Le phénomène des abductions a émergé au milieu des années 1960 à partir de trois cas relatés de manière indépendante : l’enlèvement d’un homme en Autriche au début des années 1950, l’abduction d’Antônio Villas-Boas au Brésil en octobre 1957, et celle de Betty et Barney Hill aux États-Unis le 19 septembre 1961. Un journal canadien local a parlé du premier cas en 1957, le second n’a fait l’objet d’aucune publication avant 1965, et le troisième a été rendu public en détail en 1966. Grâce à ces cas, les éléments suivants ont été établis : temps manquant, induction de paralysie, procédures de reproduction et composante sexuelle.
En 1987, le folkloriste Thomas E. Bullard a publié un ouvrage qui demeure l’analyse des cas d’abduction la plus complète à ce jour : UFO Abductions: The Measure of a Mystery (vol. 1 & vol. 2). Il définit ainsi le phénomène d’abduction : « un témoin est enlevé et détenu temporairement contre son gré par des entités extraordinaires apparemment aliens, généralement à bord d’un appareil volant de conception originale et habituellement pour des objectifs qui incluent des sortes d’examens médicaux ». L’étude systématique de centaines de cas répertoriés jusqu’en 1985 lui a montré que « les histoires d’abduction présentent en réalité quantité de similitudes qui sont bien trop nombreuses pour pouvoir être expliquées par des hypothèses de canulars indépendants ou de fantasmes arbitraires ».
Ses conclusions contiennent quelques faits saillants intéressants :
« Le cas des Hill a défini le style des souvenirs d’abduction enfouis et retrouvés au moyen de l’hypnose. En réalité, remémoration spontanée ou absence totale d’amnésie caractérisent la plupart des cas, même si la majorité de ceux de grande qualité qui sont répertoriés incluent l’emploi de cette technique. Une comparaison des cas avec et sans exploration hypnotique ne montre que peu de différences significatives dans la forme et le contenu. »
« La structure interne comporte huit épisodes éventuels – enlèvement, examens, conférence, visite, voyage dans un autre monde [“souvent de nature souterraine vers un lieu situé sous terre ou sous l’eau”], théophanie, retour et répercussions. Ces huit catégories englobent tous les épisodes possibles du scénario de l’abduction, bien que leur fréquence diffère grandement, les deux premières étant courantes au contraire de la visite et de la théophanie qui sont rares. L’enlèvement, les examens et le retour possèdent une structure interne complexe qui leur est propre. »
« De cas en cas, l’ordre et la séquence des événements du scénario d’ensemble au sein des épisodes structurés demeurent extrêmement constants avec peu d’entorses à l’ordre prescrit. »
Voici une séquence typique : le sujet voit un ovni, connaît d’étranges effets environnementaux (par exemple un silence anormal), puis il est paralysé, et sa conscience est altérée d’une manière ou d’une autre. Après cette « emprise » vient l’« enlèvement » : il y a souvent perception d’un faisceau lumineux qui emporte la victime dans l’ovni. S’ensuivent les « examens » qui incluent : préparation, examen général externe, scanographie ou prise d’échantillons au moyen d’instruments, et procédures spécifiques à visée reproductive ou neurologique (dont prélèvement de sperme, d’ovules ou de fœtus et insertion d’implants). Parfois, il y a ensuite des communications télépathiques : « ces conférences concernent cinq thématiques de conversation – questionnement du témoin, explications pour satisfaire sa curiosité, attribution d’une tâche bénéfique aux entités, avertissements contre certains comportements humains ou tendances culturelles, et prophéties relatives à de futurs événements ».
Les entités délivrent souvent des messages apocalyptiques mettant en garde contre des catastrophes et des difficultés qui attendent l’humanité, mais elles donnent aussi de l’espoir et promettent le salut. Le témoin peut avoir un rôle à jouer pour sauver l’humanité ou se voir assuré par les entités qu’elles apporteront leur aide. Ces prophéties se sont invariablement révélées fausses.
Les répercussions incluent divers effets physiologiques et psychologiques à court et à long terme, par exemple « inflammation oculaire, brûlures de la peau, troubles gastro-intestinaux et traces de coupures ou de ponctions », ainsi que « cauchemars, anxiété et [résurgence de] souvenirs ». À long terme, les abductés peuvent développer des centres d’intérêt, des capacités et des valeurs inaccoutumés, et adopter par exemple un nouveau mode de vie ou d’alimentation. Des expériences paranormales surviennent aussi couramment.
À propos des ravisseurs, Bullard conclut :
« Des humains ou des monstres pilotent parfois le vaisseau, mais la majorité des occupants sont des humanoïdes ayant une grosse tête, des yeux énormes, un nez minuscule, une petite bouche, des oreilles atrophiées et une peau grise et glabre. La plupart des humanoïdes sont plus petits que la moyenne et frêles ou robustes. L’habillement réglementaire est une combinaison généralement très ajustée. »
« Une des entités fait office de chef ou d’agent de liaison qui accompagne le témoin pendant sa captivité. Ce chef semble avoir une autorité limitée ou la société alien est considérablement démocratique. Plus l’équipage est important, plus il est probable que chaque entité soit assignée à une tâche bien précise. »
« Les manières et le discours des entités sont polis et courtois en apparence, mais leur attitude amicale cache de la froideur et de l’indifférence envers les sentiments du témoin. Leurs demandes ne sont que des techniques de manipulation déguisées, et leurs comportements trahissent un empressement à accomplir leur mission rapidement et efficacement. Elles manifestent de la surprise et de l’enthousiasme face à de nouvelles découvertes, mais semblent ne pas bien comprendre les émotions humaines. »
« La relation des entités avec le témoin est relativement fuyante. Elles n’aiment pas être observées et peuvent s’arranger pour qu’il détourne le regard ou garde les yeux fermés. Les réponses aux questions et les explications avancées sont plus trompeuses qu’instructives, et les entités en révèlent le moins possible à leur sujet. »
Si les trois cas mentionnés précédemment sont officiellement les premiers, d’autres ont fini par être publiés les décennies suivantes dont certains dataient déjà des années 1920,1 bien que le phénomène « des abductions ait seulement commencé à s’intensifier en 1949 ». Sa fréquence a de nouveau bondi pendant la vague d’observations d’ovni de 1973 et s’est maintenue par la suite. Même si de nouveaux éléments ont émergé avec le temps (par exemple, les premiers cas d’abductions répétées au milieu des années 1970), les caractéristiques clés du phénomène sont restées remarquablement constantes.
En 1999, Bullard a rédigé un rapport de suivi dans lequel il a comparé des échantillons de témoignages issus de trois périodes distinctes pour évaluer leur évolution : 52 cas pour la période de 1966 à 1977 (l’année où Steven Spielberg a réalisé Rencontre du troisième type qui a introduit dans la conscience populaire l’image de l’extraterrestre filiforme), 131 cas pour celle de 1978 à 1986 (un an avant la parution de Communion de Whitley Strieber, qui a encore renforcé l’image du Gris aux grands yeux), et 254 cas pour celle de 1987 à 1996. Quels ont été les changements constatés ?
Abductés et chercheurs ont introduit de nouveaux éléments dans les scénarios : petits êtres bleus et sondes anales (Strieber), disparitions de fœtus et présentations de bébé (Hopkins), « scan mental » et tests émotionnels (Jacobs). En dépit de ces nouveaux éléments, Bullard a constaté que si environ un tiers des caractéristiques avaient un peu évolué au fil du temps (sur une période ou les trois), seules une poignée d’entre elles avaient connu un changement significatif : « En dehors de la présence de quelques cas d’influence culturelle, ces statistiques montrent surtout que les changements sont très peu nombreux et marqués ».
Ainsi, parmi les caractéristiques qui sont demeurées stables au cours de deux périodes mais pas de la troisième, « seuls les éléments en augmentation – insectoïdes (0 à 5 %), regard insistant (15 à 24 %), procédures de reproduction (26 à 41 %), missions (25 à 45%) et télépathie (environ 70 à 91 %) – attestent d’un véritablement changement de scénario ». La seule évolution corrélée avec la sortie de Rencontre du troisième type a été l’évocation de la noirceur des yeux des aliens, tendance qui s’est poursuivie (de 17 à 48 puis 71 %). La parution de Communion et d’Intruders, de Budd Hopkins, a été suivie par une légère cristallisation des caractéristiques typiques des « Gris », mais l’augmentation des pourcentages était faible et souvent dans la continuité des tendances déjà existantes. Les seules caractéristiques ayant présenté une hausse significative sont les oreilles atrophiées (de 74 à 85 puis 95 %) et l’absence de pilosité (de 82 à 84 puis 94 %). L’occurrence des « humanoïdes standards » (par exemple les Gris) est seulement passée de 65 % pour la première période à 70 % pour la troisième (celle des grands humanoïdes et des petits est restée stable).
David Jacobs a remarqué l’émergence d’une nouvelle tendance dans les années 2000 (après la dernière période étudiée par Bullard) : les « hubrides ». Cela vient étayer l’hypothèse d’une évolution du scénario d’abduction au fil des décennies. Si les procédures de reproduction et les suggestions d’hybridation étaient présentes dès le début, la fréquence de ces procédures a augmenté et au fil du temps, celles-ci ont produit des hybrides de plus en plus humains pour aboutir aux « hubrides » d’apparence totalement humaine. À supposer que le phénomène d’abduction constituait un programme, il est possible qu’il ait atteint ses dernières étapes.
Le discours actuel sur les ovnis ou les PAN néglige majoritairement le phénomène des abductions, du moins publiquement. Toutefois, les études religieuses du Pr Diana Walsh Pasulka l’ont amenée à tourner son attention vers divers types de « rencontres », et le journaliste Ross Coulthart dit que ses informateurs lui ont fortement conseillé d’étudier le sujet plus en profondeur.
L’hypnose
Un grand nombre de détails nous viennent des régressions hypnotiques effectuées sur les abductés, que ce soit pour retrouver un temps manquant (comme dans le cas des Hill) ou pour clarifier des souvenirs conscients d’abductions ou des « souvenirs écrans ». Bien que son usage ait fait l’objet de critiques, ses partisans soutiennent que cette technique est utile en dépit de ses écueils, comme par exemple la possibilité de créer de faux souvenirs. Dans Alien Investigator (1999), Tony Dodd écrit :
Même s’il a été prouvé qu’il est possible de mentir ou de fabuler sous hypnose, il existe d’importantes différences entre les personnes qui racontent une réelle abduction et celles qui inventent un scénario à partir de ce qu’elles ont lu ou entendu, comme l’a démontré une expérience réalisée en Californie en 1977. Il a été demandé à un groupe d’abductés et de non abductés de raconter sous hypnose une histoire d’enlèvement. Même si les récits imaginaires contenaient certains des éléments essentiels d’une abduction classique, des différences fondamentales entre les deux groupes ont été constatées. Les personnes se remémorant une expérience réelle se montraient agitées et bouleversées pendant la séance, mais aussi accablées par ces souvenirs après l’hypnose. Celles qui inventaient le prenaient à la légère et n’avaient aucunement l’impression d’un vécu réel après la séance.
Dans Ils marchent parmi nous (2017), David Jacobs admet que l’affabulation est potentiellement problématique, mais rappelle le constat de Bullard que nous avons évoqué :
En dépit de ces problèmes, la cohérence des détails et des récits au cours du temps a révélé une authenticité qui reste inégalée par les produits de l’imagination. Dans les cas où des chercheurs parviennent à restaurer de façon compétente les souvenirs des abductés, ils nous offrent un point de vue réaliste sur le monde extraordinaire des enlèvements extraterrestres.
Il prévient que « les récits d’abductions remémorés sans recourir à une procédure d’hypnose qualifiée ne sont pas fiables, quel que soit le degré de vigilance des abductés quant à la fidélité et à l’exactitude de leurs souvenirs ». Ils sont souvent entachés d’affabulation (souvent non intentionnelle) et de souvenirs écrans visant à obstruer les véritables événements. Quant aux questions orientées, Jacobs affirme en utiliser souvent pour tester la suggestibilité de nouveaux sujets, mais qu’il est rare de pouvoir les convaincre de modifier leur récit.
19 octobre 1994
Q : (L) Est-il vrai que lorsqu’on interroge un individu sous hypnose à propos d’un scénario d’enlèvement et qu’on lui demande d’essayer de se brancher sur les aliens… est-ce qu’on peut faire cela ?
R : Oui. L’individu est conscient à tous les niveaux et les informations que tu cherches étaient connues à l’époque. Les questions que tu poses sont simplement un accès à de l’information qui se trouve déjà à un certain niveau de conscience. Budd Hopkins et David Jacobs sont trop rigides.
Dodd décrit le même genre de situation qu’il interprète comme un contact télépathique en direct :
Lorsque j’interroge les abductés sous hypnose, il se passe parfois quelque chose de vraiment extraordinaire : je me retrouve en train de parler non pas avec eux, mais avec leurs ravisseurs. À travers leur bouche me parviennent les mots et messages des aliens qui les surveillent et sont manifestement capables d’être présents à tout moment. […] Cela n’arrive pas souvent.
A contrario, Jacobs écrit : « Habituellement, ces récits [de messages reçus des aliens] procèdent de questions orientées, et/ou de la pratique bizarre de demander aux abductés de questionner les extraterrestres, comme si l’abduction se produisait au même moment. Cela signale directement une affabulation, et les sujets coopèrent à leur insu. Les informations recueillies à travers ce type de questionnement sont invalides et discréditent la recherche rigoureuse. »
Dans cette présentation, Karla Turner déclare que Jacobs admet avoir exclu 17 cas dans son premier livre consacré aux abductions parce qu’ils ne « répondaient pas au modèle » (Hopkins « conserve » aussi des données). La rigidité de Jacobs est perceptible dans ses ouvrages qui constituent néanmoins des ressources appréciables. Par exemple, il écrit : « Occasionnellement, j’entends quelque chose de nouveau qui peut faire avancer ma connaissance. Je suis généralement sceptique sur ces témoignages, et je ne reconnais pas le statut de preuve à ces informations jusqu’à ce que d’autres abductés, sans qu’ils aient connaissance du témoignage précédent, rapportent la même chose. J’attends qu’émerge un schéma. »
Le synopsis de l’abduction typique le plus récent que fournit Jacobs inclut les détails suivants (notez l’absence des éléments plus rares comme le voyage dans un autre monde et la théophanie) : avant l’abduction, les abductés sont « tranquillisés » neurologiquement, et les témoins sont « désactivés » ; habituellement, ils sont seuls ou dans un endroit relativement isolé ; durant toute l’abduction, ils sont « sous contrôle mental total » ; ils sont transportés à bord d’un ovni par une source lumineuse ; s’ensuivent des procédures physiques, mentales et reproductives avec inspection du système nerveux et des fonctions corporelles des abductés ; des implants sont insérés (le plus souvent par la fosse nasale, le canal lacrymal ou le tympan) ; mobilisation neurale pour « regarder » ce que l’abducté a fait récemment ; prélèvement de sperme et d’ovules (après avoir stimulé l’orgasme mécaniquement ou par un viol) ; implantation d’ovules fécondés ; extraction de fœtus et placement dans des cuves de gestation ; présentation d’hybrides et interaction avec eux ; missions pour le « Changement » à venir ; retour avec temps manquant.
8 juillet 1995
Q : (L) Il se produit en ce moment un phénomène où beaucoup de gens ont accusé leurs parents d’abus sexuels pendant leur enfance, faits qui se sont plus tard révélés être faux, ce qui a causé un tas de problèmes. Ça a entraîné une polémique au sujet de la pratique de l’hypnose…
R : Notions préconçues de la part de thérapeutes partiaux, c.-à-d. usage impropre du pouvoir de suggestion.
Q : (L) Cela a entraîné pas mal de conjectures sur le fait que tous les souvenirs d’abduction sont de faux souvenirs et que l’hypnose en soi est, en général, une technique inutile ou viciée. [...] Est-il possible que certaines personnes pensent à tort avoir été abductées ?
R : Oui.
Q : (L) Est-il possible pour un thérapeute d’implanter ces idées dans l’esprit de quelqu’un grâce à l’hypnose et de leur faire…
R : Oui. [...]
Q : (L) Mais la question qui se pose ensuite c’est s’il y a des personnes qui ont été abductées qui pensent avoir subi des sévices ?
R : Toutes les combinaisons existent.
Q : […] (T) Ça dépend du thérapeute et de ses croyances quant à l’issue de la thérapie… [...]
R : Non. Dépend des actions du thérapeute, pas des croyances.
28 août 1999
Q : La méthodologie qu’utilise Barbara Bartholic pour éliminer les souvenirs écrans est-elle valable, ou son approche est-elle susceptible de créer des souvenirs qui n’existent pas ?
R : Les deux.
Turner et Rice citent les propos de Bartholic :
En travaillant avec autant de gens, j’ai découvert que des souvenirs écrans ont été implantés chez la plupart des abductés. Ces programmes sont installés afin que les réminiscences qu’ils pourraient avoir ne soient pas perturbantes. La personne peut se rappeler avoir été emmenée à bord d’un vaisseau pour subir un examen physique. Elle peut avoir l’impression d’avoir été examinée sans être blessée et que ce qui lui a été fait l’était pour le bien de toutes les parties concernées. […] Mais très souvent, je découvre une autre histoire en dessous. Et si on franchit cet écran, ce qui s’est vraiment passé se révèle. Quand les gens percent cet écran et voient la vérité, ils sont en général sous le choc et terrifiés.
Elle fait observer que Rice était extrêmement doué pour percer les écrans ; ce processus d’ordinaire long et fastidieux lui venait rapidement et naturellement. Elle y parvenait en lui disant simplement au cours de la régression : « Dis-moi la vérité sur ce qui se passe. Enlève toutes les œillères et tous les voiles trompeurs ».
Les ravisseurs
La grande majorité des abductions sont perpétrées par le groupe qui est appelé « Union d’Orion » dans les transcriptions, principalement des Gris et des Reptiliens (20/10/1994), et beaucoup moins souvent par des Nordiques (04/11/1994). Les mantes religieuses participent également en tant que spécialistes (27/04/2024). La nature de l’abduction diffère en fonction de l’identité des ravisseurs (09/09/1995). (Nous parlerons des différentes races d’aliens dans une prochaine série.)
Bullard énumère les types signalés lors des enlèvements avec le pourcentage approximatif de leur fréquence : humanoïdes standards/Gris (70 %), humains/Nordiques (20 %), « robots » (5 %), insectoïdes (5 %), Reptiliens (2 %). Environ 20 % des témoignages font état d'une « équipe mixte » comprenant également des « hybrides, des créatures de type Bigfoot et des formes monstrueuses ». Certains récits suggèrent que les Nordiques et les Gris pourraient parfois être des souvenirs écrans masquant d'autres êtres, tels que les Reptiliens.
Cas et personnalités célèbres
9 octobre 1994
Q : (L) La personne dans le livre de Karla Turner [Taken (1994)] qui a vécu une expérience semblable à une réalité virtuelle à l’intérieur d’une bulle bleue, qui a fait ça ?
R : Les Gris [pour le compte des Reptiliens].
Il s’agissait d’une amie de Ted Rice (qui fait également l’objet du troisième livre de Turner). Turner décrit ces expériences de réalité virtuelle :
Pour compliquer les choses, de nombreux témoignages montrent que certaines interactions se produisent à un niveau davantage mental que physique. L’un des cas de ce genre est un scénario de réalité virtuelle (SRV) artificiellement induit, c’est-à-dire un événement introduit de manière externe qui, pour le témoin, est quasiment indistinguable de la réalité objective. La personne peut vivre une situation avec toutes ses informations sensorielles et y répondre avec des réactions physiques et émotionnelles authentiques alors qu’en « réalité », elle est allongée immobile sur une table d’examen, ou reliée à un appareil alien sur une chaise ou même au lit, endormie, sans le moindre signe extérieur d’une quelconque perturbation.
Turner raconte comment Rice, en visite chez une amie, fut une nuit réveillé par ses cris l’implorant de « venir vite » :
Se précipitant dans le couloir, Ted vit une lueur bleue pénétrante émaner de la porte de l’autre chambre. Il entra et découvrit Marie pressée contre le mur opposé, en état de choc, en train de fixer les lits jumeaux. Et il vit d’où venait la lumière bleue. Amelia était immobile sur l’un des lits et entourée par une énorme sphère « électrique » qui irradiait une lumière bleue. Elle avait les yeux ouverts, ne semblait pas en détresse et conversait avec une personne que Ted et Marie ne voyaient pas. Terrifiés, ils tentèrent de lui parler mais parvenaient à peine à s’entendre même s’ils criaient. Amelia continua à discuter dans la sphère encore plusieurs minutes, puis la lumière bleue disparut subitement, et elle fut libérée de la paralysie qui la clouait au lit.
Amelia expliqua à Ted et Marie que l’expérience avait commencé par le vrombissement puissant d’un hélicoptère juste au-dessus de la maison. Lorsqu’elle avait ouvert les yeux, elle avait pu voir où se trouvait l’hélicoptère à travers le plafond et le toit, comme s’ils avaient disparu. Elle décrivit deux entités dans l’engin qui, dit-elle, étaient aussi apparues au pied du lit avant que la lumière bleue ne s’évanouisse. L’une d’elles était grande et avait la peau verdâtre, une tête ovoïde et des yeux bridés comme seule particularité faciale visible. L’autre, plus petite, selon Amelia, était noir bleuté.
Ted et Marie n’avaient absolument rien vu de ces créatures, ni entendu d’hélicoptère à un quelconque moment. Mais ils avaient vu la sphère lumineuse parcourue par des rayons plus brillants, et Amelia figée dans une position semi-verticale à l’intérieur, car elle avait commencé à s’asseoir lorsque la lumière s’était agglomérée et l’avait paralysée.
Turner souligne que pour Amelia, l’expérience était totalement réelle, et qu’elle était restée consciente tout du long. Selon Turner, ces scénarios peuvent survenir aussi bien à l’état de veille que dans des rêves.
Q : (L) Qui sont les êtres qui ont enlevé Karla Turner et sa famille ?
R : Les Lézards.
Les Turner ont eu affaire à plusieurs sortes d’entités dont des Gris, des Reptiliens, des humains et au moins une mante religieuse. Karla raconte une expérience de son mari, « Casey » :
Casey se souvient s’être réveillé pendant que plusieurs aliens tentaient de le mettre à plat ventre dans notre lit. Quand il les vit, il essaya de résister à leurs manœuvres, mais ils continuèrent à vouloir le retourner en lui appuyant fortement sur le côté et sur le dos. Il en résulta le type de marques de griffes que nous avons découvert le lendemain matin, car ces aliens, contrairement aux petits Gris, étaient des Reptiliens avec des mains palmées et griffues et des pupilles verticales.
Lors d’un entretien de 1995, Turner développe ses pensées sur les Reptiliens et ses propres expériences :
CF : Des gens nous ont dit pouvoir passer de souvenir écran en souvenir écran jusqu’à parvenir à un scénario qui implique des Reptiliens et qu’ils ne peuvent pas aller plus loin. Avez-vous constaté que c’était le cas ?
KT : Dans les quelques cas que je connais bien, quand la « ligne de base » était atteinte, des Reptiliens étaient impliqués.
CF : Les Gris sont-ils toujours impliqués au plus haut niveau ?
KT : Parfois le premier niveau implique des Gris, parfois des humains, parfois des Pléiadiens, parfois d’étranges animaux. […] Dans Into the Fringe, je raconte le cas de James qui a surtout des souvenirs conscients et quasiment aucun sous hypnose. Il se souvient avoir été attiré près d’une magnifique « Pléiadienne » qui était très séduisante, affectueuse et presque aguicheuse. Elle a voulu qu’il vienne dans ses bras. Une fois dans ses bras, il a pensé qu’elle allait l’embrasser, mais elle s’est totalement évaporée pour laisser la place à un personnage noir violacé visqueux, assez asymétrique et plein de bosses. […] L’entité était très forte. […] Cette entité, quelle qu’elle soit, avait un aspect griffu (ce qui correspond bien entendu aux Reptiliens). Même s’il était très proche, il ne pouvait peut-être pas percevoir toute la silhouette. Mais il a vu une couche bosselée qui pourrait équivaloir à l’aspect rugueux et écailleux qu’on prête parfois aux Reptiliens. On décrit un aspect cabossé, strié, anguleux, puissant, griffu.
Q : (L) Pourquoi ont-ils enlevé ce groupe de gens ?
R : Mêmes raisons pour lesquelles ils vous ont enlevés vous et Frank.
Q : (L) Ils ont enlevé Karla Turner et sa famille parce qu’ils les perçoivent comme une menace ?
R : Oui.
Q : (L) Lors d’une abduction qui impliquait son fils, c’était quoi la forme noire indistincte qui donnait l’impression que du « néant » se déplaçait au sol ?
R : Des Gris bloqués. Fils pas autant en phase que Karla. Faire attention quand se rend seule en voiture à des conférences et des réunions.
Q : (L) Devrait-elle toujours s’assurer qu’il y ait quelqu’un avec elle dans la voiture ?
R : La nuit et sur les routes désertes. Neveu doit faire attention. Amie du fils aussi.
Dans Into the Fringe (1992), Turner raconte une régression hypnotique réalisée sur son fils, « David » :
Il manquait manifestement une séquence dans la remémoration des événements de David, alors Barbara lui demanda d’en dire plus sur ce qu’il avait vu près du sapin.
« Je regarde une ombre », répondit-il. « C’est peut-être le chat, il aime cet arbre. Bruissement, grenadier. En bas ? Mais comment ? Ça... quelque chose bouge mais je ne vois pas ce que c’est. C’est une tache sombre, une tache noire, qui bouge autour de l’arbre. Et ça a disparu. »
Barbara lui demanda d’étoffer sa description, alors David poursuivit :
« J’ai vu, ça a l’air saccadé. Est-ce une ombre ? C’est noir. C’est sur le sol. Ça bouge et s’éloigne, rapidement, en bruissant. Comme si on marchait sur des feuilles. Et c’est très ténu avec un chuchotement, shhhh, shhhh, un bruit de serpent, très léger. Mais c’est parti très vite. Autour de l’arbre. » Tout au long de la régression, il marmonna et bredouilla un peu, comme s’il ressentait encore les effets de l’alcool qu’il avait bu dans le bar ce soir-là.
Il décrivit également une « parabole à l’envers » qui ne pouvait en être une. Comme le dit Turner, « David avait apparemment vu une chose inhabituelle à laquelle il avait tenté de donner un sens en l’assimilant à une antenne parabolique familière ».
25 octobre 1994
Q : (L) Comment les aliens créent-ils les scénarios de réalité virtuelle que décrit Karla Turner dans son second livre [Taken] ?
R : Restructuration d’image mentale.
Q : (L) Pourquoi ce phénomène implique-t-il le recours à une lumière ou une « bulle bleue » ?
R : Déclencheur de suggestion hypnotique.
19 novembre 1994
Q : (L) Pourquoi y a-t-il des similitudes aussi nettes entre ces deux cas [les poltergeists de la famille Smurl et d’Ann Haywood] et le cas décrit par Karla Turner et d’autres cas d’enlèvements aliens ?
R : Les similitudes sont ouvertes à l’interprétation. La famille Turner était vulnérable à de multiples types de phénomènes en raison des interactions avec les Gris et d’autres.
Q : (L) Est-ce que ça se produit souvent lorsqu’il y a interaction avec les Gris ?
R : À l’excès, ce type d’activité ouvre des canaux ou des « fenêtres » par lesquels peuvent s’infiltrer toutes sortes de choses.
Bullard écrit : « Les répercussions paranormales se subdivisent en plusieurs catégories : Hommes en noir, apparitions, poltergeists et perceptions extrasensorielles. Ces manifestations peuvent être d’un seul tenant plutôt que distinctes, et dans tous les cas, les phénomènes sont dans une certaine mesure imbriqués. » Dodd complète : « L’un des aspects les plus marquants des cas d’abductions répétées est qu’ils s’accompagnent très fréquemment de salves d’autres activités paranormales que l’on impute généralement à des poltergeists. Des objets disparaissent et réapparaissent, l’électricité connaît des surtensions et des coupures, des bruits de pas et d’eau qui coule se font entendre. Il y a souvent des odeurs étranges, parfois agréables et parfois désagréables. » Dans Thieves in the Night (2018), Cutchin ajoute : « Certains aspects des témoignages oculaires font régulièrement voler en éclat les préceptes du matérialisme scientifique avec des évocations de télépathie, d’effets psi, de poltergeists, de synchronicités totalement improbables et de révélations spirituelles ».
23 octobre 1994
Q : (L) Jeffrey Dahmer a-t-il été enlevé tout jeune par les Lizzies ?
R : Oui.
Q : (L) Il tient ses perversions des Lizzies ?
R : Oui.
La mère de Dahmer, Joyce, a vu un ovni devant sa maison en 1973, quand Jeffrey avait 13 ans. À cette époque, elle luttait contre une dépression sévère.
9 janvier 1996
Q : (L) Il semble que la vie de Ted Bundy se soit désintégrée au moment même de l’apparition d’ovnis dans le ciel [c’est-à-dire au milieu des années 1970] : y a-t-il un lien entre les deux ?
R : Oui.
Q : (L) Est-ce que Ted Bundy a été enlevé ?
R : Oui.
Q : (L) Est-ce que Ted Bundy a été programmé pour commettre ces actes ?
R : Oui.
Q : (L) Quel était le but de cette programmation ?
R : Nous devons nous abstenir de répondre pour le moment.
28 octobre 1994
Q : (L) Et le Dr Richard Boylan dont je viens de lire le livre [Close Extraterrestrial Encounters: Positive Experiences with Mysterious Visitors (1994)] ? Ce type dit qu’il a vécu une expérience d’abduction et que, du jour au lendemain, son attitude envers les aliens a changé. Qui était responsable de cette abduction qui a modifié son attitude ?
R : Les Gris ont changé l’attitude de Boylan.
Q : (L) Quelle était leur motivation pour faire ça ?
R : Lui faire propager des infos sélectionnées.
Q : (L) Quelle est l’intention de ces informations sélectionnées ?
R : Confondre les enquêteurs.
Q : (L) Les Gris ont-ils pris le contrôle de son esprit quand ils l’ont enlevé ?
R : En un sens.
Boylan qualifie son approche de courant de pensée de la « conscience élargie » par opposition à celui de chercheurs comme Hopkins, Jacobs et Turner. Vous pouvez regarder un débat de 1993 où Boylan et Turner (et d’autres) partagent leurs visions contradictoires sur le phénomène :
Au cours de la présentation et des échanges, particulièrement avec Turner, l’attitude de Boylan a des relents d’égotisme et de condescendance. À l’instar de son successeur Steven Greer, il pensait que les récits d’abduction les plus négatifs (« horribles ») sont soit le fruit d’esprits dérangés, soit des mises en scène du gouvernement réalisées par le biais d’opérations secrètes afin de présenter les aliens comme des êtres maléfiques. Depuis, Boylan a poursuivi dans cette direction et prétend même recevoir des messages télépathiques des « Nations stellaires » en tant que « Conseiller de la Terre en vue de favoriser de bonnes relations entre Ëtres humains et Nations stellaires ». Le contenu de son site web contraste fortement avec la façon dont il se présentait il y a 30 ans : un chercheur rigoureux s’appuyant uniquement sur les données.
Plusieurs ufologues-hypnothérapeutes restent indécis quant à la nature bienveillante ou malveillante des ravisseurs ou sont portés à aller dans le même sens que Boylan, y compris le pionner en la matière, le Dr Leo Sprinkle, et ultérieurement, John Mack.
4 novembre 1994
Q : (L) Et à propos du cas Villas-Boas ; qui étaient ces êtres et quel était le but de cette interaction ?
R : Expérience de reproduction aryenne.
Bullard résume brièvement l’affaire : « Un soir, Antônio Villas Boas labourait un champ lorsqu’un ovni est descendu du ciel. Plusieurs êtres en combinaison spatiale l’ont traîné à bord et déshabillé, puis ils ont pris un échantillon de son sang et l’ont laissé seul dans une pièce du vaisseau. Une femme nue d’apparence humaine mais quelque peu inhabituelle est entrée dans la pièce et l’a séduit, puis les êtres lui ont fait visiter l’engin avant de partir. » Tous les détails n’ont été publiés que 10 ans plus tard dans Flying Saucer Occupants (1967) de Coral et Jim Lorenzen.
En l’espace de 30 ans, les Cassiopéens ont donné des informations un peu divergentes sur la nature de ces « Aryens » :
Q : (L) Où vivent ces Aryens ?
R : En transit.
Q : (L) Quand ils arrivent à destination, où vivent-ils ?
R : N’arrivent pas. Beaucoup ne vivent pas spécialement quelque part. Ils sont perpétuellement en transit.
Q : (L) Pourquoi cela ?
R : Pas besoin de s’installer ; ce n’est que votre perception, car c’est ce que vous connaissez. Une planète est aussi un véhicule.
9 mars 2024
Q : (Approaching Infinity) Les Aryens impliqués dans l'enlèvement de Villas-Boas étaient-ils apparentés aux êtres souterrains ?
R : Non.
Q : (L) Il est dit que les ravisseurs étaient des Aryens en transit. Qu'entendez-vous par Aryens « en transit » ?
R : Sur le chemin du retour.
Q : (L) Sur le chemin du retour vers leur planète d'origine ?
R : Oui.
Q : (L) S'agissait-il d’aliens de 3D ?
R : Bidensité.
4 novembre 1994
Q : (L) Ce type, Eddie Page, prétend avoir été enlevé, emmené par les aliens et modifié physiquement. Y a-t-il du vrai là-dedans ?
R : Non.
Q : (L) A-t-il vraiment été enlevé ?
R : Oui.
Q : (L) Qu’est-ce qu’on lui a fait ?
R : Même routine que pour les autres abductés.
Q : (L) Eddie Page sait-il qu’il ment ?
R : Oui. C’est un escroc. Fourvoyé par des fantasmes.
Pour en savoir plus sur Page qui prétend être un hybride semi-pléiadien, consultez l’article de Vicky Verma sur How and Why. En 2017, Page a publié un livre intitulé Project Aquarius: The True Story of the Extraterrestrial Star Seed Unit Within the CIA. Depuis Page, plusieurs autres « lanceurs d’alerte » sont apparus sur la scène ufologique, souvent avec des récits fantastiques sur leur participation héroïque au « programme spatial secret » (Corey Goode, par exemple).
17 décembre 1994
Q : (L) Bon, je suis vraiment perplexe au sujet d’Eddie. Vous dites qu’il est enlevé par les Orions SDS. [...]
R : A été.
Q : (L) A-t-il été enlevé par d’autres groupes ?
R : Oui.
Q : (L) Quels autres groupes ?
R : Les Gris. [...]
Q : (L) Eddie Page a-t-il été tué au combat ? [Au Vietnam — son titre de gloire : être mort et avoir été sauvé par des aliens.]
R : Oui.
Q : (L) Et les aliens l’ont ressuscité ?
R : Oui.
Q : (L) Qui l’a ressuscité ?
R : SDS d’Orion.
23 décembre 1994
Q : (L) Le jour où l’on a vu Eddie - je crois que c’était samedi dernier - il nous a dit qu’il avait été enlevé trois jours avant. Était-ce une abduction physique ou dans une réalité virtuelle ?
R : Cette dernière.
Q : (L) Des nombreuses abductions qu’il prétend avoir vécues, combien sont de type réalité virtuelle ?
R : La moitié environ. [...]
Q : Et l’autre moitié sont de véritables abductions physiques ?
R : Oui.
Ressources complémentaires
Hopkins et Jacobs (et cas connexes)
Budd Hopkins : Enlèvements extraterrestres : les témoins parlent (1995 [1981])
Budd Hopkins : Intruders: The Incredible Visitations at Copley Woods (1987, 2021)
David M. Jacobs : Les kidnappeurs d'un autre monde (1994 [1992])
Katharina Wilson : The Alien Jigsaw (1994)
Debbie Jordan & Kathy Mitchell : Abducted! The Story of the Intruders Continues... (1995)
Budd Hopkins : Witnessed: The True Story of the Brooklyn Bridge UFO Abductions (1996)
David M. Jacobs : The Threat: The Secret Agenda What the Aliens Really Want and How They Plan to Get It (1998)
Budd Hopkins & Carol Rainey : Sight Unseen: Science, UFO Invisibility & Transgenic Beings (2003)
Katharina Wilson : I Forgot What I Wasn’t Supposed To Remember: An Expanded View of the Alien Abduction Phenomenon (2007, 2009)
David M. Jacobs : Ils marchent parmi nous : le plan extraterrestre pour contrôler l'humanité (2017)
Turner et Bartholic (et cas connexes)
Karla Turner : Into the Fringe (1992, 2014)
Karla Turner : Taken: Inside the Alien-Human Abduction Agenda (1994, 2013)
Karla Turner & Ted Rice : Masquerade of Angels (1994)
James L. Walden : The Ultimate Alien Agenda: The Re-engineering of Humankind (1998)
Barbara Bartholic & Peggy Fielding : Barbara: The Story of a UFO Investigator (2003)
Cas plus anciens (années 1960 et 70)
John Fuller : Le Voyage interrompu : deux heures à bord d'un OVNI (1982 [1966])
Coral & Jim Lorenzen : Encounters with UFO Occupants (1976)
Coral & Jim Lorenzen : Abducted! Confrontations with Beings from Outer Space (1977)
Charles Bowen (éditeur) : Encounter Cases from Flying Saucer Review (1977)
Ann Druffel & D. Scott Rogo : The Tujunga Canyon Contacts (1980, 1989)
Judith M. Gansberg & Alan L. Gansberg : Direct Encounters: Personal Histories of UFO Abductees (1980)
D. Scott Rogo (éditeur) : UFO Abductions: True Cases of Alien Kidnappings (1980)
Charles Hickson & William Mendez : UFO Contact at Pascagoula (1983)
Jenny Randles : The Pennine UFO Mystery (1983)
Jenny Randles : Abduction: Over 200 Documented UFO Kidnappings Investigated (1989)
Raymond E. Fowler : The Allagash Abductions: Undeniable Evidence of Alien Intervention (1993, 2005)
Stanton Friedman & Kathleen Marden : Captured! The Betty and Barney Hill UFO Experience (2007)
Margery Higdon : Alien Abduction of the Wyoming Hunter: First Person Account of Carl Higdon: October 25, 1974 (2017)
Calvin Parker : Pascagoula – The Closest Encounter: My Story (2018)
Calvin Parker : Pascagoula – The Story Continues: New Evidence & New Witnesses (2019)
Irena McCammon Scott : Beyond Pascagoula: The Rest of the Amazing Story (2021)
Philip Mantle & Irena Scott : Beyond Reasonable Doubt: The Pascagoula Alien Abduction (2023)
Dans The Alien Gene (2017), Moira McGhee cite un éventuel cas de temps manquant de 1924. Karla Turner mentionne des cas ayant eu lieu dès le tournant du siècle : « Nous savons d’après certaines de nos recherches que le phénomène d’abduction affecte des familles depuis quatre générations, ce qui nous amène aux alentours du tournant du siècle (1900). Dans la famille de mon mari, sa grand-mère n’avait que cinq ans lorsqu’elle a vécu une rencontre avec une entité non humaine qui l’a emmenée dans une zone marécageuse et lors de laquelle elle a connu une période de temps manquant avant d’être ramenée. C’était en 1903. Alors si vous pensez que c’est un phénomène nouveau que les médias propagent, commencez à étudier les cas et vous constaterez que cela remonte à loin dans certaines familles. Je connais une famille afro-américaine dans l’est du Texas chez qui ce phénomène perdure depuis le début des années 1900 jusqu’à aujourd’hui, toujours dans la même famille. Trois à quatre générations, c’est assez typique. »