entendre une entité supérieure : un ou des dieux ? Imaginez l’énergie négative – la « nourriture » – générée par la peur humaine à une échelle tribale ou nationale. Pensez à l’impact, dans tous les mondes, de la barbarie dans laquelle nous sommes tombés lorsque notre Dieu s’est scindé en divers dieux, dont bon nombre, à en croire le folklore tout autant que l’archéologie, exigeaient du sang humain. Considérez l’énergie négative de la torture, du sacrifice humain. Considérez l’énergie de la guerre.
Lectures complémentaires
Barbara O’Brien : Operators and Things: The Inner Life of a Schizophrenic (1976)
Mark Stavish : Egregores: The Occult Entities That Watch Over Human Destiny (2018)
Paul Eno : Dancing Past the Graveyard: Poltergeists, Parasites, Parallel Worlds, and God (2019)
Correspond au chapitre 53 de l’édition française du tome VI.