3 Commentaires

Bonjour,

Peut-être êtes-vous à l'origine de ces articles ? :

https://echelledejacob.blogspot.com/2021/03/qui-tue-karla-turner.html

https://echelledejacob.blogspot.com/2014/11/ces-mondes-qui-nous-entourent.html

Il semblerait qu'ils nous manquent des connaissances spirituelles, dont l'accès reste trouble. Pourtant, je pense, que c'est bien là l'essentiel, car nos corps, de toute façon, subissent depuis toujours toutes sortes d'agressions, de modifications, etc... De ce fait, nous avons été diminués, mais nous résistons et non grâce à la chirurgie, mais à notre connexion au Champ d'Information universel.

Il est étonnant que ceux qui conseillent ou guident ne soient pas plus précis pour que nous recouvrions au plus vite nos aptitudes...

Qu'en pensez-vous ? La méditation, par exemple, est pour les uns risquée et pour d'autres indispensable. J'ai le sentiment que personne en réalité n'est disposé à nous éclairer concrètement. Il est plutôt question de retarder, voire de décourager.

Merci encore à vous.

Billie

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Bonjour,

J'espère que vous recevez mes commentaires. Je souhaite vous soumettre cet extrait du livre "Fragments d'un enseignement inconnu" de Ouspensky :

"Naître n’est qu’un autre mot pour désigner le commencement d’une nouvelle croissance de l’essence, le commencement de la formation de l’individualité, le commencement de l’apparition d’un “Moi” indivisible. « Mais pour être capable d’y atteindre, ou tout au moins de s’engager sur cette voie, l’homme doit mourir ; cela veut dire qu’il doit se libérer d’une multitude de petits attachements et d’identifications qui le maintiennent dans la situation où il se trouve actuellement. Dans sa vie il est attaché à tout, attaché à son imagination, attaché à sa stupidité, attaché même à ses souffrances — et plus encore peut-être à ses souffrances qu’à toute autre chose. Il doit se libérer de cet attachement. L’attachement aux choses, l’identification aux choses, maintiennent vivants dans l’homme un millier de “moi” inutiles. Ces “moi” doivent mourir pour que le grand Moi puisse naître. Mais comment peuvent-ils être amenés à mourir ? Ils ne le veulent pas. C’est ici que la possibilité de s’éveiller vient à notre aide. S’éveiller signifie réaliser sa propre nullité, c’est-à-dire réaliser sa propre mécanicité, complète et absolue, et sa propre impuissance, non moins complète, non moins absolue. Mais il ne suffit pas de le comprendre philosophiquement, avec des mots. Il faut le comprendre avec des faits simples, clairs, concrets, avec des faits qui nous concernent. Lorsqu’un homme commence à se connaître un peu, il voit en lui-même bien des choses qui ne peuvent pas ne pas l’horrifier. Tant qu’un homme ne se fait pas horreur, il ne sait rien sur lui-même. « Un homme a vu en lui-même quelque chose qui l’horrifie. Il décide de s’en débarrasser, de s’en purger, d’en finir. Quelques efforts qu’il fasse cependant, il sent qu’il ne le peut pas, que tout demeure comme auparavant. C’est là qu’il verra son impuissance, sa misère et sa nullité ; ou encore, lorsqu’il commence à se connaître lui-même, un homme voit qu’il ne possède rien, c’est-à-dire que tout ce qu’il a regardé comme étant à lui, ses idées, ses pensées, ses convictions, ses habitudes, même ses fautes et ses vices, rien de tout cela n’est à lui : tout a été pris n’importe où, tout a été copié tel quel. L’homme qui sent cela peut sentir sa nullité. Et en sentant sa nullité, un homme se verra tel qu’il est en réalité, non pas pour une seconde, non pas pour un moment, mais constamment, et il ne l’oubliera jamais. « Cette conscience continuelle de sa nullité et de sa misère lui donnera finalement le courage de “mourir”, c’est-à-dire de mourir non pas simplement dans son mental, ou en théorie, mais de mourir en fait, et de renoncer positivement et pour toujours à tous ces aspects de lui-même qui ne présentent aucune utilité du point de vue de sa croissance intérieure, ou qui s’y opposent. Ces aspects sont avant tout son “faux Moi”, et ensuite toutes ses idées fantastiques sur son “individualité”, sa “volonté”, sa “conscience”, sa “capacité de faire”, ses pouvoirs, son initiative, ses qualités de décision, et ainsi de suite. « Mais pour devenir un jour capable de voir une chose tout le temps, il faut d’abord l’avoir vue une fois, ne serait-ce que pour une seconde. Tous les pouvoirs nouveaux, toutes les capacités de réalisation viennent d’une seule et même façon. Au commencement, il ne s’agit que de rares éclairs, qui ne durent pas plus d’un instant ; ensuite, ils peuvent se reproduire plus souvent et durer chaque fois plus longtemps, jusqu’à ce qu’enfin, après un très long travail, ils deviennent permanents. La même loi s’applique à l’éveil. Il est impossible de s’éveiller complètement, d’un seul coup. Il faut d’abord commencer par s’éveiller pendant de très courts instants. Mais il faut mourir tout d’un coup et pour toujours, après avoir fait un certain effort, après avoir triomphé d’un certain obstacle, après avoir pris une certaine décision sur laquelle on ne puisse pas revenir. Cela serait difficile, et même impossible, s’il n’y avait pas eu préalablement un lent et graduel éveil. « Mais il y a des milliers de choses qui empêchent l’homme de s’éveiller et le maintiennent au pouvoir de ses rêves. Pour agir consciemment dans l’intention de s’éveiller, il faut connaître la nature des forces qui retiennent l’homme dans le sommeil.

« Avant tout, il faut comprendre que le sommeil dans lequel existe l’homme n’est pas un sommeil normal, mais hypnotique. L’homme est hypnotisé, et cet état hypnotique est continuellement maintenu et renforcé en lui. Tout se passe comme s’il y avait certaines “forces” pour lesquelles il serait utile et profitable de maintenir l’homme dans un état hypnotique, afin de l’empêcher de voir la vérité et de réaliser sa situation.

« Certain conte oriental parle d’un très riche magicien qui avait de nombreux troupeaux de moutons. Ce magicien était très avare. Il ne voulait pas prendre de bergers, et il ne voulait pas non plus mettre de clôture autour des prés où paissaient ses moutons. Les moutons s’égaraient dans la forêt, tombaient dans des ravins, se perdaient, et surtout s’enfuyaient à l’approche du magicien, parce qu’ils savaient que celui-ci en voulait à leur chair et à leurs peaux. Et les moutons n’aimaient pas cela. « À la fin, le magicien trouva le remède. Il hypnotisa ses moutons et leur suggéra tout d’abord qu’ils étaient immortels et que d’être écorchés ne pouvait leur faire aucun mal, que ce traitement était au contraire excellent pour eux et même agréable ; ensuite le magicien leur suggéra qu’il était un bon pasteur, qui aimait beaucoup son troupeau, qu’il était prêt à tous les sacrifices pour lui ; enfin, il leur suggéra que si la moindre chose devait leur arriver, cela ne pouvait en aucun cas leur arriver dès maintenant, dès aujourd’hui, et que par conséquent ils n’avaient pas à se tracasser. Après quoi le magicien mit dans la tête de ses moutons qu’ils n’étaient pas du tout des moutons ; à quelques-uns d’entre eux, il suggéra qu’ils étaient des lions, à d’autres qu’ils étaient des aigles, à d’autres encore qu’ils étaient des hommes ou qu’ils étaient des magiciens. « Cela fait, ses moutons ne lui causèrent plus ni ennuis, ni tracas. Ils ne s’enfuyaient plus jamais, attendant au contraire avec sérénité l’instant où le magicien les tondrait ou les égorgerait.

« Ce conte illustre parfaitement la situation de l’homme. « Dans la littérature dite “occulte”, vous avez probablement rencontré les expressions : “Kundalini”, “le feu de Kundalini” ou “le serpent de Kundalini”. Ces termes sont souvent employés pour désigner une puissance étrange, latente en l’homme, et qui peut être éveillée. Mais aucune des théories connues ne donne la véritable explication de la force de Kundalini. Cette force est quelquefois attribuée au sexe, à l’énergie sexuelle, c’est-à-dire associée à l’idée qu’il est possible d’employer l’énergie du sexe à d’autres fins. Cette dernière interprétation est complètement erronée, parce que Kundalini peut être en toutes choses. Et surtout Kundalini n’est à aucun titre quelque chose de désirable ou d’utile pour le développement de l’homme. Il est très curieux de constater comment les occultistes se sont emparés d’un mot dont ils ont complètement altéré la signification, réussissant à faire de cette force très dangereuse un objet d’espoir et une promesse de bénédiction. « En réalité, Kundalini est la puissance de l’imagination, la puissance de la fantaisie, qui usurpe la place d’une fonction réelle. Lorsqu’un homme rêve au lieu d’agir, lorsque ses rêves prennent la place de la réalité, lorsqu’un homme se prend lui-même pour un lion, un aigle ou un magicien, c’est la force de Kundalini qui agit en lui. Kundalini peut agir dans tous les centres et, avec son aide, tous les centres peuvent trouver leur satisfaction, non plus dans le réel, mais dans l’imaginaire. Un mouton qui se prend lui-même pour un lion ou pour un magicien, vit sous le pouvoir de Kundalini. « Kundalini est une force qui a été introduite dans les hommes pour les maintenir dans leur état actuel. Si les hommes pouvaient vraiment se rendre compte de leur situation, s’ils pouvaient en réaliser toute l’horreur, ils seraient incapables de demeurer tels qu’ils sont, même pour une seconde. Ils commenceraient aussitôt à chercher une issue, et ils la trouveraient très rapidement, parce qu’il y a une issue ; mais les hommes manquent à la voir, simplement parce qu’ils sont hypnotisés. Kundalini est cette force qui les maintient dans un état d’hypnose. S’éveiller, pour l’homme, signifie être “déshypnotisé”.

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(suite)

"C’est là la difficulté principale, mais c’est là également que nous trouvons la garantie de la possibilité de l’éveil, parce qu’il n’y a pas de légitimation organique d’un tel sommeil — l’homme peut s’éveiller. « Théoriquement il le peut, mais pratiquement cela est presque impossible, parce qu’aussitôt qu’un homme ouvre les yeux, s’éveille pour un moment, toutes les forces qui le retiennent dans le sommeil s’exercent de nouveau sur lui avec une énergie décuplée, et immédiatement il retombe endormi, rêvant très souvent qu’il est éveillé ou qu’il s’éveille. « Dans le sommeil ordinaire, en certains cas, l’homme voudrait s’éveiller, mais ne le peut pas. Il se dit qu’il est éveillé, mais, en réalité, il continue à dormir — et cela peut se produire à différentes reprises avant qu’il ne s’éveille enfin. Dans le cas du sommeil ordinaire, une fois l’homme éveillé, il est dans un état différent ; mais, dans le cas du sommeil hypnotique, c’est autre chose : il n’y a pas de signes objectifs, du moins quand on commence à s’éveiller ; l’homme ne peut pas se pincer pour voir s’il n’est pas endormi. Et si un homme — Dieu l’en préserve — a jamais entendu parler de signes objectifs, Kundalini les transforme aussitôt en imagination et en rêveries. « Faute de réaliser pleinement la difficulté de l’éveil, il est impossible de comprendre la nécessité d’un long et dur travail d’éveil. « En règle générale, que faut-il pour éveiller un homme endormi ? Il faut un bon choc. Mais lorsqu’un homme est profondément endormi, un seul choc ne suffit pas. Une longue période de chocs incessants est nécessaire. Par conséquent, il faut quelqu’un pour administrer ces chocs. J’ai déjà dit que l’homme désireux de s’éveiller doit embaucher un aide qui se chargera de le secouer pendant longtemps. Mais qui peut-il embaucher, si tout le monde dort ? Il embauche quelqu’un pour l’éveiller, mais celui-ci aussi tombe endormi. Quelle peut être son utilité ? Quant à l’homme réellement capable de se tenir éveillé, il refusera probablement de perdre son temps à réveiller les autres : son propre travail est pour lui autrement plus important. « Il y a aussi la possibilité de s’éveiller par des moyens mécaniques. On peut faire usage d’un réveille-matin. Le malheur veut que l’on s’habitue trop vite à n’importe quel réveille-matin : on cesse de l’entendre, tout simplement. Beaucoup de réveille-matin, avec des sonneries variées, sont donc nécessaires. L’homme doit littéralement s’entourer de réveils qui l’empêchent de dormir. Et ici encore surgissent des difficultés. Les réveils doivent être remontés ; pour les remonter, il est indispensable de s’en souvenir ; pour s’en souvenir, il faut souvent se réveiller. Mais voilà le pire : un homme s’habitue à tous les réveille-matin et, après un certain temps, il n’en dort que mieux. Par conséquent les réveils doivent être continuellement changés, il faut toujours en inventer de nouveaux. Avec le temps, cela peut aider un homme à s’éveiller. Or il y a fort peu de chance qu’il fasse tout ce travail d’inventer, de remonter et de changer tous ces réveils par lui-même, sans aide extérieure. Il est bien plus probable qu’ayant commencé ce travail, il ne tardera pas à s’endormir et que dans son sommeil il rêvera qu’il invente des réveils, qu’il les remonte, qu’il les change — et, comme je l’ai déjà dit, il n’en dormira que mieux. « Donc, pour s’éveiller, il faut toute une conjugaison d’efforts. Il est indispensable qu’il y ait quelqu’un pour réveiller le dormeur ; il est indispensable qu’il y ait quelqu’un pour surveiller le réveilleur ; il faut avoir des réveille-matin, et il faut aussi en inventer constamment de nouveaux. « Mais pour mener à bien cette entreprise et obtenir des résultats, un certain nombre de personnes doivent travailler ensemble. « Un homme seul ne peut rien faire.

« Avant toute autre chose, il a besoin d’aide. Mais un homme seul ne saurait compter sur une aide. Ceux qui sont capables d’aider évaluent leur temps à un très haut prix. Et naturellement ils préfèrent aider, disons vingt ou trente personnes désireuses de s’éveiller, plutôt qu’une seule. De plus, comme je l’ai déjà dit, un homme peut fort bien se tromper sur son éveil, prendre pour un éveil ce qui est simplement un nouveau rêve. Si quelques personnes décident de lutter ensemble contre le sommeil, elles s’éveilleront mutuellement. Il arrivera souvent qu’une vingtaine d’entre elles dormiront, mais la vingt et unième s’éveillera, et elle éveillera les autres. Il en va de même pour les réveille-matin. Un homme inventera un réveil, un second en inventera un autre, après quoi ils pourront faire un échange. Tous ensemble, ils peuvent être les uns pour les autres d’une grande aide, et sans cette aide mutuelle, aucun d’eux ne peut arriver à rien. « Donc, un homme qui veut s’éveiller doit chercher d’autres personnes qui veulent aussi s’éveiller, afin de travailler avec elles. Mais cela est plus vite dit que fait, parce que la mise en marche d’un tel travail et son organisation réclament une connaissance que l’homme ordinaire ne possède pas. Le travail doit être organisé et il doit y avoir un chef. Sans ces deux conditions, le travail ne peut pas donner les résultats attendus, et tous les efforts seront vains. Les gens pourront se torturer ; mais ces tortures ne les feront pas s’éveiller. Il semble que pour certaines personnes rien ne soit plus difficile à comprendre. Par elles-mêmes et de leur propre initiative, elles peuvent être capables de grands efforts et de grands sacrifices. Mais que leurs premiers efforts, leurs premiers sacrifices doivent être d’obéir à un autre, rien au monde ne les en persuadera jamais. Et elles ne veulent pas admettre que tous leurs efforts et tous leurs sacrifices, dans ce cas, ne peuvent servir à rien. « Le travail doit être organisé. Et il ne peut l’être que par un homme qui connaisse ses problèmes et ses buts, qui connaisse ses méthodes, étant lui-même passé, en son temps, par un tel travail organisé. « Le travail commence habituellement dans un petit groupe. Ce groupe est généralement en rapport avec toute une série de groupes analogues de différents niveaux, qui, tous ensemble, constituent ce qui peut être appelé une “école préparatoire”. « Le premier trait caractéristique des groupes, leur trait le plus essentiel, est qu’ils ne sont pas constitués selon le désir et les préférences de leurs membres. Les groupes sont constitués par le maître, qui choisit les types d’hommes capables, du point de vue de ses buts, de se rendre utiles les uns aux autres. « Nul travail de groupe n’est possible sans un maître. Et le travail de groupe sous un mauvais maître ne peut produire que des résultats négatifs. « Le second trait important du travail des groupes est que ceux-ci peuvent être en relation avec quelque but dont ceux qui commencent le travail ne sauraient se faire la moindre idée, et qui ne peut pas leur être expliqué avant qu’ils n’aient compris l’essence, les principes du travail, et toutes les idées qui s’y rattachent. Mais ce but vers lequel ils vont, et qu’ils servent sans le connaître, est le principe d’équilibre sans lequel leur travail ne saurait exister. La première tâche est de comprendre ce but, c’est-à-dire le but du maître. Lorsqu’ils ont compris ce but — bien qu’au début ce ne puisse être que partiellement — leur propre travail devient plus conscient, et par conséquent, il peut donner de meilleurs résultats. Mais, comme je l’ai déjà dit, il arrive souvent que le but du maître ne puisse pas être expliqué au commencement. « Donc, le premier but d’un homme qui commence l’étude de soi doit être de rejoindre un groupe. L’étude de soi ne peut avoir lieu que dans des groupes convenablement organisés. Un homme seul ne peut pas se voir lui-même. Mais un certain nombre de personnes associées dans ce dessein, s’apporteront, même sans le vouloir, une aide mutuelle. L’un des traits typiques de la nature humaine est que l’homme voit toujours plus facilement les défauts des autres que les siens propres. En même temps, sur le chemin de l’étude de soi, l’homme apprend qu’il possède lui-même tous les défauts qu’il trouve chez autrui. Or, il y a bien des choses qu’il ne voit pas en lui-même, tandis que chez les autres il commence à les voir. Cependant, comme je viens de le dire, il sait maintenant que ces traits sont aussi les siens. "

Qu'en pensez-vous ? Encore un exemple, au sujet de Kundalini, sa description varie selon si nous avons à faire à une source fiable ou non.

Billie

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