Thomas Bullard a répertorié 13 cas de présence d’implants dans les témoignages publiés jusqu’en 1985. La toute première allusion se trouve dans celui de Betty Andreasson, publié en 1979. Lors de son abduction de 1967 avec le phœnix, voici ce qui s’est passé (résumé par Bullard) :
Il pointa alors une sorte d’aiguille vers sa narine et lui enfonça dans la tête, en lui touchant celle-ci afin de supprimer la douleur. L’aiguille était toujours plantée dans sa tête lorsqu’une autre entité apporta un petit rouleau de papier tressé que Quazgaa examina, puis il retira l’aiguille. Un genre de fraise minuscule semblait maintenant être attachée à l’une des extrémités.
En 1980, deux autres cas ont été publiés : Harry Joe Turner s’est rappelé que quelque chose avait été implanté dans son épaule l’année précédente, tandis que sous hypnose, Lorri Briggs (l’une des protagonistes des contacts du canyon de Tujunga) a déclaré avoir eu un « machin de réglage » dans la colonne vertébrale lors d’une expérience de 1970. En 1981, il y a eu encore deux cas supplémentaires : Aarno Heinonen a raconté qu’un « dispositif alien lui avait été implanté dans le dos et que son ami en avait reçu un dans le front » (également en 1970). Mike Lewis s’est souvenu sous hypnose d’un « examen lors duquel une aiguille avait inséré ou retiré quelque chose dans son nez » quand il avait 5 ans. Les années suivantes, les histoires de ce type sont devenues plus fréquentes jusqu’à ce que les implants fassent partie intégrante du folklore des abductions au début des années 1990.
Paul Bennewitz a été le premier à élaborer de grandes théories sur les implants. Après avoir étudié le sujet en 1980 et 1981 (quand les rares cas ci-dessus ont commencé à être connus), il a achevé son article « Project Beta » où il écrit :
L’étude de cas d’une victime de rencontre [Myrna Hansen] au Nouveau-Mexique [a conduit] à la […] découverte qu’apparemment toutes les victimes de rencontre présentaient des implants aliens insérés délibérément, ainsi que des cicatrices visibles associées. Les implants de la victime ont été confirmés par une radiographie et un scanner. Cinq autres cas de cicatrice ont également été corroborés. [...]
Cela laisserait entendre que tout le monde est potentiellement sous le coup d’une menace ou d’un danger immédiats – militaires, armée de l’air, ou tous ceux qui se trouvaient à la base. […] L’implant a plusieurs utilités, autant pour le langage et la communication par la pensée […] que pour permettre aux aliens d’exercer un contrôle total et absolu au moyen d’une programmation – par faisceau ou contact direct.
Je l’ai testé et j’ai constaté que pendant cette programmation, la personne est totalement alien ; on apprend à reconnaître les signes immédiats, et la personne n’a ensuite aucun souvenir de l’acte ou de la conversation. Si c’est arrivé aux militaires, il m’est inutile de détailler les conséquences possibles. Le « commutateur » des victimes peut être actionné à tout moment et simultanément elles deviennent des « caméras et des microphones ambulants » si les aliens choisissent d’écouter grâce à leurs faisceaux. Dans ces conditions, aucune zone top secret de n’importe quel secteur n’est inviolée aux États-Unis.
La plupart des chercheurs ont fini par privilégier l’hypothèse du « marquage » à la vision plus complotiste de Bennewitz. Les transmissions Cassiopéennes suggèrent que Bennewitz était probablement plus proche de la vérité que ce que l’on estimait.
La seconde partie de cette série comportait quelques références aux implants. Ainsi, celui de Pat Z. était destiné à une « possible activation dans le futur » (07/01/1996). Au fil des ans, plusieurs questions portant sur les implants ont été posées, à commencer par la toute première séance :
16 juillet 1994
Q : (S) Où se trouve mon implant ?
R : Tête. [...]
Q : (L) À quoi servent les implants ?
R : Dispositif d’étude.
Q : (L) D’étude de quoi ?
R : Composition de l’âme.
30 juillet 1994
Q : (L) Sont-ils [Mike et John W.] de mèche avec les aliens ?
R : Pas sciemment. [...] Subconsciemment. Implants.
Q : (L) Avons-nous des implants ?
R : Deux implants ; un moniteur.
Q : (L) Quelle est la différence entre un moniteur et un implant ?
R : Tous sont des moniteurs. L’implant est permanent. F. et L. ont chacun un implant permanent. S. a le moniteur depuis trois mois. Elle aura l’implant après.
Q : (L) Pourquoi ?
R : Vous surveiller et vous observer.
Q : (L) Pourquoi ?
R : Vous êtes tous des êtres de niveau supérieur. Implant de F. : a quatre ans. Implant de L. : a cinq ans. [...]
Q : (L) Qui nous pose des implants ?
R : Orions.
9 octobre 1994
Q : (L) Ont-ils à un quelconque moment fait quoi que ce soit à mon corps physique pour me causer des ennuis ?
R : Oui. [...] Implant.
Q : (L) Quel type d’implant et où ?
R : Silicium cérébral.
Q : (L) N’en ont-ils jamais mis un dans le bas de ma colonne vertébrale ?
R : Non.
25 octobre 1994
Q : (L) Pourquoi [la schizophrénie] ne se manifeste-t-elle pas avant l’adolescence, en général ? Est-ce parce que les adolescents sont abductés et se font poser des implants ?
R : Pas nécessairement.
Q : (V) Est-ce que j’ai un implant dans mon oreille droite ?
R : Oui.
Q : (V) Il se déclenche beaucoup dernièrement.
R : Provoqué par tes relations avec ces channels puissants [L. et F.]. [...]
Q : (V) Est-ce que ce sont des implants posés par les Lézards ?
R : Oui. Forte surveillance dernièrement.
Q : (V) Quand ai-je reçu ces implants ?
R : À 3 ans.
Q : (L) Comment se fait-il que Frank et moi fassions bourdonner son implant ? [...]
R : Se déclenche. […] Ils sont préoccupés par la communication de VG avec nous par votre intermédiaire.
Q : (L) Qu’est-ce qui les inquiète ?
R : Perdre la taupe.
Q : (L) Comme dans la terminologie de l’espionnage. VG est une taupe ?
R : L’était subconsciemment. [...]
Q : (L) Je viens juste d’entendre quelque chose dans mon oreille gauche. Est-ce aussi un implant ?
R : Oui.
Q : (V) Est-ce qu’ils savent ce qu’on fait en ce moment ?
R : Oui.
Q : (V) Est-ce que je devrais arrêter et rentrer chez moi ?
R : À toi de voir.
Q : (L) Pourquoi les implants se déclenchent-ils quand ils le font ?
R : Surveillance. Ils ont des raisons de surveiller quand ils le font. Ils peuvent mettre le mouchard en marche et lire tout ce qui s’est passé depuis la dernière surveillance. Ils font ça comme ils veulent.
Cela a peut-être un rapport avec ce que Jacobs avait surnommé au départ le « scan mental ». Dans Walking Among Us, il écrit : « Dans la seconde partie des procédures sur table, les extraterrestres se livrent à une mobilisation neurale sur les abductés. Ils “regardent” ce que ces derniers ont fait depuis leur dernier enlèvement. » Le biologiste cellulaire Bruce Rapuano a fait le même rapprochement, il écrit :
Quantité de preuves indiquent que les aliens qui auraient enlevé des milliers de personnes sont particulièrement intéressés par l’étude de la fonction cérébrale. […] Il a été observé qu’un [« scan mental »] était pratiqué après le placement de l’implant dans le corps de l’abducté, généralement quelque part dans la tête. Lors de cette procédure, un alien regarderait intensément dans les yeux de l’abducté. Ce dernier a souvent l’impression que des sortes de données sont extraites de son esprit ou que ces êtres étranges « volent ses souvenirs ».
Il émet l’hypothèse qu’un des objectifs de ce scan serait « l’entraînement et le test d’un [réseau neuronal convolutif] ou de son équivalent alien »
Q : (V) Est-ce que j’ai un implant dans mon sinus gauche qui provoque de fortes décharges ?
R : Oui.
Q : (V) Est-ce que je peux le rejeter ?
R : Non.
Les procédures d’abduction qui sont le plus couramment remémorées comprennent l’insertion ou le retrait d’un implant à travers le nez/les sinus, l’œil et l’oreille au moyen d’un instrument ressemblant à un long stylet ou à un fil. Bien qu’ils n’aient mentionné aucun implant, Betty et Barney Hill se sont souvenus d’une procédure de ce type lors de leur abduction de 1961.
2 novembre 1994
Q : (L) Que font-ils avec les implants ?
R : Surveillent.
Q : (L) Ils surveillent nos pensées ?
R : Oui.
Q : (L) Ils surveillent ce qu’on voit ?
R : Oui.
Q : (L) Ce qu’on entend et ressent ?
R : Oui.
Q : (L) Les implants ne font que surveiller ?
R : Et contrôler.
Q : (L) Avons-nous tous des implants ?
R : Oui.
Q : (L) Sommes-nous sous le contrôle des Gris ?
R : Tentent.
Dans Alien Agendas, Richard Dolan écrit : « De nombreux abductés croient que les implants peuvent enregistrer tout ce qu’ils voient et entendent, ainsi que leurs pensées et leurs émotions. Certains sont également convaincus que les informations fournies par ces implants permettent aux Gris de « dupliquer » leur cerveau, voire de créer une copie de sauvegarde de toute leur personne. » Rapuano soutient également l’hypothèse du contrôle mental et déclare :
S’agit-il simplement de balises électroniques insérées dans des abductés inconscients, à l’instar d’animaux sédatés, afin d’observer leurs mouvements et de les localiser en vue d’un examen complémentaire ou du prélèvement d’échantillons médicaux ? Ou s’agit-il de dispositifs plus sophistiqués que les aliens utilisent pour surveiller ou manipuler les pensées, les émotions, les sensations et les expériences de leurs sujets expérimentaux humains ? Je crois que ces deux fonctionnalités sont probablement compatibles avec les implants aliens qui, par conséquent, représentent une forme très avancée d’interface neuronale directe (IND).
L’hypothèse fondamentale qui ressort de l’analyse de ce qu’ils pourraient nous faire est que l’un des buts du programme d’abduction est de modifier, influencer ou contrôler notre civilisation, au moins en partie, en manipulant notre neurophysiologie. La première étape consisterait à cataloguer et décoder la panoplie des signaux cérébraux modulés correspondants aux activités mentales humaines – y compris les perceptions sensorielles, le contrôle moteur, les émotions, l’apprentissage, la mémoire et les fonctions exécutives telles que prise de décision et raisonnement. Cette caractérisation des différentes formes d’ondes magnétiques associées aux processus cognitifs humains est probablement l’un des objectifs du scan mental.
Une IND alien aurait probablement la capacité d’implanter furtivement des messages, des idées ou des instructions directement dans l’inconscient humain de manière à influencer les pensées, les sentiments, l’apprentissage ou les souvenirs à des fins de manipulation mentale.
26 novembre 1994
Q : (T) Est-ce que j’ai des implants ?
R : Oui.
Q : (T) Ils se servent de ces implants pour contrôler et amplifier mes émotions de façon à pouvoir s’en nourrir ?
R : Pas contrôler, influencer.
Q : (T) [...] Quand, disons, je me mets en colère, ça ne dure pas longtemps, mais quand ça dure longtemps, ça veut dire qu’ils ont utilisé cette technologie pour amplifier et exacerber cette colère, c’est bien ça ?
R : Oui. La connaissance protège, l’ignorance expose au péril.
Q : (T) Est-ce que je peux leur renvoyer ce que je veux, via leur technologie ?
R : Pas nécessaire. [...]
Q : (T) Si l’on prend une douille et qu’on retire la prise… si l’on enlève la prise, on n’a plus de lumière. (L) Eh bien, les Lizzies sont l’ampoule et tu es la source d’énergie, donc tu n’as qu’à débrancher leur prise. (J) Débranche-toi. [...]
R : Quelle est l’efficacité d’un moteur qu’on ne met jamais en marche ?
Q : (J) Ne sois pas leur source. S’ils se nourrissent d’énergie négative, affame-les.
R : Les implants n’opèrent pas s’ils ne sont pas utilisés.
Q : (J) La source d’énergie doit être active pour qu’ils puissent utiliser l’implant pour extraire le jus ; et l’énergie, ce sont les pensées et les émotions négatives. (T) Mais je ne suis encore qu’un être de 3e densité. J’ai toutes les émotions d’un être de 3e densité, toute la gamme — c’est ce qui fait de moi un être de 3e densité. Je ne peux donc pas « éteindre » une émotion sans compromettre l’équilibre des autres émotions. Les émotions représentent presque une analogie de la lumière et de l’obscurité.
R : Non.
Q : (T) J’ai des émotions positives et des émotions négatives ; toutes les deux font ce que je suis.
R : Il est possible de choisir de n’avoir que des émotions positives. [...]
Q : (T) Et c’est tout ? Mais les implants seront toujours là ?
R : Et alors ?
Q : (T) Les implants servent-ils à autre chose qu’à transmettre la fréquence ?
R : Non.
Q : (T) Et tant que je suis négatif, ils transmettent, ce qui permet aux Lézards de me pister ?
R : Pas loin.
Q : (T) Si je les débranche par ma positivité, ils ne pourront plus me pister ?
R : Pourront pister, mais pas influencer.
Des aliens avaient fait comprendre à l’un des sujets de John Mack que son implant (un « petit truc argenté en forme de pilule d’où sortaient quatre minuscules petits fils ») « faciliterait son pistage ».
31 décembre 1994
Q : (L) Lui ont-ils mis un implant [à M.] ?
R : Oui.
Q : (L) Et que font-ils avec cet implant ?
R : Surveillent. De fréquents bourdonnements dans les oreilles indiquent une activité de surveillance.
Q : (F) As-tu fréquemment les oreilles qui sifflent ? (M) Oui. (L) Une oreille plus que l’autre ? (M) Oui. Comme une sorte de tonalité. […] (L) [L. E.] A-t-elle un implant ?
R : Non.
Q : (L) Est-ce que D. a un implant ?
R : Elle en a 4. [...]
Q : Où se trouvent-ils ?
R : Dans le cerveau.
Q : [...] (D) À quoi servent-ils ?
R : Surveillent.
Q : (L) C’est ce qu’ils font tous, surveiller. (D) Mais, pourquoi ?
R : Tu sais.
25 février 1995
Q : (L) GB a-t-il un implant ?
R : Oui. [...] Dans le cerveau.
Q : (L) De quoi est-il composé ?
R : Silicium.
Q : (L) Qui l’a mis là ?
R : Les Gris.
Q : (BP) À quoi sert-il ?
R : Surveillance par les Lézards.
Q : (L) Bon, on en a tous un, ça ne paraît donc pas bizarre. (GB) C’est vrai ? (L) Y a-t-il quelqu’un dans cette pièce qui n’a pas d’implant ?
R : LM.
Q : (L) Si mon mari n’en a pas, c’est uniquement parce que c’est un chasseur d’alligator. [Rires] [...] (GB) Donc, nous avons tous des implants.
R : C’est pour cela que vous vous intéressez tous à ce sujet.
Q : (TM) Ma question suivante est : où se trouve mon implant ?
R : Tu en as deux. Un dans le cerveau derrière les sinus et un dans l’os de la jambe.
Q : (TM) Je pense savoir quand je l’ai eu, l’an dernier… J’ai eu des saignements de nez. (GB) Il y a le cerveau derrière les sinus. (L) Ils doivent traverser le nez pour atteindre le cerveau. (J) On peut avoir conscience de la pénétration, mais pas de la résidence finale de l’implant.
Rapuano évoque ces procédures en détail et cite un certain nombre de cas de saignements de nez associés à des implants et des abductions, y compris la sienne à l’âge de six ans. Il écrit : « Les annales des témoignages d’abduction regorgent d’exemples d’abductés qui décrivent l’insertion de sondes ou de sortes d’instruments pointus dans leur nez ». Certains médecins (dont le sien lorsqu’il était enfant) ont fait des remarques sur l’observation d’un « trou » étrange dans les cavités nasales des abductés, révélateur d’une opération chirurgicale antérieure. Il suggère qu’il s’agit d’un ostium dont l’élargissement résulte généralement d’une chirurgie endonasale endoscopique et microscopique. Le médecin de Linda Cortile était également convaincu qu’elle avait déjà été opérée du nez en raison de la présence d’apparentes traces de scalpel.
Q : (GB) Ma femme a-t-elle un implant en elle actuellement ? [...]
R : Oui.
Q : (TM) J’aimerais connaître le but de mon implant.
R : Surveiller.
Q : (J) Ai-je un implant ?
R : Oui.
Q : (J) Où se trouve-t-il ?
R : Cela devient redondant. […]
Q : (BP) Tous les membres de ma famille biologique immédiate ont-ils des implants ?
R : Non. [Par inadvertance, le magnétophone n’a pas été remis en marche après une pause. Les réponses ci-dessous semblent liés à une abduction et aux implants.]
R : Deux.
R : Tête, tronc cérébral et derrière l’œil.
R : Temps manquant.
R : Éclair de lumière.
R : Le colocataire a eu une absence.
R : Les Gris.
9 septembre 1995 (channeling direct par l’intermédiaire de Frank)
Q : (L) Selon cet article, les aliens implantent sur le nerf optique des humains une sorte de cristal d’un diamètre de 2 à 4 microns. La fréquence de ce cristal est accordée sur celle des individus qui installent l’implant, ce qui leur permet d’établir une fréquence mentale de communication. Est-ce que ça se rapproche de la technologie dont vous parlez ?
R : Des implantations physiques ont bien lieu. Les emplacements précis varient selon les effets désirés. Et en ce qui concerne les questions relatives à la 4e densité SDS et aux interactions entre l’espèce humaine de 3e densité et les SDS de 4e densité, divers mécanismes sont employés, en fonction des objectifs et des consignes. Par exemple, certains implants ne servent qu’au pistage. D’autres servent à altérer la conscience, le mental ou les fonctions motrices. Chacun d’eux possède une structure différente et contient un matériau différent, selon l’emploi et le but recherchés. La méthode particulière que tu décris a effectivement été employée — ou du moins, quelque chose de similaire, bien qu’elle ne nous soit pas vraiment familière. Nous suggérons donc qu’il s’agit là plus ou moins d’une invention, ou qu’on a « brodé » à partir d’informations exactes. Quoi qu’il en soit, la pose d’implants est bien pratiquée, pour diverses raisons.
21 octobre 1995
Q : (L) Quand j’ai plongé [Candy] sous hypnose et lui ai dit de voyager psychiquement pour aller lire dans l’esprit des aliens et leur demander, ou sonder, à quoi servaient les implants, la réponse qu’elle a reçue était que c’était comme si on reliait plusieurs haut-parleurs, et qu’une fois tous connectés, la stéréo était mise en marche. Qu’est-ce que cela veut dire ?
R : Unité mentale collective. Activation. [Souvenez-vous de la « future activation » de Pat Z.]
Q : (L) Et qu’arrivera-t-il lorsque, comme elle dit, ils mettront la stéréo en marche ?
R : Tu verras bien.
Dans Thieves in the Night, Cutchin cite un expérienceur à qui il avait été dit qu’« il était l’un des nombreux enfants de parents extraterrestres qui avaient “des tâches à accomplir et qu’à une certaine date ultérieure, lorsqu’un grand événement se produirait, tous les enfants des étoiles sauraient subitement qui ils sont et seraient capables de communiquer les uns avec les autres” ». Référez-vous à la prochaine partie sur la « programmation » pour avoir une idée de ce que cette réponse implique, ainsi qu’aux échanges ci-dessous concernant Pat Z.
7 janvier 1996
Q : (L) Donc, Pat a reçu un implant. Un vrai implant physique. Où se trouve-t-il ?
R : Derrière la cavité sinusienne.
Q : (L) Qu’est-ce que cet implant est censé faire ?
R : Activer des réflexes de contrôle comportemental, générer des modes de pensée ou les altérer.
Q : (P) Et c’est à cause de ça que je ne me souviens de rien ?
R : Dans une certaine mesure.
Les ravisseurs de Linda Cortile lui ont indiqué que son implant était un « régulateur » destiné à « contrôler sa chimie ». Moira McGhee écrit : « Les contactés eux-mêmes font part de leurs diverses réactions à leurs implants et de leurs hypothèses sur leur utilité. Ils n’ont évidemment pas le sentiment qu’il s’agit uniquement de dispositifs de pistage, car leurs pensées et leurs émotions sont manipulées ».
20 janvier 1996
Q : (P) L’implant que j’ai, quelle est sa composition ?
R : Structure définitive micrométrique à base de silicium.
Q : (P) C’est pour ça que j’ai cette cicatrice ?
R : La cicatrice est une manifestation d’une cicatrice intérieure.
De nombreux implants présumés (comme ceux de Whitley Strieber, Terry Lovelace et des patients de Roger Leir) apparaissent à l’imagerie sans que l’on puisse détecter de cicatrice ou de point d’entrée. Mais d’autres en présentent, comme chez Linda Cortile et Bruce Rapuano. La présence ou l’absence de cicatrice pourrait être liée à la méthode d’insertion (voir ci-dessous).
25 mai 1996
Q : (L) Combien de gens aux États-Unis ont des implants ?
R : 2 pour cent.
Selon Jim McCampbell, Bennewitz a demandé à J. Allen Hynek à combien il estimait la proportion de personnes abductées : « Sans hésitation, Hynek a répondu une sur quarante [soit 2,5 %] ». En 1991, le milliardaire Robert Bigelow, entrepreneur dans le secteur de l’aérospatial (et également à l’origine du NIDS et de l’AAWSAP), a financé une étude et un sondage de l’Université Temple afin de déterminer combien d’Américains pourraient avoir été abductés. Le résultat était 2 %. David Jacobs, qui a travaillé sur cette enquête avec Budd Hopkins et le sociologue Ron Westrum, précise que leurs critères étaient « extrêmement prudents », et que la marge d’erreur de leurs résultats était de plus ou moins 1,4 %.
Dans leur étude sur les expérienceurs, Marden et Stone ont constaté que 62 % « croyaient pouvoir sentir un implant alien dans leur corps ».
Denise [Stoner] en sentait un près de son genou, mais il a disparu et été remplacé par une cicatrice de type cupule (biopsie à l’emporte-pièce). J’ai observé et examiné manuellement une bosse de la taille d’un petit pois sur son avant-bras qui avait remonté vers son épaule pendant cinq jours avant de disparaître.
14 novembre 1998
Q : (M) Dernièrement, j’ai fait une série de rêves mutuellement liés qui, me semble-t-il, concernaient des expériences avec des aliens. Mon père était présent dans beaucoup d’entre eux, généralement sous la forme de quelqu’un vers qui je me tournais pour avoir des conseils. Cela a-t-il un rapport avec le fait que nous nous sommes rapprochés au fil des ans et qu’il s’est mis à soutenir ma « quête » ? Est-ce que je l’intègre à mes rêves pour me rassurer ? Y a-t-il autre chose concernant mon père et ces rêves ?
R : Le père est un guide pour répéter l’expérience. […]
Q : (M) Que représentent les agrafes ?
R : Billes de silicium incrustées.
Q : (M) Comment sont-elles entrées dans ma peau au départ ?
R : Projetées. [Cette méthode sera abordée dans une prochaine partie.]
Q : (L) Par qui ?
R : SDS de 4e densité.
Q : (L) Quand ?
R : Trois fois à partir de l’âge de six ans.
21 novembre 1998
Q : (M) Les billes de silicium apparaîtront-elles sur une radio ?
R : Non.
12 décembre 1998
Q : (BRH) Qu'en est-il de cette chose que l'on m'a enlevée chirurgicalement du dos et qui a fait « ding » lorsqu'elle est tombée dans le plateau ?
R : À base de silicium.
Q : (BRH) Eh bien, la protubérance est réapparue presque immédiatement.
R : Remplacé.
Q : (BRH) Remplacé par qui ?
R : Ceux qui s’en servent pour transmettre.
Q : (BRH) Vous suggérez qu'il s'agit d'un implant ?
R : Oui. Cela peut aussi se produire dans le cadre du travail. Il a pu être implanté par un « collègue ».
2 janvier 1999
Q : (BRH) J’envisage de faire enlever le présumé implant qui se trouve dans mon dos. Est-ce un choix avisé ?
R : Non.
20 août 2001
Q : Combien de fois [T] a-t-elle été enlevée au cours de sa vie ?
R : 13. Implants reçus à l’âge de 5 ans.
Q : (T) Où les ai-je reçus ?
R : Voie nasale.
L’extraction d’implant
Le 16 avril 1994, John Mack, psychiatre d’Harvard, a publié une tribune libre dans le Washington Post dans laquelle il écrit :
Les abductés relatent fréquemment que des sortes de balise ont été insérées dans leur corps afin que les aliens puissent les suivre et les surveiller. Ces implants, comme on les appelle, peuvent donner l’impression de petits nodules sous la peau et dans plusieurs cas, de minuscules objets ont été récupérés et analysés biochimiquement et par microscope électronique.
Le physicien du MIT David Pritchard, qui a aussi analysé un implant extrait du pénis d’un homme, a décrit les critères requis pour examiner ces objets et déterminer leur nature. J’ai moi-même étudié une sorte de filament de 1 à 2 centimètres de long que m’avait donné une de mes patientes, une femme de 24 ans ; il était sorti de son nez après une abduction. Les analyses élémentaires et la photographie au microscope électronique ont révélé une fibre curieusement entortillée composée de carbone, de silicium, d’oxygène et de traces d’autres éléments mais pas d’azote. L’analyse isotopique du carbone n’a rien donné d’extraordinaire. Un collègue biologiste nucléaire a déclaré que le « spécimen » n’était pas une matière biologique naturelle et qu’il pourrait s’agir d’une sorte de fibre artificielle. Déterminer ce que nous pouvions faire d’autre a été difficile.
31 décembre 1994
Q : (T) Peut-on enlever des implants ?
R : Non.
Plusieurs témoignages corroborent cette idée. L’implant nasal de Linda Cortile était visible à la radiographie. Jorjani écrit : « Avant un examen de suivi qui avait été programmé pour étudier l’implant, Linda s’est réveillée un matin en saignant tellement du nez que son oreiller lui collait au visage à cause du sang coagulé. L’implant présumé avait disparu. » Hopkins spécule : « il semble que les aliens parviennent à savoir quand un implant a été radiographié et est susceptible d’être extrait, ce qui nous fournirait un échantillon crucial de leur technologie. Il est peu probable qu’ils nous laisseraient récupérer un tel trophée s’ils peuvent l’empêcher. » À l’époque, il a remarqué que ces expulsions incongrues d’implants détectés « étaient loin d’être rares ».
En 1998, le Dr John Lerma a tenté d’extraire un présumé implant de l’oreille de Whitley Strieber. L’objet, qui avait été « solidement fixé », s’était présenté sous la forme d’un disque blanc lorsque la chirurgie l’avait dévoilé. Une fois exposé, il s’était déplacé de lui-même d’environ 2 centimètres pour s’éloigner de l’incision. Avant qu’il ne migre, Lerma avait réussi à racler quelques fragments qui se sont ultérieurement avérés être du « collagène patiné ». Une semaine environ après cette tentative d’extraction, il était revenu à son emplacement d’origine.
Terry Lovelace aussi a vu ses efforts être déjoués. Après qu’une radiographie avait révélé un objet carré métallique relié à des fils incrustés dans la chair au-dessus de son genou (ainsi qu’un amas osseux flottant en forme de fleur ou de pétales en haut du mollet), il avait programmé une opération chirurgicale pour le faire retirer. Deux jours avant celle-ci, il s’était réveillé en ayant mal aux deux jambes et à l’aine. Sur chaque cuisse, il avait un hématome en forme de fleur ou de pétales avec dans son centre une marque ressemblant à une morsure d’insecte carrée. Les radiographies ultérieures ne montrèrent plus aucun implant, même s’il restait une trace de fil. (Les photographies sont disponibles dans Incident at Devils Den.) Voici ce que « Betty » lui avait dit en 2017, moins d’un mois avant cet incident :
« Tu as des dispositifs dans les deux jambes. Ils ont une utilité et ne t’ont pas fait de mal. Si tu continues à t’exprimer en public et si tu publies ton livre, mes hôtes les récupéreront. C’est ce qui les préoccupe le plus. […] Mes hôtes ne te permettront pas de les faire enlever et que leur composition soit analysée par des scientifiques terriens. Ils ne te blesseront pas, et tu n’auras pas mal. Ils les enlèveront de ton corps pendant ton sommeil. Ton gouvernement s’intéresse aussi à toi et à tes dispositifs », ajouta-t-elle.
En 2018, Tom DeLonge, Luis Elizondo, et le général de division Neil McCasland ont contacté Lovelace au sujet de ses implants.
25 février 1995
Q : (BP) Cela aiderait-il au SDA d’arriver à se débarrasser de ces implants ?
R : Souhaites-tu un billet rapide pour le niveau 5 [c’est-à-dire mourir] ?
Selon Whitley Strieber, l’abductée Betty Ruth Dagenais a attendu sa mort avant de faire retirer l’implant de son oreille. On lui avait dit que « cela la tuerait de le faire enlever durant sa vie ». Rapuano se souvient qu’enfant, il éprouvait le « sentiment tenace » qu’il « serait puni s’il [son implant nasal] était d’une manière ou d’une autre délogé par sa faute ».
17 juin 1995 (channeling direct par l’intermédiaire de Frank)
Q : (L) Y a-t-il une méthode que nous pourrions ou devrions connaître pour extraire ou désactiver les implants ?
R : Non, vous ne pourriez pas le faire sans provoquer la mort de l’hôte. Et, au passage, s’il vous plaît, ne croyez pas ceux qui disent en être capables, car ils ne le sont pas.
Avant cette époque, les cas de récupération d’implants – qu’ils aient été extraits par chirurgie ou naturellement expulsés du corps – étaient rares. Voici ce qu’Ann Druffel pensait des preuves physiques en 1998 :
Quelques chercheurs objectifs, dont le Dr David Pritchard du MIT, Richard M. Neal Jr., M.D., et moi-même, ont tenté de corroborer scientifiquement les allégations d’implants aliens […] Aucune preuve solide ou confirmation quelconque n’en a émergé […] Les implants aliens se sont avérés être des kystes bénins ou autres occurrences explicables […]
En 1999, Tony Dodd écrivait :
[…] des chercheurs américains ont prétendu avoir extrait et analysé des implants, mais pour l’heure, il n’existe aucune preuve scientifique crédible pour en attester.
Notre théorie quant à la raison pour laquelle nous sommes actuellement incapables de retirer et d’examiner des implants est qu’ils sont conçus pour s’autodétruire s’ils sont extraits du corps : il existe des histoires d’abductés qui avaient ces petits objets métalliques en leur possession mais ont constaté leur disparition en quelques heures. Une autre théorie est que pour pouvoir rester dans le corps, ils sont composés de substances que nos tissus ne rejetteront pas et que notre organisme peut absorber.
12 août 1995
Q : (L) Donc, si l’on enlève un implant, la meilleure manière de le garder ici est de le détruire ?
R : Si l’on enlève un implant, c’est qu’il ne fonctionne plus comme il le devrait.
Notez la différence entre les réponses. La première était un non définitif tandis que dans la seconde, il semble que l’extraction puisse être possible mais uniquement si l’implant est devenu inopérant. (Il est également possible que les premiers commentaires concernaient des implants cérébraux. Tous les prétendus implants expulsés ou extraits venaient des extrémités.) Rapuano fait le même genre d’hypothèses en référence à un implant qui serait tombé du nez d’un abducté en 1996. Il était creux, composé principalement de carbone et d’oxygène, et pouvait être étiré jusqu’à trois fois sa longueur. En général, les fibres de carbone se rompent « dès 2 % d’élongation ». Plus de 20 ans plus tard, des aérogels flexibles de carbone seront découverts ; ils sont composés d’oxyde de graphène et de nanotubes de carbone multiparoi.
[Un aérogel de carbone] pourrait aussi servir de capteur de tension pour détecter toute déformation mécanique due à un chirurgien qui tenterait de retirer de la cavité nasale un implant contenant ce matériau, et possiblement déclencher son inactivation, l’effacement de sa mémoire ou la cessation de la transmission de signaux.
Il se trouve qu’une semaine tout juste après cette séance, le Dr Roger Leir a réalisé sa première extraction chirurgicale d’implants présumés. Leir s’était associé avec Derrel Sims qui possédait des radios montrant d’éventuels implants. Au cours des années suivantes, Leir (financé en partie par le NIDS de Bigelow) a opéré 17 abductés. La première édition de son livre The Aliens and the Scalpel a été publiée en 1998. Des analyses biologiques et métallurgiques ont donné des résultats intéressants :
Plusieurs des objets étaient entourés d’une membrane biologique rigide, lisse et grise qui résistait au scalpel. Une fois déshydratées, ces membranes purent être retirées, et il fut constaté qu’elles étaient composées d’un coagulum protéique (intervenant dans la coagulation sanguine), d’hémosidérine (un dérivé de l’hémoglobine) et de kératine (que l’on trouve généralement dans la couche la plus externe de la peau et des cheveux, et les ongles).
Les tissus mous environnants ne présentaient aucun signe de réaction inflammatoire aux objets étrangers. (Leir a émis l’hypothèse que c’était grâce aux membranes ci-dessus.) Ils contenaient également de fortes concentrations de récepteurs nerveux généralement situés près de la surface de la peau (comme le bout des doigts), ce qui pourrait expliquer les réponses douloureuses des patients lors de la chirurgie malgré une anesthésie locale.
Chaque objet était de taille, de forme et de composition élémentaire variées : plusieurs « graines de melon », un « T » métallique, un triangle en métal, des billes et des tiges. Les principaux éléments des tous premiers implants étaient le cuivre, le calcium, le fer, le baryum et l’aluminium. Des traces d’europium, de ruthénium et de samarium ont également été détectées dans un échantillon. Le centre du « T » était en fer, et il avait « manifestement été conçu et fabriqué avec précision ». Concernant les objets métalliques, le constat le plus courant était que leur composition se rapprochait très étroitement du « fer météorique ».
Beaucoup étaient fortement magnétiques, et quelques-uns émettaient des champs électromagnétiques détectables (qui cessèrent deux à trois mois après l’extraction).
Sous une lumière ultraviolette, ils devenaient vert ou rose fluorescent.
Tous étaient situés dans le côté gauche du corps (et tous les patients éprouvaient des envies chroniques de sel).
Il cite également un éventuel implant en silicium :
Les grossissements au microscope électronique d’un implant en silicium, amené dans un laboratoire par Whitley Strieber pour qu’il soit analysé, ont montré la même chose – l’implant n’était pas un éclat brisé, mais un objet aux bords lisses soigneusement manufacturé.
En 2009, Leir a communiqué les derniers résultats de ses recherches lors d’une conférence de presse et déclaré que 7 des objets récupérés étaient quasiment identiques les uns aux autres. Le Dr Alex Mosier a partagé des constats supplémentaires : composition météorique (avec des ratios isotopiques de nickel anormaux), magnétisme et émission d’un signal de 14,7 MHz, des nanofibres ressemblant à des nanotubes de carbone, et des cristaux de sel à la configuration inhabituelle. Mosier a évoqué « un dispositif fonctionnel pouvant servir à surveiller ou contrôler ». L’objet du patient n°15 possédait des isotopes anormaux de bore, de magnésium, de nickel et de cuivre, ainsi que de traces d’iridium, de gallium et de germanium. Avant d’être retiré, il émettait dans des bandes de fréquence de 1,2 GHz, 110 et 17 MHz et 8 Hz.
Leir a accompli sa dernière extraction en 2014, sur le « patient n°17 », peu avant de décéder d’une crise cardiaque. Cet objet était également du fer météorique et contenait 36 éléments, dont des taux élevés de certaines terres rares et des ratios isotopiques de zinc anormaux. (Incidemment, ce patient avait aussi fait part de son recours réussi à la lutte mentale et physique lors d’une abduction.) L’origine et l’utilité des objets récupérés par Leir demeurent obscures, de même que leur rapport, s’il y en a un, avec les implants (essentiellement situés dans le cerveau) évoqués par les C’s.
En 2023, Bruce Rapuano a publié Dominion Lost, où il expose en détail ses probables expériences personnelles d’abduction et des analyses scientifiques très précises sur les technologies qui s’y rapportent. Comme il le dit, ce que l’on peut glaner sur les implants aliens représente « une extrapolation logique de nos sciences théoriques et appliquées actuelles », dont les IND et les métamatériaux. En particulier, il considère que les implants sont de potentiels « détecteurs unitaires de champ magnétique » composés de métamatériaux possédant des propriétés spécifiques qui leur permettent de détecter, neutraliser, projeter et concentrer des « ondes de forme spécifiques de champ magnétique », et au fond exercer une forme très avancée de contrôle des processus neuraux humains, n’importe où dans le cerveau.
Après avoir résumé tous les derniers développements scientifiques ainsi que les futures tendances dans ces domaines, il commente :
[…] le constat général le plus intéressant qui ait émergé concernant la composition ou le comportement de ces objets implantés est à quel point ils semblaient annoncer les développements technologiques de la science humaine des matériaux d’une à deux décennies plus tard. Des dizaines d’années après la découverte de sphères implantées dorées et argentées, les matériaux de l’alliage ont servi à créer des métamatériaux dotés de propriétés électromagnétiques inhabituelles leur permettant de projeter à distance des champs magnétiques dans l’espace libre.
Les fibres en carbure de silicium et les fibres de carbone creuses ont toutes deux été spécialement conçues pour protéger l’électronique des micro-ondes des interférences électromagnétiques, 15 à 20 ans après que des implants intranasaux contenant ces matériaux ont été récupérés de présumés abductés. Leur conductivité et leur capacité électriques, les propriétés de semiconducteur des fibres en carbure de silicium et des modèles de fibres de carbone imitant l’élasticité mécanique de celles des implants étudiés par Whitley Strieber ont également fait l’objet de recherches durant cette période.
Lectures complémentaires
Roger Leir : The Aliens and the Scalpel: Scientific Proof of Extraterrestrial Implants in Humans (1998, 2005)
Steve Colbern : « Analysis of Object Taken from Patient John Smith » (2009)
Derrel Sims : Alien Implants: Evidence and Truth about Alien Implants (2009)
Roger Leir : « The Smoking Gun » (2014)
Jeremy Corbell : Patient Seventeen (2017, documentaire)
Terry Lovelace : Incident at Devils Den: A True Story (2018) [Chapitres « A Souvenir » et « Betty, the Lady MIB »]
Bruce Rapuano : Dominion Lost: A Scientist’s Own Alien Abduction Encounters (2023) [Chapitres 5 à 11]
(suite)
"C’est là la difficulté principale, mais c’est là également que nous trouvons la garantie de la possibilité de l’éveil, parce qu’il n’y a pas de légitimation organique d’un tel sommeil — l’homme peut s’éveiller. « Théoriquement il le peut, mais pratiquement cela est presque impossible, parce qu’aussitôt qu’un homme ouvre les yeux, s’éveille pour un moment, toutes les forces qui le retiennent dans le sommeil s’exercent de nouveau sur lui avec une énergie décuplée, et immédiatement il retombe endormi, rêvant très souvent qu’il est éveillé ou qu’il s’éveille. « Dans le sommeil ordinaire, en certains cas, l’homme voudrait s’éveiller, mais ne le peut pas. Il se dit qu’il est éveillé, mais, en réalité, il continue à dormir — et cela peut se produire à différentes reprises avant qu’il ne s’éveille enfin. Dans le cas du sommeil ordinaire, une fois l’homme éveillé, il est dans un état différent ; mais, dans le cas du sommeil hypnotique, c’est autre chose : il n’y a pas de signes objectifs, du moins quand on commence à s’éveiller ; l’homme ne peut pas se pincer pour voir s’il n’est pas endormi. Et si un homme — Dieu l’en préserve — a jamais entendu parler de signes objectifs, Kundalini les transforme aussitôt en imagination et en rêveries. « Faute de réaliser pleinement la difficulté de l’éveil, il est impossible de comprendre la nécessité d’un long et dur travail d’éveil. « En règle générale, que faut-il pour éveiller un homme endormi ? Il faut un bon choc. Mais lorsqu’un homme est profondément endormi, un seul choc ne suffit pas. Une longue période de chocs incessants est nécessaire. Par conséquent, il faut quelqu’un pour administrer ces chocs. J’ai déjà dit que l’homme désireux de s’éveiller doit embaucher un aide qui se chargera de le secouer pendant longtemps. Mais qui peut-il embaucher, si tout le monde dort ? Il embauche quelqu’un pour l’éveiller, mais celui-ci aussi tombe endormi. Quelle peut être son utilité ? Quant à l’homme réellement capable de se tenir éveillé, il refusera probablement de perdre son temps à réveiller les autres : son propre travail est pour lui autrement plus important. « Il y a aussi la possibilité de s’éveiller par des moyens mécaniques. On peut faire usage d’un réveille-matin. Le malheur veut que l’on s’habitue trop vite à n’importe quel réveille-matin : on cesse de l’entendre, tout simplement. Beaucoup de réveille-matin, avec des sonneries variées, sont donc nécessaires. L’homme doit littéralement s’entourer de réveils qui l’empêchent de dormir. Et ici encore surgissent des difficultés. Les réveils doivent être remontés ; pour les remonter, il est indispensable de s’en souvenir ; pour s’en souvenir, il faut souvent se réveiller. Mais voilà le pire : un homme s’habitue à tous les réveille-matin et, après un certain temps, il n’en dort que mieux. Par conséquent les réveils doivent être continuellement changés, il faut toujours en inventer de nouveaux. Avec le temps, cela peut aider un homme à s’éveiller. Or il y a fort peu de chance qu’il fasse tout ce travail d’inventer, de remonter et de changer tous ces réveils par lui-même, sans aide extérieure. Il est bien plus probable qu’ayant commencé ce travail, il ne tardera pas à s’endormir et que dans son sommeil il rêvera qu’il invente des réveils, qu’il les remonte, qu’il les change — et, comme je l’ai déjà dit, il n’en dormira que mieux. « Donc, pour s’éveiller, il faut toute une conjugaison d’efforts. Il est indispensable qu’il y ait quelqu’un pour réveiller le dormeur ; il est indispensable qu’il y ait quelqu’un pour surveiller le réveilleur ; il faut avoir des réveille-matin, et il faut aussi en inventer constamment de nouveaux. « Mais pour mener à bien cette entreprise et obtenir des résultats, un certain nombre de personnes doivent travailler ensemble. « Un homme seul ne peut rien faire.
« Avant toute autre chose, il a besoin d’aide. Mais un homme seul ne saurait compter sur une aide. Ceux qui sont capables d’aider évaluent leur temps à un très haut prix. Et naturellement ils préfèrent aider, disons vingt ou trente personnes désireuses de s’éveiller, plutôt qu’une seule. De plus, comme je l’ai déjà dit, un homme peut fort bien se tromper sur son éveil, prendre pour un éveil ce qui est simplement un nouveau rêve. Si quelques personnes décident de lutter ensemble contre le sommeil, elles s’éveilleront mutuellement. Il arrivera souvent qu’une vingtaine d’entre elles dormiront, mais la vingt et unième s’éveillera, et elle éveillera les autres. Il en va de même pour les réveille-matin. Un homme inventera un réveil, un second en inventera un autre, après quoi ils pourront faire un échange. Tous ensemble, ils peuvent être les uns pour les autres d’une grande aide, et sans cette aide mutuelle, aucun d’eux ne peut arriver à rien. « Donc, un homme qui veut s’éveiller doit chercher d’autres personnes qui veulent aussi s’éveiller, afin de travailler avec elles. Mais cela est plus vite dit que fait, parce que la mise en marche d’un tel travail et son organisation réclament une connaissance que l’homme ordinaire ne possède pas. Le travail doit être organisé et il doit y avoir un chef. Sans ces deux conditions, le travail ne peut pas donner les résultats attendus, et tous les efforts seront vains. Les gens pourront se torturer ; mais ces tortures ne les feront pas s’éveiller. Il semble que pour certaines personnes rien ne soit plus difficile à comprendre. Par elles-mêmes et de leur propre initiative, elles peuvent être capables de grands efforts et de grands sacrifices. Mais que leurs premiers efforts, leurs premiers sacrifices doivent être d’obéir à un autre, rien au monde ne les en persuadera jamais. Et elles ne veulent pas admettre que tous leurs efforts et tous leurs sacrifices, dans ce cas, ne peuvent servir à rien. « Le travail doit être organisé. Et il ne peut l’être que par un homme qui connaisse ses problèmes et ses buts, qui connaisse ses méthodes, étant lui-même passé, en son temps, par un tel travail organisé. « Le travail commence habituellement dans un petit groupe. Ce groupe est généralement en rapport avec toute une série de groupes analogues de différents niveaux, qui, tous ensemble, constituent ce qui peut être appelé une “école préparatoire”. « Le premier trait caractéristique des groupes, leur trait le plus essentiel, est qu’ils ne sont pas constitués selon le désir et les préférences de leurs membres. Les groupes sont constitués par le maître, qui choisit les types d’hommes capables, du point de vue de ses buts, de se rendre utiles les uns aux autres. « Nul travail de groupe n’est possible sans un maître. Et le travail de groupe sous un mauvais maître ne peut produire que des résultats négatifs. « Le second trait important du travail des groupes est que ceux-ci peuvent être en relation avec quelque but dont ceux qui commencent le travail ne sauraient se faire la moindre idée, et qui ne peut pas leur être expliqué avant qu’ils n’aient compris l’essence, les principes du travail, et toutes les idées qui s’y rattachent. Mais ce but vers lequel ils vont, et qu’ils servent sans le connaître, est le principe d’équilibre sans lequel leur travail ne saurait exister. La première tâche est de comprendre ce but, c’est-à-dire le but du maître. Lorsqu’ils ont compris ce but — bien qu’au début ce ne puisse être que partiellement — leur propre travail devient plus conscient, et par conséquent, il peut donner de meilleurs résultats. Mais, comme je l’ai déjà dit, il arrive souvent que le but du maître ne puisse pas être expliqué au commencement. « Donc, le premier but d’un homme qui commence l’étude de soi doit être de rejoindre un groupe. L’étude de soi ne peut avoir lieu que dans des groupes convenablement organisés. Un homme seul ne peut pas se voir lui-même. Mais un certain nombre de personnes associées dans ce dessein, s’apporteront, même sans le vouloir, une aide mutuelle. L’un des traits typiques de la nature humaine est que l’homme voit toujours plus facilement les défauts des autres que les siens propres. En même temps, sur le chemin de l’étude de soi, l’homme apprend qu’il possède lui-même tous les défauts qu’il trouve chez autrui. Or, il y a bien des choses qu’il ne voit pas en lui-même, tandis que chez les autres il commence à les voir. Cependant, comme je viens de le dire, il sait maintenant que ces traits sont aussi les siens. "
Qu'en pensez-vous ? Encore un exemple, au sujet de Kundalini, sa description varie selon si nous avons à faire à une source fiable ou non.
Billie
Bonjour,
J'espère que vous recevez mes commentaires. Je souhaite vous soumettre cet extrait du livre "Fragments d'un enseignement inconnu" de Ouspensky :
"Naître n’est qu’un autre mot pour désigner le commencement d’une nouvelle croissance de l’essence, le commencement de la formation de l’individualité, le commencement de l’apparition d’un “Moi” indivisible. « Mais pour être capable d’y atteindre, ou tout au moins de s’engager sur cette voie, l’homme doit mourir ; cela veut dire qu’il doit se libérer d’une multitude de petits attachements et d’identifications qui le maintiennent dans la situation où il se trouve actuellement. Dans sa vie il est attaché à tout, attaché à son imagination, attaché à sa stupidité, attaché même à ses souffrances — et plus encore peut-être à ses souffrances qu’à toute autre chose. Il doit se libérer de cet attachement. L’attachement aux choses, l’identification aux choses, maintiennent vivants dans l’homme un millier de “moi” inutiles. Ces “moi” doivent mourir pour que le grand Moi puisse naître. Mais comment peuvent-ils être amenés à mourir ? Ils ne le veulent pas. C’est ici que la possibilité de s’éveiller vient à notre aide. S’éveiller signifie réaliser sa propre nullité, c’est-à-dire réaliser sa propre mécanicité, complète et absolue, et sa propre impuissance, non moins complète, non moins absolue. Mais il ne suffit pas de le comprendre philosophiquement, avec des mots. Il faut le comprendre avec des faits simples, clairs, concrets, avec des faits qui nous concernent. Lorsqu’un homme commence à se connaître un peu, il voit en lui-même bien des choses qui ne peuvent pas ne pas l’horrifier. Tant qu’un homme ne se fait pas horreur, il ne sait rien sur lui-même. « Un homme a vu en lui-même quelque chose qui l’horrifie. Il décide de s’en débarrasser, de s’en purger, d’en finir. Quelques efforts qu’il fasse cependant, il sent qu’il ne le peut pas, que tout demeure comme auparavant. C’est là qu’il verra son impuissance, sa misère et sa nullité ; ou encore, lorsqu’il commence à se connaître lui-même, un homme voit qu’il ne possède rien, c’est-à-dire que tout ce qu’il a regardé comme étant à lui, ses idées, ses pensées, ses convictions, ses habitudes, même ses fautes et ses vices, rien de tout cela n’est à lui : tout a été pris n’importe où, tout a été copié tel quel. L’homme qui sent cela peut sentir sa nullité. Et en sentant sa nullité, un homme se verra tel qu’il est en réalité, non pas pour une seconde, non pas pour un moment, mais constamment, et il ne l’oubliera jamais. « Cette conscience continuelle de sa nullité et de sa misère lui donnera finalement le courage de “mourir”, c’est-à-dire de mourir non pas simplement dans son mental, ou en théorie, mais de mourir en fait, et de renoncer positivement et pour toujours à tous ces aspects de lui-même qui ne présentent aucune utilité du point de vue de sa croissance intérieure, ou qui s’y opposent. Ces aspects sont avant tout son “faux Moi”, et ensuite toutes ses idées fantastiques sur son “individualité”, sa “volonté”, sa “conscience”, sa “capacité de faire”, ses pouvoirs, son initiative, ses qualités de décision, et ainsi de suite. « Mais pour devenir un jour capable de voir une chose tout le temps, il faut d’abord l’avoir vue une fois, ne serait-ce que pour une seconde. Tous les pouvoirs nouveaux, toutes les capacités de réalisation viennent d’une seule et même façon. Au commencement, il ne s’agit que de rares éclairs, qui ne durent pas plus d’un instant ; ensuite, ils peuvent se reproduire plus souvent et durer chaque fois plus longtemps, jusqu’à ce qu’enfin, après un très long travail, ils deviennent permanents. La même loi s’applique à l’éveil. Il est impossible de s’éveiller complètement, d’un seul coup. Il faut d’abord commencer par s’éveiller pendant de très courts instants. Mais il faut mourir tout d’un coup et pour toujours, après avoir fait un certain effort, après avoir triomphé d’un certain obstacle, après avoir pris une certaine décision sur laquelle on ne puisse pas revenir. Cela serait difficile, et même impossible, s’il n’y avait pas eu préalablement un lent et graduel éveil. « Mais il y a des milliers de choses qui empêchent l’homme de s’éveiller et le maintiennent au pouvoir de ses rêves. Pour agir consciemment dans l’intention de s’éveiller, il faut connaître la nature des forces qui retiennent l’homme dans le sommeil.
« Avant tout, il faut comprendre que le sommeil dans lequel existe l’homme n’est pas un sommeil normal, mais hypnotique. L’homme est hypnotisé, et cet état hypnotique est continuellement maintenu et renforcé en lui. Tout se passe comme s’il y avait certaines “forces” pour lesquelles il serait utile et profitable de maintenir l’homme dans un état hypnotique, afin de l’empêcher de voir la vérité et de réaliser sa situation.
« Certain conte oriental parle d’un très riche magicien qui avait de nombreux troupeaux de moutons. Ce magicien était très avare. Il ne voulait pas prendre de bergers, et il ne voulait pas non plus mettre de clôture autour des prés où paissaient ses moutons. Les moutons s’égaraient dans la forêt, tombaient dans des ravins, se perdaient, et surtout s’enfuyaient à l’approche du magicien, parce qu’ils savaient que celui-ci en voulait à leur chair et à leurs peaux. Et les moutons n’aimaient pas cela. « À la fin, le magicien trouva le remède. Il hypnotisa ses moutons et leur suggéra tout d’abord qu’ils étaient immortels et que d’être écorchés ne pouvait leur faire aucun mal, que ce traitement était au contraire excellent pour eux et même agréable ; ensuite le magicien leur suggéra qu’il était un bon pasteur, qui aimait beaucoup son troupeau, qu’il était prêt à tous les sacrifices pour lui ; enfin, il leur suggéra que si la moindre chose devait leur arriver, cela ne pouvait en aucun cas leur arriver dès maintenant, dès aujourd’hui, et que par conséquent ils n’avaient pas à se tracasser. Après quoi le magicien mit dans la tête de ses moutons qu’ils n’étaient pas du tout des moutons ; à quelques-uns d’entre eux, il suggéra qu’ils étaient des lions, à d’autres qu’ils étaient des aigles, à d’autres encore qu’ils étaient des hommes ou qu’ils étaient des magiciens. « Cela fait, ses moutons ne lui causèrent plus ni ennuis, ni tracas. Ils ne s’enfuyaient plus jamais, attendant au contraire avec sérénité l’instant où le magicien les tondrait ou les égorgerait.
« Ce conte illustre parfaitement la situation de l’homme. « Dans la littérature dite “occulte”, vous avez probablement rencontré les expressions : “Kundalini”, “le feu de Kundalini” ou “le serpent de Kundalini”. Ces termes sont souvent employés pour désigner une puissance étrange, latente en l’homme, et qui peut être éveillée. Mais aucune des théories connues ne donne la véritable explication de la force de Kundalini. Cette force est quelquefois attribuée au sexe, à l’énergie sexuelle, c’est-à-dire associée à l’idée qu’il est possible d’employer l’énergie du sexe à d’autres fins. Cette dernière interprétation est complètement erronée, parce que Kundalini peut être en toutes choses. Et surtout Kundalini n’est à aucun titre quelque chose de désirable ou d’utile pour le développement de l’homme. Il est très curieux de constater comment les occultistes se sont emparés d’un mot dont ils ont complètement altéré la signification, réussissant à faire de cette force très dangereuse un objet d’espoir et une promesse de bénédiction. « En réalité, Kundalini est la puissance de l’imagination, la puissance de la fantaisie, qui usurpe la place d’une fonction réelle. Lorsqu’un homme rêve au lieu d’agir, lorsque ses rêves prennent la place de la réalité, lorsqu’un homme se prend lui-même pour un lion, un aigle ou un magicien, c’est la force de Kundalini qui agit en lui. Kundalini peut agir dans tous les centres et, avec son aide, tous les centres peuvent trouver leur satisfaction, non plus dans le réel, mais dans l’imaginaire. Un mouton qui se prend lui-même pour un lion ou pour un magicien, vit sous le pouvoir de Kundalini. « Kundalini est une force qui a été introduite dans les hommes pour les maintenir dans leur état actuel. Si les hommes pouvaient vraiment se rendre compte de leur situation, s’ils pouvaient en réaliser toute l’horreur, ils seraient incapables de demeurer tels qu’ils sont, même pour une seconde. Ils commenceraient aussitôt à chercher une issue, et ils la trouveraient très rapidement, parce qu’il y a une issue ; mais les hommes manquent à la voir, simplement parce qu’ils sont hypnotisés. Kundalini est cette force qui les maintient dans un état d’hypnose. S’éveiller, pour l’homme, signifie être “déshypnotisé”.