Selon le Dr Helmut Lammer et Marion Lammer, et bien que cela ne concerne pas tous les abductés, tout enquêteur sur le phénomène des abductions possèdent dans ses dossiers quelques cas d’enlèvements militaires (MILAB). Dans son introduction à leur ouvrage MILABs: Military Mind Control and Alien Abduction (1999), Richard Sauder liste les principaux éléments de ces expériences : « détention extra-judiciaire par des unités militaires secrètes ; sédation involontaire ; narco-hypnose ; interrogatoires musclés ; implants ; examens médicaux intrusifs ». Les Lammer ajoutent les détails suivants :
Observation de mystérieux hélicoptères sans marque distinctive, de camionnettes ou de bus étranges à proximité du domicile des abductés, exposition à des champs électromagnétiques provoquant une désorientation, sédation, transport en hélicoptère, en bus ou en camion vers un bâtiment inconnu ou un complexe militaire souterrain. […] Les victimes d’enlèvements militaires décrivent des ascenseurs, des couloirs, des génératrices, des salles de conférence et d’examens médicaux. […] Ces kidnappings ont généralement des effets secondaires tels qu’hébétude et nausée. […] le témoin raconte que ses ravisseurs lui ont fait une injection avec une seringue.
Alors que les abductés disent se faire examiner par des aliens dans des chambres stériles « rondes », les examens des MILAB se déroulent dans des salles « rectangulaires ». Les victimes ne sont pas paralysées mentalement mais attachées physiquement.
La plupart des enlevés MILAB se souviennent avoir été interrogés par des militaires sur leurs expériences d’abduction. Les médecins ou les scientifiques portent le plus souvent des blouses blanches et s’intéressent surtout aux implants et/ou aux examens gynécologiques.
Les Lammer citent également les caractéristiques des MILAB répertoriés par Dan Wright dans son analyse de cas du MUFON, l’Abduction Transcription Project :
Un hangar avec des engins ressemblant à des ovnis ;
Une ou plusieurs pièces cubiques dans une immense salle souterraine ou une caverne ;
Des officiers de l’armée avec des uniformes dénués de badges nominatifs ou autres signes distinctifs ;
Recours à des drogues pour obtenir des réponses de la victime ;
Admonestation du sujet afin qu’il raconte ce que les aliens lui ont dit ou montré ;
Lavage de cerveau afin que le sujet croie après-coup qu’il n’y a pas eu d’interrogatoire.
Les Lammer n’ont identifié des cas qu’en Amérique du Nord. (Dans The Dark Side of Cupid, Eve Lorgen inclut un cas scandinave.) Un autre élément souvent évoqué est qu’aliens et humains travaillent côte-à-côte (on peut trouver plusieurs exemples dans Taken de Karla Turner). Ainsi, Katharina Wilson a parlé d’un non humain « qui portait la même combinaison de pilote que les êtres humains qui l’escortaient ». Pour David Jacobs, les êtres humains dont il est question dans ces expériences sont en réalité « des hybrides aliens d’apparence humaine vêtus d’uniformes ou de tenues de style militaire » et non de réels membres de l’armée des États-Unis. Comme nous le verrons plus loin, cela pourrait être le cas, mais seulement dans un sous-groupe d’expériences.
Les Lammer avancent trois hypothèses concernant les MILAB :
Des expérimentations comportementales et de manipulation mentale menées par l’armée ou les services de renseignement visant par exemple à créer des « messagers hypnotiques » ou des « candidats mandchous » à des fins de collecte d’informations. Les Lammer ont constaté des « indications d’expériences de privation sensorielle, de respiration liquidienne, de stimulation électromagnétique des lobes temporaux et de recherches sur le cerveau et les implants ». Ils pensent que cette catégorie est probablement liée à des souvenirs antérieurs aux programmes MKULTRA des années 1980.
Des expérimentations/recherches médicales/génétiques potentiellement liées au génie génétique. Ces récits comportent d’apparents clones humains ainsi que des « animaux génétiquement modifiés » (« Maarit », citée par Eve Lorgen, pense que ses enlèvements militaires ont eu lieu dans le cadre d’essais médicaux pharmaceutiques illégaux ou relevant de programmes secrets.)
Une surveillance des abductés afin de recueillir des informations qui inclut des extractions d’implants et des interrogatoires sur les aliens, leur technologie et les « phénomènes parapsychologiques associés aux abductions ».
Cette troisième catégorie semble avoir été observée pour la première fois dans les années 1980. Plusieurs cas de ce type seraient survenus la même nuit que l’abduction ou la nuit suivante, ce qui a incité des chercheurs à les surnommer « ré-abductions » (ou ReAb). Les Lammer citent un cas où les ravisseurs ont interrogé la victime en lui demandant « Que vous ont-ils enseigné ? » et en lui précisant « Nous reviendrons autant de fois que nécessaire tant que nous n’aurons pas obtenu ce que nous voulons ». À une autre abductée, « Michelle », ils ont demandé qui étaient les aliens. De manière énigmatique, elle a répondu « Ils sont nous », tout en n’y croyant pas elle-même. (Elle a raconté à un enquêteur qu’elle aurait pu leur parler des Gris, mais qu’elle « n’était pas autorisée à évoquer l’autre [race] » dont elle ne parvenait pas à se souvenir consciemment.)
Après son abduction de 1977 alors qu’il était assistant médical d’urgence pour l’armée de l’air, Terry Lovelace a subi un interrogatoire militaire comportant plusieurs caractéristiques qui seront ultérieurement associées aux MILAB. Totalement conscient, il avait été emmené dans une base de l’AFOSI afin d’être interrogé sur son expérience. Un psychologue (qui s’était présenté comme le major « Brad » Brownfield) lui avait injecté un liquide jaune (qui, selon lui, devait être du Pentothal ou autre « sérum de vérité » similaire) et l’avait hypnotisé afin de tenter de glaner des détails sur ce qu’il avait vécu lors de son abduction et déterminer s’il avait pris des photos pendant la rencontre.
Aucun des renseignements fournis par Lovelace n’avait paru surprendre l’interrogateur qui avait même ses propres termes pour qualifier certaines de ses expériences, tels que « apathie alien » et « amnésie alien ». Toutefois, il s’était montré préoccupé par certains détails, notamment la présence de ce qui semblait être des militaires en uniforme à l’intérieur d’un vaisseau mère. Lovelace avait tenté de résister aux suggestions post-hypnotiques visant à lui faire oublier la séance et avait réussi à se souvenir de la plupart de l’interrogatoire. Si les enlèvements militaires « standard » n’ont commencé qu’à partir des années 1980, l’interrogatoire de Lovelace pourrait représenter une première version du protocole.
4 mars 1995
Q : (T) Ses souvenirs [de Leah Haley, victime de MILAB] d’abductions par des Gris sont-ils des souvenirs-écrans d’enlèvements par le gouvernement ?
R : Non.
Dans son livre Lost Was the Key, Haley relate certains propos tenus pendant ses enlèvements militaires :
L’homme avec la chemise bleue semble commander. Il dit que je suis une fauteuse de troubles et qu’ils vont me réduire au silence.
Il m’a dit, « Tu n’as pas vu un vaisseau spatial. Comprends-tu ? Tu n’as pas vu un vaisseau spatial ». Je lui ai répondu que je savais que c’était un vaisseau spatial et que je me fichais de ce qu’il pouvait me dire. Je savais ce que c’était. […] Il s’est adressé à l’homme en bleu, « Oui, je vois ce que tu veux dire ». Puis je leur ai dit que la seule façon de me faire taire serait de me tuer. […] Il a répondu que si je ne coopérais pas, si c’était nécessaire, ce serait précisément ce qu’ils allaient faire.
Il a ajouté, « Elle en sait beaucoup trop. Comment allons-nous gérer ça ? »
Certains de ses ravisseurs militaires semblaient compatir et estimer qu’elle avait le droit de savoir ce qu’il se passait. L’un de ses souvenirs d’abduction concernait un ovni qui avait été neutralisé et abattu (peut-être grâce à une arme à impulsion électromagnétique) près de la base aérienne Eglin en Floride en août 1988, alors qu’elle se trouvait à bord. Elle avait été récupérée sur la plage puis ramenée à l’hôtel où elle résidait. Au début des années 1990, Haley a trouvé des preuves que des individus la surveillaient quand elle travaillait pour la NASA et l’Air Force.
Hailey recevait souvent ce qui lui semblait être des messages télépathiques émanant d’une « voix silencieuse ». Elle n’a jamais eu de certitudes quant à la source de ces communications. Un jour, alors qu’elle « protestait verbalement contre le blocage de [ses] souvenirs », elle entendit : « Tu es trop étroitement surveillée par nos adversaires [c’est-à-dire l’armée/les services de renseignement des États-Unis]. Tes réminiscences nuiraient à notre mission. » (De même, l’agent de liaison alien de Lovelace lui avait dit : « Tu connais des choses et a vu des images qui sont cruciales pour le plan commun [des aliens] et sont importantes autant pour ton gouvernement que pour mes hôtes [aliens]. Tu n’as pas conscience de leur importance et ne peux discerner quels souvenirs sont sensibles et ne devraient pas être divulgués. »)
Les expériences d’Haley semblent étayer l’hypothèse n°3 selon laquelle certaines factions de l’armée et du milieu du renseignement des États-Unis sont au courant de la présence alien et tentent d’apprendre ce que les abductés en savent. Les victimes d’enlèvements militaires comme Haley expriment une indignation compréhensible face à la violation de leurs droits. Du point de vue de l’armée, il est également compréhensible de considérer les abductés comme des espions ennemis (même si ce n’est pas délibéré) aux ordres d’un opposant alien éventuel – à ses yeux, ce sont des agents dormants et des collaborateurs. Les abductés eux-mêmes constitueraient des menaces potentielles, surtout si le but premier des abductions est en réalité une programmation mentale en vue d’une future utilisation, comme le suggèrent les Cassiopéens. En raison du secret qui entoure le phénomène, ces factions ne peuvent révéler leurs motivations aux abductés et choisiraient naturellement de mener ces opérations clandestinement.
En 2011, Haley a changé d’avis concernant les abductions et dit au chercheur Jack Brewer qu’« elles n’existent pas ».
« Le plus important dans mon cas », dit-elle, « c’est que j’avais des souvenirs d’abduction et qu’après avoir dépensé des milliers et des milliers de dollars et passé des années et des années à chercher des preuves des abductions, la seule que j’ai trouvée a trait à une manipulation mentale d’origine humaine. »
Dans sa monographie sur Bennewitz de 1991, Christa Tilton a également suggéré la même chose et écrit :
Avec le temps, je commence à remettre en question mes propres croyances sur les abductions. Pourquoi des membres de la « Volière » ne pourraient-ils pas être impliqués dans certains projets consistant à générer des projections holographiques et choisir des gens qui auront l’impression d’avoir été abductés ? Ce n’est qu’une théorie excentrique de plus, mais nous devons l’examiner, et vite !
15 novembre 1997
Q : (T) Ces idées – de programmation [mentale] qui […] a été décrite ici par le sujet de Laura, qui est exposée dans le livre de Karla Turner, et qui fait un peu des vagues dans certains milieux – relèvent-elles du scénario d’enlèvements militaires ou des kidnappings clandestins ? Sont-elles toutes liées à des ravisseurs humains plutôt qu’aliens ?
R : Oui, dans une certaine mesure.
Q : Eh bien, oui, les ravisseurs que S. a décrit étaient des militaires, pas des aliens… (T) Oui, et elle a été emmenée près d’Anclote jusqu’à la petite base…
R : Aucune coïncidence, l’ancienne usine chimique Stauffer se trouve à proximité !
Souvenez-vous que les C’s ont dit que 12 % des individus programmés le sont par des êtres humains. L’un des premiers objectifs de MKULTRA et des programmes connexes était la création d’un « messager hypnotique », d’un individu ayant une « double personnalité » qui pourrait servir d’espion à son insu. Les Lammer émettent l’hypothèse que la manipulation militaire vise à créer ce type d’espion afin de mener des opérations de contre-ingérence en parade aux ravisseurs aliens. (À en juger par les cas répertoriés, au moins une partie de ces 12 % doit avoir été programmée à la fois par des aliens et des êtres humains.)
31 juillet 1999
Q : Avec cette technologie [impliquée dans les expériences « de programmation mentale et de guerre psychologique » qui ont donné lieu à des matérialisations temporaires], est-il possible que le gouvernement des États-Unis ou le gouvernement secret ait enlevé des êtres humains et que les victimes croient qu’il s’agit d’une abduction ?
R : Peut-être dans certains cas, mais la technologie n’est pas comparable.
Dans son second livre, Unlocking Alien Closets (2003), Haley écrit qu’elle a enquêté sur les personnes qui discréditent les MILAB, et notamment Victoria, la femme de John Alexander. Elle a « cherché qui étaient leurs conjoints, quel métier elles exerçaient, à quelles organisations elles appartenaient et quels étaient les noms de leurs collègues. Il n’a pas fallu longtemps pour réaliser qu’il s’agissait de scientifiques ou de militaires retraités impliqués jusqu’au cou dans des études sur les perceptions extrasensorielles, la vision à distance, la manipulation de la réalité, la guerre psychologique – dont le contrôle mental et les armes non létales, et notamment le rôle du sexe dans la guerre non létale ». Cela l’a conduite à croire qu’il existait un lien entre ces personnes et le phénomène des enlèvements militaires.
Haley se souvient aussi d’une expérience qu’elle avait prise au départ pour une abduction avant d’apercevoir des coutures autour des yeux de l’« alien » qui se trouvait devant elle. Elle en avait conclu qu’il s’agissait en réalité d’une femme portant un costume d’extraterrestre. Si l’on met entre parenthèses le fait que les abductions puissent être purement et simplement de la « programmation mentale », il semble exister deux scénarios d’enlèvements militaires plus ou moins distincts : l’un où des êtres humains paraissent collaborer avec des intelligences non humaines, et l’autre où des êtres humains tentent d’obtenir des abductés des renseignements sur ces intelligences (éventuellement en se faisant passer pour des aliens dans certains cas).
Si le scénario de ré-abduction est vrai, les ravisseurs doivent pouvoir savoir qui a été abducté et quand. Un des moyens possibles qu’ils pourraient avoir utilisé nous est fourni par Dan Sherman, auteur de Above Black: Project Preserve Destiny – An Insider’s Account of Alien Contact and Government Coverup (1997). Bien que Sherman n’ait jamais vu quoi que ce soit qui prouverait directement l’existence des aliens ou des ovnis pendant qu’il travaillait sur des programmes à accès restreint pour l’Air Force et la NSA, il prétend avoir été formé à une technique de communication télépathique dont une partie consistait à recevoir des renseignements sur de récentes abductions. Ces lots d’informations contenaient un code d’identification du sujet, la date et l’heure (un à trois jours avant la réception du message), la latitude et la longitude sur le territoire continental des États-Unis, et des détails tels que « la potentialité de remémoration », la « douleur résiduelle », la « courbe de réponse nerveuse » et la « normalisation du corps ».
22 juillet 2000
R : [...] Avant d’être prêt à entendre parler d’abductions, il faut être bien conditionné. Cela inclut un niveau de conscience approprié quant à la nature mécanique complexe de l’abduction ! [...]
Q : (L) J’ai reçu un appel de Vincent Bridges qui m’a informée que la série sur L’Onde faisait vraiment du bruit. Il semble qu’il ait contacté le Dr Hammond, qui a donné la célèbre conférence Greenbaum, et qu’il ait également eu un certain nombre d’échanges avec Andrija Puharich. Vincent affirme que le phénomène ovni, les abductions et les nombreuses autres choses que nous évoquons, étudions et dont nous discutons, sont le fruit de projets technologiques ultra avancés de programmation mentale, dirigés par des humains qui se servent de la technologie de Puharich et de Tesla. Oui, elle est censée être si avancée qu’ils peuvent non seulement lire les pensées et contrôler les esprits, mais qu’il s’agit, en fin de compte, d’une simple programmation conçue par l’homme. A-t-il raison, ne serait-ce qu’en partie ?
R : Eh bien, certains éléments du phénomène peuvent être liés à l’ingénierie humaine de 3e densité SDS, mais dans l’ensemble, ce n’est pas le cas.
Comme nous le verrons dans de prochains articles consacrés aux relations entre les aliens et le gouvernement, il existe de nombreuses factions dans le monde « du secret ». Si, comme nous l’avons évoqué, certaines pourraient considérer les intelligences non humaines comme une menace potentielle, d’autres pourraient collaborer avec elles. D’ailleurs, certains collaborateurs pourraient aussi les considérer comme une menace potentielle et s’efforcer d’obtenir des renseignements à leur sujet. Cela soulève la question des expériences MILAB dans lesquelles des aliens sont aperçus en train de travailler avec des êtres humains. Même si David Jacobs pense que dans ce genre de scénario il s’agit d’hybrides, les C’s ont suggéré une autre possibilité : des militaires humains « recrutés » parmi les soldats disparus ou morts au combat et « programmés à servir », comme évoqué dans la série sur les peuples souterrains. Si cela est vrai, la catégorie des MILAB pourrait simplement représenter un type d’abduction dans lequel la victime est emmenée dans un complexe souterrain 4D et non enlevée par des militaires officiels des États-Unis.
À noter que Leah Haley partage une expérience qui pourrait corroborer ce scénario. Lors de l’une de ses premières régressions hypnotiques avec le Dr John Carpenter, elle s’est souvenue d’un MILAB dans une vaste base sous-marine qui ressemblait à un « garage pour vaisseaux spatiaux ». Elle avait vu un militaire en treillis vert et, d’une manière ou d’une autre, savait qu’il s’appelait « Larry Mitchell ». En février 1995, le magazine Omni a publié un article sur Haley. Le journaliste avait contacté le Pentagone au sujet de ce détail :
Tammy McBride du département des prisonniers de guerre/disparus au combat du Pentagone […] a cherché un certain Larry Mitchell, un nom que portait un soldat en uniforme dans l’installation alien souterraine qu’Haley a décrite sous hypnose. McBride a trouvé trois Larry et un Lawrence dénommés Mitchell. Tous les quatre ont été tués au combat au Vietnam, leurs corps ayant tous été récupérés.
Haley elle-même n’était pas certaine de la date précise de cette expérience et supposait qu’elle avait eu lieu pendant la guerre du Vietnam. Toutefois, les transcriptions des C’s pourraient suggérer une autre possibilité, à savoir que Larry Mitchell avait bel et bien été tué au Vietnam, puis dupliqué.
La « voix silencieuse » d’Haley lui avait d’ailleurs expliqué :
Elle a dit que certains aliens malveillants et les [ravisseurs militaires] travaillaient ensemble sur des projets de clonage. […] Le but était de cloner des êtres humains qui remplaceraient nos dirigeants mondiaux sans que l’on ne soupçonne jamais rien. […] La voix a précisé que le projet de clonage humain avait abouti et que je ne pouvais plus automatiquement supposer qu’une personne est celle qu’elle semble être. […] Je me suis demandée si les hélicoptères noirs aperçus autour des pâturages où du bétail avait été mutilé, ces hélicoptères noirs qui harcelaient certains abductés, et si les cicatrices en creux de ces derniers étaient quelque part liés à ces expériences de clonage secrètes. [Les C’s ont confirmé ce dernier point en novembre 1994.]
Jusqu’ici, concernant les enlèvements militaires, les séances nous ont appris que : 1) les gouvernements n’ont pas (et sont probablement incapables d’avoir) recours à des souvenirs-écrans d’aliens pendant les MILAB (du moins dans le cas de Leah Haley et à l’époque des séances en question) ; 2) la technologie utilisée pendant certaines opérations de manipulation mentale et de guerre psychologique n’est pas comparable à celle utilisée dans les abductions, et une expérience de ce type ne pourrait être que rarement confondue avec une abduction ; 3) « dans l’ensemble », aucun élément humain n’est impliqué dans le phénomène des abductions. Une séance tenue deux ans plus tard semble pourtant contredire ces informations.
14 septembre 2002
Q : (L) J’ai eu une idée l’autre soir après avoir lu le livre de Dolan. Il parlait de cette technologie gouvernementale de manipulation mentale et tout ça, et de la façon dont le gouvernement ou l’armée essayait de dissimuler la présence des aliens, leurs interactions, leurs réels intentions et agissements, et cette idée m’est venue après avoir lu tous ces cas. Il est évident qu’il y a apparemment eu des abductions, des atterrissages et des histoires de contact dès le tout début du phénomène dit ovni. J’ai ensuite songé au fait que Budd Hopkins et Whitley Strieber – surtout Whitley – ont promu dans leurs livres l’image des Gris en tant que ravisseur américain standard. Après la publication de ces livres, toutes les abductions américaines ont semblé suivre le modèle d’abduction par des Gris. Cependant, il s’agit avant tout d’un phénomène américain. La plupart des autres endroits dans le monde n’ont pas de petits aliens gris avec des yeux d’insecte. Donc, ce que je veux savoir, c’est ceci : le scénario d’abduction par des Gris est-il a) un souvenir-écran, b) une création du projet militaire américain de programmation mentale collective afin d’accoutumer les gens à certaines conditions, circonstances et interactions, c) autre chose ou d) ce sont effectivement des Gris qui enlèvent tout le monde.
R : Tu achoppes sur une question en effet intéressante. Comme nous l’avons souligné précédemment, les abductions physiques sont rares. De plus, certaines ne se terminent pas avec le retour de la victime. Maintenant, à votre avis, que feriez-vous pour dissimuler ce fait ? Vous pourriez « créer » un tas d’abductions qui se terminent par le retour et où « il n’y a pas eu de mal ».
Q : (L) Ce n’était pas dans mes choix de réponse ! Cela signifie-t-il que les abductions relatées par les personnes avec lesquelles Bud Hopkins a travaillé et par Whitley Strieber étaient des mises en scène ?
R : Pas trop loin du mille.
Si Hopkins et Strieber sont responsables de la popularisation de l’image désormais standard de l’alien Gris, la grande majorité des sujets d’Hopkins (et Strieber lui-même) appartiennent à la catégorie des abductés « traumatisés » évoquée ci-dessous, contrairement à ceux de chercheurs comme le Dr Richard Boylan et le Dr. Steven Greer. N’oubliez pas non plus les commentaires précédents au sujet d’Hopkins et de Strieber et du fait que les Gris sont les ravisseurs les plus fréquents. Si ces idées peuvent être réconciliées, il est possible que 1) les « aliens » mettent eux-mêmes « en scène » ce type d’abduction en utilisant à outrance l’image des Gris en tant que souvenir-écran, 2) l’armée/le milieu du renseignement possède une technologie primitive mais suffisamment efficace pour créer dans certains cas des souvenirs-écrans aliens convaincants, ou 3) les récits où « il n’y a pas eu de mal » sont de la désinformation délibérée diffusée par des agents humains pour brouiller les pistes.
Dans Messengers of Deception (1979), le Dr Jacques Vallée cite une conversation qu’il a eue avec un certain « Major Murphy », un officier du renseignement des États-Unis à la retraite. Murphy lui a dit, entre autres, que les ovnis étaient peut-être des « dispositifs psychotroniques » qui pourraient « émettre des rayonnements provoquant une paralysie et des hallucinations lorsqu’[ils] survolent une région ». Il prétendit qu’il était possible de « créer artificiellement autant les observations d’ovni que les effets rapportés par les contactés » et que certains groupes humains avaient « résolu le problème ovni » et utilisaient cette technologie à des fins militaires. « Si quelqu’un utilise cette technologie, nous pouvons supposer qu’il maîtrise également la pharmacologie, l’emploi de drogues pour dénaturer les souvenirs des témoins, ainsi que de la manipulation mentale afin de suggérer des histoires et implanter de fausses observations ». On conçoit aisément que des groupes de ce type seraient « incorporés » dans le gouvernement secret « clandestin », ce qui brouillerait les frontières tout en les distinguant des autres factions de l’armée et du renseignement qui n’ont pas accès à cette même technologie. Cela pourrait expliquer les deux types de MILAB mentionnés ci-dessus.
Q : (L) D’accord, qu’est-ce qui nous en rapprocherait ?
R : Quid de plusieurs sortes d’expériences, y compris des expérimentations gouvernementales ? Avez-vous déjà remarqué que certains cas présentent un traumatisme extrême et d’autres non ? Même déroulé général, mais l’un est associé à une sensation de réalité plus profonde, et l’autre ne l’est pas. Pourquoi pensez-vous qu’autant d’« abductés » sont capables d’assimiler l’expérience, tandis que certains voient leur vie ruinée ?
L’assimilation ou non de l’expérience par les abductés semble dépendre de l’échantillon étudié. Ceux qui sont allés consulter des chercheurs comme Hopkins, Druffel, Turner et Yvonne Smith l’ont presque tous fait en raison de la terreur et du traumatisme subis. Robert Hastings, réputé pour ses recherches sur les ovnis et le nucléaire, décrit les abductés comme des personnes qui étaient « presque sans exception gravement traumatisées par leurs rencontres qui ne leur laissaient généralement que de mauvais souvenirs et un sentiment d’effroi ». Ses propres expériences relevaient essentiellement de cette catégorie.
Tout le contraire des sujets de chercheurs comme Boylan et le Dr Edgar Mitchell et son étude pour la Foundation for Research into Extraterrestrial and Extraordinary Experiences (FREE) qui a constaté que 70 % des expérienceurs autodéclarés (n = 2 279) de « diverses formes d’expérience de contact (EC) avec une intelligence non humaine (INH) » estimaient que celles-ci avaient « changé leur vie de “manière positive” ». Cependant, même cette étude suggère que ces expériences « positives » sont très différentes des abductions typiques.
En outre, la majorité des sujets n’a pas signalé d’épisodes typiquement associés à l’idée que l’on se fait traditionnellement du phénomène d’« abduction ». Ainsi, les résultats suggèrent que l’EC présumée avec une INH est essentiellement non physique et peut se produire télépathiquement, lors d’une sortie hors du corps et de l’envol vers une réalité « matricielle », ainsi que par interaction physique à bord d’un appareil. Par conséquent, les résultats suggèrent qu’une EC non physique (contact) est nettement différente d’une EC physique (abduction) et que les deux devraient être étudiées comme des manifestations atypiques corrélatives mais distinctes. À vrai dire, l’EC associée à un PAN ne constitue pas la forme prédominante d’EC, et observer une PAN n’est pas nécessairement associé à une EC.
Autrement dit, ces expériences semblent ressembler à des « abductions de conscience » voire des « enlèvements éthériques » ou des « expériences de réalité virtuelle » (avec leurs souvenirs-écrans connexes). Dans tous les cas, ces expériences ne comportent apparemment pas « d’épisodes typiquement associés » aux abductions, comme le montre ce graphique issu de l’étude :
Q : (L) Vous dites donc que certains d’entre eux ne sont pas vraiment enlevés. Quelque chose est seulement projeté dans leur esprit. Depuis combien de temps cela dure-t-il ?
R : Plus de 30 ans.
Q : (L) Cela remonterait aux années 70 [au tout début de cette décennie ; l’importance de cette date sera abordé dans de prochains articles]. Et donc, d’où Whitley a-t-il sorti ses Gris… et quel est le rapport avec leur rôle de sonde cybergénétique ?
R : Il y a vraiment des « Gris ». Mais ils sont loin d’être aussi omniprésents que le gouvernement aimerait que vous le pensiez.
Cela pourrait suggérer que les personnes ayant accès à ces informations dans des programmes confidentiels préféreraient que l’existence d’aliens ayant une apparence humaine (ou d’êtres humains réanimés) ne s’ébruite pas. La raison en est évidente : une telle révélation pourrait aisément déclencher une vague de paranoïa collective et de « chasse à l’alien ».
Q : (L) Alors avec Whitley qui dit à tout le monde comment cela se passe et à quoi ils ressemblent, avec la délimitation d’un champ de couverture électromagnétique de contrôle mental ou autre, avec l’émission d’une onde de programmation mentale — quelle qu’elle soit — ils sont capables de faire croire à un sacré paquet de gens — à tous ceux qui sont réceptifs — qu’ils sont en contact avec des Gris. Qu’est-ce qui rend certaines personnes réceptives et pas d’autres ?
R : La plupart du temps, ce ne sont pas des portails organiques.
Q : (L) Cela nous amène à notre autre question : les portails organiques se font-ils parfois enlever ?
R : Pas besoin.
Q : (L) Alors, en un sens, ça leur sert de mécanisme d’élagage ?
R : Plus ou moins.
Q : (L) Et les personnes qui proclament avec fermeté qu’il n’existe absolument aucune preuve des abductions, qu’il n’y en a jamais eu et qu’il n’y en aura jamais, pourraient être des PO ?
R : En règle générale, oui.
Q : (V) Eh bien, une personne qui a une âme et tous ses moyens ainsi que des connaissances à leur sujet ne va pas non plus se faire enlever. (L) Je ne pense pas que ce soit nécessairement une conclusion logique. (V) Pas nécessairement ? Eh bien, je croyais qu’ils nous avaient dit que dès que notre niveau de connaissance augmente, on ne sera plus abducté. (L) Je ne pense pas que c’était ce qu’il fallait vraiment en conclure. Oui, c’est vrai que si tes connaissances augmentent, tu as une idée de ce qui se passe. Et plus particulièrement, si ton esprit est suffisamment fort pour ne pas être sensible à ces ondes de manipulation mentale, tu pourras certainement mettre un terme à ces absurdités. Mais ça ne veut pas dire que tu ne seras pas enlevée physiquement si ces types de 4e densité ou le gouvernement l’ont décidé, parce que cela n’a rien à voir avec le fait de résister à des ondes de contrôle mental. Je veux dire que s’ils veulent vraiment s’en prendre à toi, ils enverront un PO dans ta vie et ils t’atteindront à travers lui. [...]
(C) L’automne dernier, je crois que j’ai été enlevée, et j’en ai vraiment un souvenir, celui d’un Gris, vous savez, pendant que j’étais allongée sur une table. J’ai aussi eu des signes physiques d’abduction sur le corps. Je suis curieuse en entendant cela : ai-je été enlevée par des gris qui existent réellement ou était-ce un style de manipulation mentale du gouvernement pour me faire croire que je l’ai été ? […] J’ai eu des douleurs dans la région de l’utérus, une conjonctivite, un temps manquant, j’ai eu l’impression qu’un train m’avait roulé dessus. J’ai eu tous ces symptômes physiques indiquant qu’un sale truc s’était passé, et puis ce souvenir d’être sur une table avec ce Gris debout devant moi. (L) Souffres-tu de stress post-traumatique ? (C) Pas que je sache. (V) Pas de crises de panique ? (C) Pas d’anxiété ni de crises de panique. (V) Je pense que si quelqu’un se fait régulièrement embarquer pendant la majeure partie de sa vie, il aura peur d’un rien. (L) Des gros bruits. (C) Oh oui, tous les bruits forts, ça me fait flipper et sursauter, c’est une sorte de réaction anormale aux bruits forts et… (V) Te souviens-tu de ce qu’on t’a fait quand tu étais sur la table ?
(C) Eh bien, j’ai retrouvé la mémoire au moment où je m’y attendais le moins. Vous savez, dès que j’ai réalisé ce qui se passait, que je regardais un Gris, j’ai un peu paniqué et j’ai eu très peur alors j’ai chassé ça de ma tête. Je n’ai donc aucune idée de ce qui m’a été fait. Mais je sais que je me sentais complètement sous contrôle, du genre calme, comme si je n’avais pas peur sur la table, comme s’il faisait en sorte que je n’aie pas peur, comme s’il me contrôlait. Mais en voyant ça, que j’étais paralysée, j’ai pris peur et je m’en suis dégagée. Je me demande juste si cela s’est vraiment passé, si j’ai vraiment été enlevée par de vrais Gris, ou si c’était de la manipulation mentale.
R : Quid de réels enlèvements, mais pas nécessairement par des « Gris » ? Ce sont des paravents très populaires.
Q : (V) D’accord, si ce n’est pas des Gris, alors qui ?
R : Demandez à son frère !
Q : (C) OK, eh bien il prétend qu’il a été enlevé par des agents du gouvernement. Donc s’il pense que c’est eux qui l’ont enlevé, est-ce que ça veut dire que c’est eux qui m’ont enlevée ? (L) Soit ça, ou il dit que ça lui arrive, alors que celle qui est réellement enlevée, c’est toi, et il dit ça parce qu’il fait partie du paravent. Projection, reflet. Disons que c’est une diversion. (C) Qu’est-ce qu’ils disent ?(Andromeda) Peut-être qu’il est utilisé pour détourner l’attention. Pour accéder à toi… d’une manière ou d’une autre. (Ark) Alors je comprends qu’elle est probablement impliquée dans une sorte d’activité gouvernementale secrète, c’est ça ? (L) Il semble que oui.
(Atreides) Ces projections se font-elles selon certains critères ? Y a-t-il une raison particulière pour laquelle ils choisissent certains paravents ? Certaines personnes ont des expériences avec des reptoïdes et d’autres avec des mantes religieuses et d’autres types d’aliens. Y a-t-il une raison particulière pour laquelle ils choisissent tel ou tel paravent ? Est-ce pour tirer parti des émotions ou du point de vue d’une personne, ou est-ce simplement la façon dont l’esprit de la personne traite…
R : Les reptoïdes et les insectoïdes ne sont pas des paravents.
Le graphique ci-dessous (issu de l’étude de Bullard) montre la fréquence d’observation de divers types d’occupants pendant une abduction pour trois périodes définies. Après 1987, on constate une légère augmentation des témoignages d’« humanoïdes standard » (de 64 à 71 %). Les Reptiliens restent plutôt constants sur les trois périodes (2 %, 0 %, 2 %), et les insectoïdes sont passés de 0 à 5 %.
En revanche, l’étude FREE (2017) a constaté une prévalence bien plus importante des humains/Nordiques ainsi que d’autres types :
Bonjour,
Et effectivement, l'accumulation de connaissances, même appliquées, aide à notre compréhension mais nous continuons à vivre dans un monde de mensonges et de manipulations, où chacun voit son intérêt. Quelles connaissances spirituelles nous parviennent, censées activer TOUT notre ADN (antennes indispensables reliées à notre Source, la seule qui puisse nous restituer nos capacités initiales). Notre fréquence vibratoire, correctement travaillée, nous purifie, nous prépare à cette transformation, mais dans tous les cas, notre réceptacle (notre corps) n'est pas ouvert (activé).
Qu'en pensez-vous ? Toujours pas de réponse, c'est bien dommage
Billie