Dans The NASA Conspiracies (2011), Nick Redfern relate deux témoignages contenant plusieurs caractéristiques typiques des transfenestrés relevées dans deux de nos articles précédents. Desiree Shaw, la fille de Frank Shaw (qui était archiviste au Centre spatial Johnson de la NASA) lui a raconté l’étrange rencontre qu’a vécue son père au Centre en 1986 :
Ce soir-là, alors qu’il marchait jusqu’à sa voiture, il avait été extrêmement terrifié lorsqu’il avait aperçu une immense silhouette humanoïde totalement noire perchée sur un bâtiment voisin. Ses épaules et son dos semblaient enveloppés dans une large cape laissant dépasser deux énormes appendices en forme d’aile de chaque côté. […] Shaw avait eu la nette impression que la bête se délectait d’avoir été remarquée et tirait même une sorte de malin plaisir pervers à avoir terrorisé Shaw au plus profond de son être. Figé et en proie à une peur extrême, Shaw avait seulement pu rester planté là et la fixer.
Plus tard, un supérieur lui avait appris que ce n’était pas le premier cas de ce genre.
En effet, un dossier confidentiel sur le sujet aurait été ouvert quelques mois plus tôt, principalement parce qu’à l’endroit même où il avait aperçu le monstre ailé, les cadavres de deux bergers allemands horriblement mutilés avaient été retrouvés, leurs corps ayant été vidés d’une quantité significative de sang.
Un jour, au radiotélescope Arecibo de Porto Rico (célèbre pour ses chupacabras), Frank Drake a dû enquêter sur le rapport d’un garde ayant signalé avoir vu « un homme d’apparence sinistre vêtu d’une cape noire » marcher dans le périmètre. Le garde avait pensé qu’il s’agissait d’un vampire étant donné qu’« une vache avait été retrouvée morte dans une ferme du coin, le corps totalement exsangue ».
Comme dans ces exemples, bon nombre des transfenestrés évoqués dans les articles précédents sont aperçus de manière relativement sporadique ou seulement sur une période assez courte. Certains semblent même être des « cas uniques ». Mais d’autres cryptides sont là depuis beaucoup plus longtemps et sont observés bien plus régulièrement. Ainsi, les deux plus célèbres d’entre eux, le monstre du Loch Ness et le Bigfoot, font l’objet de témoignages depuis des siècles, des variantes du Bigfoot ayant été observées dans le monde entier. Curieusement, les C’s ne qualifient ni l’un ni l’autre de transfenestré, ce qui suggère que s’ils peuvent partager certaines caractéristiques avec les transfenestrés, d’autres les en différencient dans une certaine mesure.
Le monstre du Loch Ness
23 octobre 1994
Q : (L) [Un de mes enfants] voudrait savoir ce qu’est le monstre du Loch Ness ?
R : Serpent. 12 mètres de long en moyenne. Il y en a 51 dans le lac. Ils vivent dans un système de cavernes immergées et sont les survivants de temps pré-cataclysmiques.
Q : (L) Existe-t-il d’énormes monstres au fond de l’océan ?
R : Calamar géant d’environ 300 mètres de long. Ils sont environ 20 000, plus ou moins.
Q : (L) Reste-t-il des dinosaures dans les jungles d’Afrique ou d’Amérique du Sud ?
R : Non.
13 mars 2021
Q : (Joe) […] Comment se fait-il que le monstre du Loch Ness et d’autres créatures similaires dont on dit qu’elles existent – et dont les C’s disent qu’elles existent – n’ont jamais été observés et attestés comme les autres animaux qui vivent sur cette planète ? (Artemis) N’ont-ils pas dit qu’elles étaient déphasées par rapport à notre réalité ou quelque chose comme ça ?
R : Transdimensionnel.
Q : (Artemis) Elles sont là, mais elles ne sont pas là. (L) Est-ce que c’est la fréquence propre de la créature qui la fait entrer et sortir de notre réalité ?
R : Oui
Q : (L) Est-ce qu’elle vit dans une sorte de distorsion temporelle ou quelque chose comme ça ?
R : Oui
C’est l’explication avancée par le Dr Jason Reza Jorjani dans son livre Closer Encounters (2021), où il attribue le phénomène à des distorsions spatio-temporelles dues à des bases d’ovnis « hyperdimensionnelles » implantées dans ces lieux.
Q : (Joe) Est-ce lié à la croyance de l’observateur ?
R : Oui
Q : (L) Un peu comme pour l’Escadrille 19, je suppose. (Joe) Eh bien, ils ont déjà dit du monstre du Loch Ness que c’était des genres de plésiosaures ayant subsisté depuis la dernière ère glaciaire. (L) Et l’environnement cosmique de la dernière ère glaciaire était probablement différent, non ? (Artemis) Est-ce qu’il y a un moyen de libérer le pauvre monstre du Loch Ness ?
R : Non
Q : (Andromeda) Est-ce qu’il mange bien ? [rires]
R : Oui
Q : (Andromeda) Qu’est-ce qu’il mange ?
R : Tout ce qu’il veut !
Q : (Joe) Il mange tout ce qu’il veut, y compris des gens ! (Andromeda) C’est ce que je me demandais. Est-ce qu’il mange des gens ? [rires] […]
R : Bouche trop petite. Essentiellement végétarien, mais pas exclusivement.
Si la première séance donne l’impression d’une espèce relique, la seconde suggère une réalité plus complexe qu’on ne pourrait le penser au premier abord, avec des caractéristiques propres aux transfenestrés. John Keel a été le premier, en 1970, à envisager que Nessie était de nature paranormale :
Nous ne pouvons exclure la possibilité que certains de nos Sagouins des marais et monstres lacustres puissent être des projections psychiques temporaires ; des manifestations énergétiques mécaniques. Ces projections pourraient revêtir n’importe quelles formes lorsqu’elles sont perçues par les sens limités de l’être humain. […] Le facteur « réflexif » […] pourrait même jouer un rôle, et il est possible que l’entité se forme à partir des images présentes dans l’esprit des témoins. Ainsi, lorsque le bon témoin (percipient) se trouve au bon endroit (« fenêtre ») au bon moment (période de « vague »), il peut se passer pratiquement n’importe quoi. Si tel est le cas, alors le percipient voit réellement ce qu’il décrira ultérieurement. (The Complete Guide to Mysterious Beings)
Plus récemment, Nick Redfern a consacré un ouvrage à ce sujet : Nessie! Exploring the Supernatural Origins of the Loch Ness Monster (2016). Dans un avis publié sur Amazon, William R. Hancock écrit :
Il convient aussi de souligner que l’idée de Ted Holyday [dans son livre 1973, The Dragon and the Disc: An Investigation into the Totally Fantastic] que les monstres du Ness sont « transitoires », « fantomatiques » ou « une sorte d’apparition » a été d’une certaine manière confirmée à la fin des années 1970 et 1980 par les programmes de vision à distance « Grill Flame » et « Stargate » pilotés par l’US Army Intelligence (INSCOM) sous la coordination de la CIA et de la DIA du Pentagone. Les voyants à distance de l’INSCOM se sont penchés maintes et maintes fois sur certains sujets afin d’en faire des cibles de « calibration » pour la focalisation de leurs visions. Le monstre du Loch Ness en faisait partie. Et qu’est-ce que l’INSCOM a déterminé à propos des bêtes du Loch Ness ? Qu’il ne s’agissait PAS d’entités biologiques réelles. Qu’elles semblaient être des manifestations transitoires. Qu’elle se MATÉRIALISAIENT… et se DÉMATÉRIALISAIENT. Qu’elles ne se trouvaient pas tout le temps DANS le lac (peut-être sont-elles « convoquées » à intervalles réguliers ?) Et qu’elles RESSEMBLAIENT énormément…. quand elles se trouvent SOUS leur forme d’apparition….. à des PLÉSIOSAURES, bien des gens considérant qu’il s’agit de « survivants » de l’espèce.
Le Bigfoot
Comme pour Nessie, la théorie de la plupart des chercheurs est que le Bigfoot est simplement un singe de chair et de sang ou une espèce relique. Keel pensait qu’il relevait d’au moins deux catégories différentes : un animal indéterminé ou une entité paranormale. Ce n’est que ces dix ou vingt dernières années que l’hypothèse paranormale a commencé à retenir davantage l’attention en cryptozoologie (voir les sources citées plus bas). Comme l’écrit Joshua Cutchin dans Where the Footprints End (2020) :
Les observations de Bigfoot sont truffées de ce genre de récits : entités qui disparaissent, lumières étranges, empreintes comportant trois orteils, traces qui s’arrêtent en plein milieu de champs couverts de neige ; mimétisme et métamorphoses ; hommes sauvages à l’épreuve des balles ; et même des histoires où les Bigfoot semblent davantage comparables aux poltergeists, aux fantômes, aux fées d’antan et aux sorcières qu’à des créatures vivantes.
Les Cassiopéens semblent faire allusion à une nature intermédiaire qui partagerait les caractéristiques de ces deux options. La première référence au Bigfoot s’est faite spontanément, en réponse à une question qui n’avait apparemment aucun rapport avec le sujet.
9 octobre 1994
Q : (L) Mars a-t-elle déjà été habitée ?
R : Oui.
Q : (L) Par qui ?
R : Par ceux que vous connaissez sous le nom de Sasquatch ou de Bigfoot.
Q : (L) Vivent-ils désormais sur cette planète parce que d’autres êtres les y ont apportés ?
R : Ils sont transitoires. N’habitent pas de façon permanente.
Nous parlerons de Mars dans un autre article. Dans la Loi Une, Ra prétend également que les Bigfoot sont les survivants d’une catastrophe planétaire survenue dans notre système solaire, mais sur la planète qui constitue désormais la ceinture d’astéroïdes (que l’équipe appelle « Maldek »), non sur Mars. Comme Keel, il prétend aussi qu’il existe plusieurs types de Bigfoot, l’un d’eux correspondant à sa description d’un transfenestré (c’est-à-dire une « forme-pensée ») :
27 janvier 1981
Ra : […] il y a deux races qui utilisent la forme de deuxième densité [c’est-à-dire animale, et sur Terre]. L’une est celle des entités de la sphère planétaire que vous appelez Maldek. […] Ils vivent à l’intérieur de vos passages souterrains les plus profonds, et sont connus de vous comme les « Bigfoot ». L’autre race est [destinée à offrir] des véhicules physiques adéquatement conçus [aux êtres humains] dans l’éventualité où il y aurait […] une guerre nucléaire. […] Ce sont des êtres qui existent comme des êtres de deuxième densité doués d’instinct, qui sont tenus en réserve pour former ce que vous pourriez appeler un réservoir de gènes au cas où il y aurait besoin de ces [corps]. […] Ces [corps] de la deuxième race vivent dans des forêts profondes inhabitées. Il y en a beaucoup, en divers endroits de la surface de votre planète. […] nous ne les appellerions pas Bigfoot, car ils sont éparpillés et très capables d’échapper à la détection. La première race est moins à même de prendre conscience de la proximité d’autres [êtres], mais ces êtres-là sont très capables de s’enfuir, grâce à leur compréhension technologique d’avant leurs incarnations ici. Ces entités aux yeux brillants sont les plus familières à vos peuples.
[Cette dernière phrase semble faire référence à la prétendue seconde race, mais contredit ce qui vient juste d’être dit à son sujet, qu’ils sont « très capables d’échapper à la détection ». Les yeux brillants sont très courants dans les témoignages sur les Bigfoot et s’appliqueraient donc davantage à la première ou à la troisième race, étant donné qu’il s’agit d’une caractéristique ordinaire des transfenestrés.]
Ra : […] Il y a trois types de Bigfoot, […] Nous avons décrit les deux premières. La troisième est une forme pensée.
Dans les transmissions cassiopéennes, la question de savoir si l’allure actuelle du Bigfoot correspond au corps qu’il aurait eu sur Mars reste ouverte. Selon une séance de vision à distance effectuée par Joe McMoneagle, les anciens habitants de Mars étaient des humanoïdes géants, mais ils n’étaient pas velus. Ra prétend que le type de corps revêtu par les Bigfoot résulte d’un choix karmique – qu’ils possèdent une conscience de troisième densité logée dans un corps de seconde densité afin d’atténuer la dette karmique contractée à la suite de la destruction de leur planète lors d’une guerre.
La séance cassiopéenne précédente se poursuivait avec cet échange :
Q : (L) Bon, comment font-ils pour aller et venir ?
R : Ce sont les esclaves et les « animaux de compagnie » des Lézards [c’est-à-dire les « Reptiliens » de la 4D SDS].
Q : (L) Comment le Sasquatch a-t-il atterri de Mars à ici ?
R : Amené par les Lézards, mais ils n’habitent pas sur Terre.
Si le lien entre les ovnis et le Bigfoot est réel, sans être omniprésent, il est ignoré par de nombreux ufologues et cryptozoologues. Bien que des lumières inhabituelles soient couramment associées aux observations de Bigfoot, les appareils structurés le sont bien moins. Cependant, au fil des décennies, pas mal de cas de ce genre ont été répertoriés. Ils constituent le sujet d’études du livre de 2010 du chercheur chevronné Stan Gordon, Silent Invasion: The Pennsylvania UFO-Bigfoot Casebook. Dans Where the Footprints End, Joshua Cutchin et Timothy Renner citent 15 cas de ce type où le Bigfoot est observé « à bord, ou en train de sortir ou d’entrer dans un ovni ». Certains témoins ont vu un Bigfoot être parachuté ou déposé par des lumières ou des soucoupes volantes. Cutchin écrit : « Un petit sous-ensemble de ces histoires suggère que, s’il existe effectivement un lien entre les Bigfoot et les ovnis, ces créatures sont inféodées aux ufonautes ».
Dans son livre de 1998, Alien Base, Timothy Good cite le témoignage suivant :
L’un de mes livres précédents, Alien Liaison [1991], consacre un chapitre aux événements incroyables qu’ont vécus « Jim » [Evans], ancien officier de la sûreté de l’US Air Force, sa famille et d’autres personnes sur son ranch du Colorado à partir de 1975. Ces incidents comprenaient des mutilations de bétail, des observations d’une créature de type « Bigfoot » et d’objets en forme de disque et, pour finir, une rencontre avec deux êtres quasiment humains qui semblaient être aux commandes. Cette rencontre eut lieu tard dans la nuit […] « Ils faisaient environ 1,70 m », raconta-t-il. « Ils portaient des vêtements moulants, du genre combinaison de vol, vous voyez ? »
« […] Ils avaient le teint très pâle, de grands yeux et semblaient parfaitement normaux, totalement détendus. Ils avaient des cheveux blonds [courts] et quelque chose au-dessus de la tête. Ce qui m’a le plus impressionné, c’étaient leurs yeux […] Leurs traits étaient plus fins. Ils étaient presque gracieusement efféminés [et] totalement confiants. »
Lors de cette rencontre, à l’aide d’un dispositif en forme de boîte, les êtres firent la démonstration de leur total ascendant sur la créature Bigfoot, ce qui laisse entendre que ces créatures, qu’elles soient originaires de la Terre ou non, sont utilisées pour des rôles subalternes.
Dans Glimpses of Other Realities Vol. 1 (1993), Linda Moulton Howe a publié ce témoignage de 1983 de Ron et Paula Watson de Mount Vernon, dans le Missouri :
Intrigués par des éclairs argentés brillants venant d’un pâturage de l’autre côté de la route, un couple de fermiers alla chercher une paire de jumelles. Ils furent interloqués de voir deux petits humanoïdes portant des vêtements argentés qui semblaient « passer » les mains sur une vache noire immobile couchée sur le côté. Leurs mains accomplissaient de drôles de mouvements saccadés et subitement, la vache s’éleva dans les airs et flotta avec les êtres jusqu’à un objet argenté en forme de cône posé non loin de là. La surface de l'objet était polie comme un miroir et reflétait tout ce qui l'entourait. Un grand personnage reptilien aux yeux brillants fendus par une pupille verticale comme celle des serpents se tenait à côté d’une rampe sortant de l’objet. Une créature velue plus grande et plus massive ressemblant à un Bigfoot se tenait de l’autre côté de l’engin ; elle avait des yeux verts et ronds également fendus par une pupille verticale jaune. Dès que l’être entra dans l’objet avec la vache noire, celui-ci disparut.
Redfern (2010) relaie aussi l’histoire de Bruce Weaver : son grand-père lui aurait parlé d’un document de la base aérienne Brooks exposant la récupération et l’analyse du corps d’un étrange humanoïde découvert dans les bois situés près du centre de recherches John H. Glenn lors d’une période d’intenses manifestations de PAN (des petites sphères lumineuses très rapides). D’après la description, il s’agissait d’un humanoïde de type Bigfoot : 2,80 m, musculature développée, petits poils drus et bruns. Selon l’autopsie, la créature avait 32 dents, des cordes vocales semblables à celle de l’homme (il existe de nombreux témoignages où le Bigfoot imite des cris d’animaux ou des voix humaines – voir plus loin), et l’intérieur de son avant-bras gauche comportait « une sorte de petit dispositif métallique qui, pour les médecins spécialistes de la NASA, était très probablement un type de balise et/ou de transmetteur extrêmement perfectionné ».
Q : (L) Pourquoi le Sasquatch a-t-il été observé dans des endroits reculés au cours de l’histoire ?
R : Mis là pour de menues tâches d’esclave.
Q : (L) Cela veut-il dire qu’à chaque fois qu’un Sasquatch est observé, il y a un Lézard à proximité ?
R : Non.
Q : (L) Quelles menues tâches peuvent-ils faire ?
R : Collecte d’échantillons.
Plusieurs témoignages recueillis par Cutchin illustrent ce fait. Dans l’un d’entre eux, deux Bigfoot sont sortis d’un ovni rougeoyant qui avait atterri au sommet d’une colline à Atascadero, en Californie, en 1993. Ces Bigfoot ont été vus en train « de prendre des échantillons de sol avant que l’engin ne se volatilise dans le ciel ».
Dans deux autres témoignages, des Bigfoot ont enlevé des enfants et les ont emmenés à bord de leur appareil respectif : « En juin 1979, un témoin de Washington se souvient d’un souvenir d’enfance où il avait été emmené à bord d’un engin par de grands hominidés poilus sous la supervision constante d’extraterrestres plus petits ». En Ontario, en 1969, deux enfants de 14 ans ont prétendu qu’un Bigfoot les avait empoignés et emmenés à bord d’une soucoupe où des êtres plus petits les avaient examinés et leur avaient posé un implant. « Pendant tout ce temps, leur ravisseur avait observé, assis sur un siège, des fils reliant sa tête chevelue à une machine attenante ».
Dans The Brimstone Deceit, Cutchin écrit : « Une chose est sûre : dans le monde entier, des légendes parlent d’hommes sauvages gigantesques et hirsutes qui sentent mauvais et adorent enlever des femmes et manger de la chair humaine ». Dans Footprints, il ajoute : « partout dans le monde, des hominidés velus auraient tué tous les types d’animaux de ferme imaginables » ; ils sont également connus pour avoir de très mauvaises relations avec les chiens.
Q : (L) Pourquoi tous ceux qui ont déjà rencontré un Sasquatch mentionnent-ils leur odeur infecte ? Pourquoi sentent-ils mauvais ?
R : Fonctions organiques.
Q : (L) Qu’ont de particulier ces fonctions organiques pour être malodorantes ?
R : Sueur.
Comme le dit si bien John Keel dans The Complete Guide : « Pour l’heure, nous pouvons seulement en conclure que l’Abominable homme des neiges n’utilise pas le bon savon ».
Dans son livre The Brimstone Deceit: An In-Depth Examination of Supernatural Scents, Otherworldly Odors, and Monstrous Miasmas (2016), Cutchin indique que la puanteur des Bigfoot est très couramment signalée, même si elle n’est pas mentionnée dans toutes les observations. Toutefois, les descriptions varient grandement, le seul point commun étant que l’odeur nauséabonde est particulièrement insupportable. Les effluves décrits sont comparées aux odeurs « de chien mouillé, d’urine, de moufette, d’excréments ou de fumier, de poubelles, de chou, de musc, de sueur, de transpiration et, naturellement, de soufre. […] La majeure partie de ces émanations relèvent de la catégorie plus générale des « odeurs de décomposition », même si l’on pourrait objecter que le véritable point commun est la présence de soufre ». Certaines descriptions ne manquent pas d’humour. Voici un échantillon des qualificatifs utilisés par des témoins dans le livre de Cutchin :
Bouse de vache et moufette ; un mélange d’œufs pourris, de patates moisies et d’urine ; poisson pourri et excréments humains, « mais en bien pire » ; musc de carcajou, transpiration et ordures en décomposition ; vomi, excréments, sueur, et viande avariée ; une odeur de vieux cheval ou de poubelles nauséabondes ; une odeur rance, putride, comme de la vieille urine ; une effroyable senteur âcre d’ammoniac et de transpiration ; une combinaison de moufette et d’égouts ; moitié poubelles, moitié eau de Cologne musquée ; « essence de casier de gym n°3 » ; effluve de vestiaire ; un mélange de latrines, de vieille sueur et de cadavre laissé pendant une semaine en plein soleil ; un homme sale qui sent la sueur et n’a pas pris de bain depuis plusieurs années ; un relent de déchets qui se consument et de sueur d’une centaine d’équipes de foot ; une méchante odeur de transpiration, comme si quelqu’un n’avait jamais utilisé de déodorant et avait sué pendant des jours ; un genre d’odeur d’urine musquée et de cheveux brûlés ; des œufs pourris mélangés avec des eaux usées et du soufre ; la plus forte odeur corporelle masculine que j’ai jamais sentie ; un pet immonde.
La puanteur est souvent si forte que les yeux en pleurent ou qu’elle provoque un haut-le-cœur voire des vomissements ; elle peut aussi persister longtemps. Elle est également unique : « Il a une odeur qui lui est propre ». Un médecin a déclaré n’avoir jamais rien senti d’équivalent.
Les chercheurs qui enquêtent sur le Bigfoot ont avancé plusieurs causes possibles pour expliquer cette odeur que Cutchin catégorisent en facteurs endogène/exogène et intentionnel/non intentionnel. La transpiration serait un exemple de cause endogène non intentionnelle. Comme le souligne Cutchin, chaque hypothèse est « suffisamment étayée ». Nous reparlerons de l’odeur des Bigfoot un peu plus loin.
19 novembre 1994
Q : (L) Dans l’affaire Ann Haywood – décrite comme un cas de possession ou d’obsession démoniaque –, qui ou que sont les êtres qui tourmentent cette femme et sa famille ?
R : Anomalies énergétiques de section « B » de 3e densité identiques aux « poltergeists ».
Q : (L) Le livre The Haunted, sur la famille Smurl, évoque une multitude de phénomènes qui se seraient produits dans leur maison, dont l’apparition d’une créature de type Bigfoot. Quelle est la source de ces phénomènes, dans ce cas précis ?
R : Idem.
L’idée d’une anomalie énergétique de troisième densité (c’est-à-dire humaine) sera abordée dans une autre publication sur les fantômes, les poltergeists et autres phénomènes du même type. Cependant, en ce qui concerne le Bigfoot, Cutchin fait remarquer dans ses travaux que les témoignages dits de « catégorie B » (selon la classification du BFRO) pourraient être trompeurs. Ces témoignages sont catégorisés de cette façon car ils présentent certaines caractéristiques des observations de Bigfoot (tels que des coups de bâton, des jets de pierre, des vocalisations, des odeurs, etc.) sans qu’un Bigfoot ne soit réellement aperçu. Toutefois, ces caractéristiques sont toutes typiques des poltergeists, la seule différence étant que les phénomènes de poltergeists se produisent généralement dans une maison, tandis que les phénomènes de « catégorie B » se produisent à l’extérieur, habituellement dans des forêts. C’est pourquoi Cutchin propose de surnommer ce phénomène wildnisgeist, autrement dit un poltergeist sauvage.
13 mai 1995
Q : (L) Susan a vécu une situation que j’ai connue par le passé. Elle perçoit une présence nébuleuse dans sa chambre. Quelle est la source de cette présence, cette brume ?
R : « Code » d’identification d’entité.
Q : (L) Et de quelle sorte d’entité s’agit-il ?
R : Similaire à Yéti sous-linéaire.
Q : (T) Que veut dire sous-linéaire ?
R : Brouillage de l’identificateur du mécanisme de channeling.
Q : (T) Parlons-nous de cryptage là ?
R : Pas loin.
21 octobre 1995
Q : (L) Il y avait 5 humains à l’intérieur [d’un ovni qui se serait écrasé près de Roswell le 1er juillet 1947] ? [...] Pourquoi des humains se trouvaient-ils dans le vaisseau ?
R : Spécimens extraits à des fins d’études, deux de type Bigfoot.
15 juillet 2000
Q : Maintenant, dans ce second accident [à Roswell] où vous avez dit qu’il y avait deux humains de type Bigfoot : les Bigfoot étaient-ils également morts ?
R : Oui.
28 novembre 2009
Q : (A*) Puis-je poser une mini-question ? Quand L* était là, celle avec les lunettes, elle a dit avoir entendu un cri métallique à l’extérieur de sa maison. Qu’est-ce qui criait à l’extérieur de sa maison ?
R : Yéti.
Q : (L) As-tu fini de regarder ces émissions d’Arthur Clark ? Il y en a une où ils parlent d’un yéti — Bigfoot — et il y a un gars qui en a enregistré un. C’est la chose la plus effrayante qui soit !
L’épisode est disponible ci-dessous, l’enregistrement se trouvant aux alentours de la quinzième minute.
Ron Morehead et Al Berry ont également enregistré des vocalisations de Bigfoot (les « Sierra Sounds ») dans les années 1970. Ces sons sont également présentés dans le documentaire de 2019 de David Paulides, Missing 411: The Hunted.
29 août 2015
Q : (Galatea) Puis-je poser une question ? Certains disent qu'un tas de créatures transdimensionnelles comme le Bigfoot ou le Mothman s’en prennent aux femmes qui ont leurs règles. Est-ce que c'est vrai ?
R : Parfois, oui.
Q : (Galatea) Mais pourquoi est-ce ainsi ?
R : Prélèvement d’ovule.
Q : […] (Galatea) J'imagine qu'elles prélèvent des ovules pour faire des clones ou des trucs génétiques ?
R : C’est à peu près ça.
Dans Where the Footprints End, Timothy Renner écrit : « [Dans The Rebirth of Pan (1983), Jim] Brandon observe que les créatures bigfoot semblent dotées d’une “troublante capacité à repérer les femmes en période de menstruation” ».
23 mai 2020
Q : (L) Souvenez-vous qu’une odeur de soufre est censée accompagner le diable… et Bigfoot ! (Niall) Et les transfenestrés. (Joe) C’est une substance chimique dérivée d’un mouvement trans-densitaire ?
R : Oui
Cette réponse n’est pas totalement cohérente avec celle apportée précédemment qui reliait expressément l’odeur du Bigfoot à ses fonctions organiques, c’est-à-dire la transpiration. Néanmoins, étant donné la palette d’odeurs associées au Bigfoot, il est possible que de multiples explications soient justes et que dans le cas évoqué ici, il s’agisse d’une source exogène non intentionnelle. Dans The Brimstone Deceit, Cutchin fait la proposition suivante :
L’odeur pourrait nous indiquer quels Sasquatch sont biologiques et lesquels sont paranormaux. Il semble que des odeurs de brûlé et de soufre soient plus courantes dans les observations de Bigfoot caractérisées par une haute étrangeté. En revanche, des odeurs plus animales – ammoniac, excréments, chien mouillé – sont décelées avec des Sasquatch qui présentent des comportements de primates plus traditionnels.
Ou alors, le Bigfoot pourrait avoir le malheur d’être naturellement affublé d’une mauvaise odeur en plus de dégager une puanteur paranormale de soufre à l’occasion.
Quoi qu’il en soit, cette dernière possibilité cadre avec la théorie de Simeon Hein pour qui ces odeurs de soufre découlent d’un type de transmutation chimique qui pourrait se produire au sein de la « matière cohérente », c’est-à-dire la foudre en boule ou les étranges lumières associées aux Bigfoot et autres phénomènes paranormaux, dont les Cassiopéeens ont dit qu’il s’agissait de « portails transdimensionnels rendus manifestes » (28/05/2013).
Dans The World’s Weirdest Places (2012), Nick Redfern parle d’un transfenestré ressemblant à un chat et à un chien observé dans la forêt de Rendlesham en 1983. Selon la témoin, Jane Jennings, « Tout à coup, la bête a commencé à se déformer et à prendre une apparence éthérique et translucide avant de finir par se fondre dans le néant au milieu d’une puissante et étrange odeur de soufre ».
8 avril 2023
Q : (Ursus Minor) Combien de Bigfoot ou de Sasquatch y a-t-il aux États-Unis et au Canada de nos jours ?
R : Ils sont transdensitaires et certains vont et viennent. Mais proche de 1 000.
Comme le dit Stan Gordon dans cette interview de 2022 : « Ces choses pourraient être interdimensionnelles. […] Elles possèdent une composante physique et non-physique. Elles vont et viennent. Elles sont là et elles ne sont plus là. »
Divers
Le 8 août 2015, une question a été posée au sujet d’une prétendue photographie de l’« homme lézard » de Bishopville, en Caroline du Sud, un probable transfenestré signalé pour la première fois en 1988. Selon les Cassiopéens, la photo en question était fausse. Toutefois, ce n’est pas le cas de toutes les observations :
Q : (Heimdallr) On voulait poser une question à propos de cette récente photo d'un supposé « homme lézard » qu’une femme a prise en Caroline du Sud. Est-elle réelle, ou était-ce truqué ?
R : Truqué.
Q : (Andromeda) C'était trop net. […] (L) Dans ce cas, y a-t-il déjà eu de réelles observations là-bas ? [...]
R : Oui
Q : (L) Y en a-t-il eu récemment ?
R : Oui
Q : (L) Donc, ce n'est pas simplement un phénomène bidon ?
R : Non
Q : (L) Alors, il se passe bien quelque chose là-bas et il pourrait y avoir de vraies manifestations d’un genre ou d’un autre ?
R : Oui
Q : (L) Mais dans ce cas particulier, non. C’est bien ça ?
R : Oui
Q : (L) Donc, il se passe quelque chose là-bas, il y a de réelles observations. C'est plus que de l'énergie.
Références complémentaires
John Keel : The Complete Guide to Mysterious Beings (1970/2002)
F. W. Holiday : The Dragon and the Disc: An Investigation into the Totally Fantastic (1973)
Stan Gordon : Silent Invasion: The Pennsylvania UFO-Bigfoot Casebook (2010)
Kewaunee Lapseritis : The Sasquatch People: And Their Interdimensional Connection (2011)
Joshua Cutchin : The Brimstone Deceit: An In-Depth Examination of Supernatural Scents, Otherworldly Odors, and Monstrous Miasmas (2016)
Nick Redfern : Nessie: Exploring the Supernatural Origins of the Loch Ness Monster (2016)
Rosemary Ellen Guiley (éditeur) : « Paraphysical Bigfoot and the UFO Connection », in FATE Presents: Planet Bigfoot (2019)
Joshua Cutchin & Timothy Renner : Where the Footprints End: High Strangeness and the Bigfoot Phenomenon – Volumes I & II (2020)
Simeon Hein : Dark Matter Monsters: Cryptids, Ball Lightning, and the Science of Secret Lifeforms (2022)
Ronald Meyer & Mark Reeder : The Bigfoot Alien Connection Revisited (2022)
Documentaire : A Flash of Beauty: Paranormal Bigfoot (2023)