Les mutilations humaines
L’aspect probablement le plus perturbant de l’ufologie – les mutilations humaines – est également celui qui est le moins abordé. À l’instar de la plupart des côtés plus sombres du phénomène, l’une des premières allusions est apparue dans les années 1980, et notamment dans le rapport de 1981 de Paul Bennewitz, « Project Beta ». Outre sa déclaration que les aliens se nourrissent d’une « préparation constituée de substances humaines ou animales », il écrit : « Tous les soirs, ils ramassent et “fauchent” (comme ils disent) de nombreuses personnes ». Même s’il est possible que le mot « faucher » fasse simplement référence aux procédures d’abduction, associé au commentaire sur la préparation contenant des substances humaines, ce terme est évocateur.
Mais bien avant cela, en 1976, le magazine Oui avait publié un article sur les mutilations animales, dont on trouve une copie dans le dossier du FBI consacré au sujet qui a pu être obtenu grâce à la Loi d’accès à l’information. Dans Close Encounters of the Fatal Kind (2014), Nick Redfern précise : « L’agent spécial mandaté à Springfield a expressément attiré l’attention du QG – mais pour des raisons inconnues en dehors du FBI – sur le fait que l’article théorisait que “ces mutilations de bétail ne sont que le signe avant-coureur de futures mutilations d’êtres humains” ».
Lors d’un entretien avec George Knapp en 1987, à la question de savoir si les mutilations étaient passées du bétail aux êtres humains, John Lear a répondu : « Il y a eu des humains. C’est un sujet extrêmement sensible. Je vais éviter d’en parler. » Deux ans plus tard, les mutilations humaines ont été à nouveau mentionnées dans la transcription de Lear d’une conversation avec Bill English. English prétendait avoir eu accès, en 1977, aux 624 pages du « Rapport n°13 » du projet Grudge/Blue Book. (Le Rapport n°12 a été publié en 1953, et le n°14 en 1955. L’existence du Rapport n°13 n’a jamais été officiellement reconnue. Certains pensent qu’il n’y a jamais existé en raison de la superstition autour de ce nombre.) Lear a tenté de le retrouver pour entendre personnellement son histoire. Selon English, le Rapport n°13 précisait que « Les responsables du Projet Blue Book J. Allen Hynek et le LCL Robert Friend avaient connaissance de récupérations d’engins accidentés, de corps, de mutilations de militaires, d’entités qui ingèrent de la chlorophylle liquide, d’une langue similaire au sanskrit ». (Bill Cooper, ex agent du renseignement de la Marine et légende du conspirationnisme, a prétendu avoir lu une ébauche de ce rapport.) Le compte-rendu d’English (enregistré par Wendelle Stevens et dactylographié par Lear) incluait :
Le rapport mentionnait clairement des cas de mutilations humaines, notamment une affaire où des membres de l’armée de l’air ont vu un sergent de l’Air Force de grade 6, du nom de Jonathon P. Lovette, être emmené à bord d’un présumé ovni sur le Polygone d’essai de missiles de White Sands, au Nouveau-Mexique. Cet enlèvement s’est déroulé en mars 1956 vers 15 h, heure locale, sous les yeux du major William Cunningham du centre de commandement des tests de missiles situé près de la base aérienne Holloman.
Le major Cunningham et le sergent Lovette étaient sur le terrain, dans la trajectoire du site de lancement, à la recherche des débris d’un test de missile lorsque Lovette passa la crête d’une petite dune de sable et fut hors de vue quelques instants. Le major Cunningham entendit le sergent Lovette pousser, selon ses propres termes, un cri d’effroi ou de douleur atroce. Pensant que le sergent avait été mordu par un serpent ou autre, le major gravit la dune en courant et le vit être traîné dans ce qui lui sembla être, et décrivit comme, un objet discoïdal argenté qui planait à environ 5 mètres du sol. Selon le major, un genre de long objet serpentiforme enveloppait les jambes du sergent et le traînait dans l’appareil. De son propre aveu, le major Cunningham se figea lorsque le sergent fut emmené dans le disque et qu’il vit celui-ci s’élever rapidement dans le ciel. Le major Cunningham s’empara de la radio de la jeep et signala l’incident au Centre de contrôle des missiles qui confirma aussitôt un signal radar. Des équipes de recherches furent envoyées sur le terrain pour retrouver le sergent Lovette. Le témoignage du major Cunningham fut recueilli, et il fut admis au dispensaire de la base de White Sands pour observation.
La recherche du sergent Lovette se poursuivit pendant trois jours, après quoi on retrouva son corps nu à environ 16 km du site. Son corps avait été mutilé ; la langue avait été retirée de la portion inférieure de la mâchoire. Une incision pratiquée juste en dessous de l’extrémité du menton s’étendait jusqu’à l’œsophage et au larynx. Il avait été émasculé, et ses yeux avaient été retirés. Son anus avait également été enlevé, et le rapport faisait état de la visible habileté chirurgicale de ces ablations, y compris des parties génitales. Le rapport stipulait que l’anus et les organes génitaux avaient été retirés « comme un tampon » qui, dans le cas de l’anus, se serait étendu jusqu’au colon. Il n’y avait pas de trace de sang dans l’organisme. Le rapport d’autopsie initial confirma que l’organisme avait été totalement vidé de son sang et qu’il n’y avait pas de collapsus circulatoire dû à une mort par saignement. Une remarque additionnelle faisait observer que c’était inhabituel étant donné qu’il y a collapsus circulatoire dès qu’une personne meurt ou perd tout son sang. Il était également indiqué que lors de la découverte du corps, on avait constaté la présence dans le secteur de nombreux oiseaux de proie morts qui avaient apparemment succombé après avoir tenté de se partager le corps du sergent. Il y avait plusieurs photos en noir et blanc extrêmement macabres. Tout indiquait que le corps avait été exposé aux éléments pendant au moins un ou deux jours. Dans le désert du Nouveau-Mexique, le soleil est extrêmement chaud et écrasant dans des circonstances normales.
English a prétendu avoir lui-même personnellement vu des restes d’êtres humains mutilés en 1970, pendant la guerre du Vietnam. Selon Matrix II :
Au Vietnam, il faisait partie d’une équipe d’investigation des Forces spéciales qui était allée récupérer un B-52 qu’un ovni avait forcé à atterrir et dont tous les occupants avaient été tués. Des communications du B-52 avaient été reçues avant sa descente, indiquant « … attaqué par un ovni... », « … une grande lumière... ». L’avion fut retrouvé intact dans la jungle. Rien ne laissait penser qu’il s’était écrasé. Seul le fond du fuselage était endommagé, le dessous de la nacelle des réacteurs ne présentait aucun dégât. Même si l’avion était totalement intact, tout l’équipage avait été mutilé.
Bill Knel, qui s’est entretenu avec English à la fin des années 1980 et au début des années 1990, a fait part de ses propres recherches concordantes :
Je me souviens avoir été fustigé par le milieu ufologique de New York pendant les années 1980 après avoir révélé que plusieurs corps des morgues et des funérariums du coin avaient été étrangement mutilés dans certaines parties de la ville et du comté de Westchester. Ces incidents étaient trop répandus et nombreux pour être l’œuvre de quelques timbrés ou d’une secte locale, et ils coïncidaient avec de multiples observations d’ovnis. En les étudiant, j’ai découvert qu’un nombre inhabituel d’affaires de disparitions d’enfants survenaient aux mêmes endroits que les observations d’ovnis.
En 2003, John Lear a présenté son hypothétique « briefing de révélation » lors de l’émission Coast to Coast d’Art Bell, qui comprenait :
Un phénomène légèrement plus effrayant, connu sous la dénomination de « mutilations humaines », se produit régulièrement ; il est analogue aux « mutilations de bétail ». Le ou les êtres humains sont pour ainsi dire enlevés dans la rue et ramenés au même endroit environ 45 min ou une heure plus tard, totalement exsangues, avec le rectum évidé, les organes génitaux prélevés, et les yeux retirés de leurs orbites. À chaque fois, il semblerait que les procédures de mutilation se soient déroulées alors que les personnes étaient en vie et consciente. Un de nos scientifiques a émis l’hypothèse que les spécimens humains devaient apparemment être vivants pour que les échantillons aient une quelconque valeur.
Le premier cas de mutilation humaine officiellement attesté a eu lieu au Brésil en 1988 et a été rendu public quatre ans plus tard, en 1992. L’affaire se démarque par la transparence de la police brésilienne à ce sujet. Des détails concernant l’enquête et des photos d’autopsie ont été ouvertement diffusés. Tony Dodd a résumé les conclusions officielles de l’autopsie :
Même si la victime était morte depuis 48 à 72 heures, il n’y avait aucun signe de début de décomposition ou de consommation par des charognards, comme on aurait pu s’y attendre.
Aucune odeur.
Saignement minime des plaies.
Les lèvres et les chairs du visage avaient été découpées.
Les yeux, les oreilles et la langue avaient été enlevés.
Les épaules, les bras, la tête et l’estomac présentaient des trous circulaires propres et nets de deux à trois centimètres de diamètre, et l’anus, des tissus et des muscles avaient été retirés. Ces trous n’étaient pas dus à des balles.
Tous les organes importants de la cage thoracique avaient été prélevés.
Il n’y avait plus de nombril ni d’intestins, ceux-ci ayant été retirés par un petit trou très net.
Ablation du scrotum mais non du pénis, plus aucun poil pubien.
Le rectum avait été évidé.
Malgré ces mutilations dévastatrices, rien ne laissait penser que la victime avait été ligotée ou s’était débattue.
Le rapport d’autopsie suggère également que l’homme était en vie lorsque la mutilation a eu lieu. L’ablation de l’oreille interne, des viscères, des chairs du visage, et les trous dans les aisselles se sont accompagnés de réactions vitales. Le rapport précisait également :
« EXAMEN INTERNE : […] après ouverture de la cavité crânienne par la technique de Griessinger, nous avons constaté : (17) calotte crânienne intacte ; (18) œdème cérébral. »
Dans un cas comme celui-ci, la présence d’un œdème cérébral sans origine traumatique caractérise fortement une mort extrêmement douloureuse. En confirmation, la CONCLUSION de l’autopsie énonce comme cause de la mort :
« […] hémorragie sévère par traumatismes multiples. La cause de la mort comporte un élément de stimulation vagale » [ce qui implique un arrêt cardio-respiratoire dû à une douleur extrême]. « La victime présente des lésions avec des caractéristiques de réaction vitale, signe d’un aspect de “torture”. Le mode opératoire suggéré est : incisions dans les tissus mous et les orifices naturels, et emploi de dispositifs d’aspiration. »
Don Ecker est l’auteur du premier article à être publié sur le phénomène en 1989. En tant qu’ex officier des forces de l’ordre, Ecker a sollicité l’aide d’un inspecteur de police pour interroger une base de données du FBI afin d’obtenir des détails sur tous les meurtres irrésolus d’une région donnée qui présentaient des signes de mutilation, en remontant jusqu’à 15 ans en arrière. Ils n’obtinrent aucun résultat malgré la présence à cette époque d’un tueur en série qui mutilait ses victimes et sévissait dans la région. Comme le lui dit son collègue : « c’est vraiment bizarre […] Ils m’ont dit […] que toute autre demande devrait être faite oralement par téléphone, avec les autorisations appropriées. Quelqu’un étouffe quelque chose de particulièrement gros. » Un ufologue célèbre avait également averti Ecker que « les mutilations humaines étaient un secret plus jalousement gardé qu’on ne le croirait » – sentiment partagé par tous les chercheurs qui ont tenté d’enquêter sur la question.
Irena Scott et William E. Jones ont dit de ce sujet que c’était l’un des « indicibles » de l’ufologie. Deux grands ufologues leur ont avoué que même si le phénomène était attesté, ils n’en parleraient pas publiquement en raison de sa nature dérangeante et de sa susceptibilité à provoquer une panique générale. L’un l’a qualifié de « domaine très dangereux » et l’autre a déclaré : « Le sujet des mutilations humaines est extrêmement complexe car même s’il est vrai, personne ne veut qu’il le soit ». Ils citent Gordon Creighton de la Flying Saucer Review : « Nous admettons posséder des données manifestement irréfutables à propos d’horribles atrocités commises par des aliens contre des êtres humains en Chine. […] Même si c’est vrai, je ne le publierai pas. » Ils citent également un compte-rendu d’une présentation du MUFON de 1992 :
Le Dr Vladimir G. Ajaja a fait une déclaration assez cryptique concernant de présumés enlèvements dans sa Russie natale. Par l’intermédiaire de son interprète, il a expliqué que l’année dernière, dans son pays, 5 500 personnes avaient été abductées et n’étaient jamais revenues. Il a ensuite précisé que les corps mutilés de certains abductés avaient été retrouvés. Lorsqu’on lui a demandé comment ils avaient été mutilés, il a répondu que les organes sexuels avaient été retirés. Les malheureuses victimes avaient principalement une vingtaine d’années. Il a associé la jeunesse des abductés à leur vigueur sexuelle. Il s’est montré particulièrement soucieux et a exprimé son sentiment que le phénomène des abductions était très grave et très sérieux.
Dans son livre de 2009/2020, Captured by Aliens?, voici ce qu’écrit Nigel Watson tout en négligeant de citer ses sources : « Des abductés ont raconté avoir vu sur le vaisseau d’autres êtres humains en train d’être mutilés, écorchés, démembrés, vidés de leur sang et empilés les uns sur les autres. Ils ont été menacés de finir comme ces gens s’ils ne coopéraient pas. »
Plus récemment, Richard D. Hall a réalisé un long documentaire sur le sujet :
Hall partage ce que lui-même et David Gough ont appris d’un homme prétendant avoir fait partie d’une équipe de récupération d’engins accidentés dans le cadre d’opérations secrètes de l’OTAN des années 1980 aux années 1990. Il affirmait avoir personnellement vu 36 victimes de ce type de mutilations survenues au Royaume-Uni, en Irlande, en Écosse, en Espagne, en Allemagne, en Alaska, en Australie, en Yougoslavie et en Russie. Il a transmis des photos de l’un de ces cas à Gough (qui les a lui-même transmises à la police) ainsi qu’à Tony Dodd (sa femme aurait détruit tous ses fichiers après son décès) qui évoque cet informateur dans le chapitre 9 de son livre.
La meilleure ressource actuelle sur les mutilations humaine est le site de Matt Hurley, badaliens.info. Hurley y récapitule tous les grands cas connus et suspectés (remarquez la prévalence du Brésil). Puisque le sujet n’est que très rarement abordé, nous avons tenté de regrouper ci-dessous toutes les ressources pertinentes (par ordre chronologique) :
Don Ecker : « Apparent FBI Stonewall – Report of Human Mutilations » (UFO Magazine, Volume 4, n°3, juillet-août 1989)
Irena Scott, Ph.D. & William E. Jones, JD : « The ‘Unspeakables’: Human Mutilations and Missing Children » (1992) [Page miroir]
G. Cope Schellhorn : « UFO-Related Homicide in Brazil: The Complete Story » (1993) [Page miroir]
Don Ecker : « The Human Mutilation Factor » (août 1993) [Inclus dans le livre d’O’Brie ci-dessous]
Tim Swartz : « Are UFOs Responsible for Mysterious Human Mutilations? » (1997)
Tony Dodd : Alien Investigator: The Case Files of Britain’s Leading UFO Detective (1999) [Chapitre 7 : « Death from the Skies »]
Karen Lyster : « Human Mutilation Case? » (2000) / « Human Mutilation Photographs from Brazil » (août 2000)
Mauro Porto : « Human Mutilations: The Guarapiranga Case in Brazil » (2001) [Page miroir sur le NOUFORS]
Butch Witkowski : « UFOs and Human Mutilations » (conférence, 2009)
Richard D. Hall : UFOs and NATO: The Human Mutilation Cover-up (documentaire, 2014)
Christopher O’Brien : Stalking the Herd: Unraveling the Cattle Mutilation Mystery (2014) [Chapitre 10 : « Bizarre Mutilation Cases »]
Nick Redfern : Close Encounters of the Fatal Kind: Suspicious Deaths, Mysterious Murders, and Bizarre Disappearances in UFO History (2014) [Chapitre 12 : « UFOs and Human Mutilations »]
Jason Reza Jorjani: Closer Encounters (2021) [Chapitre 2.3 : « Mutilations »]
16 juillet 1994
R : Des cuves existent. Les personnes disparues se retrouvent souvent là-bas, en particulier les enfants disparus. […]
Q : (L) Les aliens utilisent-ils nos émotions et nos énergies ?
R : Exact ; et les corps aussi. Chaque année terrestre, les abductions d’enfants augmentent de 10 pour cent.
Q : (L) Souffrent-ils ?
R : Dans une certaine mesure.
Q : (L) Souffrent-ils tous ?
R : Certains
Le second « indicible » abordé par Scott et Jones est le sujet des disparitions d’enfants. Il est pratiquement impossible d’obtenir des chiffres exacts, et la plupart des sources sur la question concluent que le nombre d’enfants a priori enlevés par des étrangers dans les pays développés est plutôt minime (une majorité d’enfants étant enlevés par un parent). Cependant, la situation est bien plus trouble dans les pays où le niveau de pauvreté est important. Scott et Jones écrivent :
Nous n’avions pas sérieusement envisagé que le sujet des disparitions d’enfants puisse être lié au mystère des ovnis avant de rencontrer un ex-militaire qui, lors d’un entretien, nous avait déclaré d’un ton plutôt abattu : « Je suppose que vous êtes au courant pour les disparitions d’enfants ». Il nous avait confirmé que ce problème était lié aux ovnis. Nous ne sommes donc plus aussi sûrs de pouvoir continuer à ignorer cette possibilité comme nous le voudrions. Cela ne veut pas dire que nous croyons que les mutilations humaines et les enfants enlevés sont le fait des aliens, mais nous n’allons plus écarter d’office cette idée.
Ce phénomène est loin d’être nouveau. Chaque continent possède des légendes sur des entités surnaturelles qui enlèvent des enfants avec des détails incroyablement concordants. Par exemple, la Baba Yaga russe et la Yamamba japonaise mangent toutes les deux des enfants égarés, Baba Yaga se faisant passer pour leurs parents afin qu’ils s’approchent. Joshua Cutchin a traité ce sujet en profondeur dans Thieves in the Night: A Brief History of Supernatural Child Abductions (2018). Il cite John Keel qui en 1971 écrivait dans Our Haunted Planet : « Les enfants disparaissent plus fréquemment que tout autre groupe. Nous ne parlons de fugueurs ordinaires […] Partout dans le monde, des enfants disparaissent en grand nombre depuis des siècles, et la majorité de ces cas n’ont jamais été résolus. »
Dans le folklore « ufologique » moderne, qui a largement remplacé les contes de fée du passé, les abductés « racontent souvent avoir vu d’autres enfants, parfois par dizaines ». Cutchin mentionne une abduction de 1942 dans laquelle « le témoin avait vu des petits garçons et des petites filles de toutes races, nus, effrayés et en pleurs », et dans un cas de 1953, le témoin avait vu « un grand dôme plein d’enfants ».
Par une curieuse coïncidence, Cutchin évoque une légende où l’on retrouve ce chiffre de 10 % : « Les Écossais croyaient que tous les ans, Satan emportait un dixième des daoine sith [c’est-à-dire des fées], ce qui augmentait la demande en enfants de substitution [c’est-à-dire des enfants humains enlevés pour les remplacer] ».
22 juillet 1994
R : On leur prélève des morceaux d’organes alors qu’ils sont totalement éveillés — les reins d’abord — et ensuite les pieds — ensuite la mâchoire est examinée sur la table — les langues coupées — la résistance des os testée — pression placée sur le muscle cardiaque jusqu’à ce qu’il éclate. [...]
Q : À quels enfants font-ils cela ?
R : Surtout à des enfants indiens.
30 juillet 1994
R : Vous êtes énergie. Il existe une énergie qui provient de la connexion entre l’âme et le corps ; plus tard, le corps est utilisé comme parties.
Q : (L) À quelle fin utilisent-ils notre énergie et nos corps ?
R : Créer une nouvelle race. La leur est en train de s’éteindre.
Q : (L) Bon, ils enlèvent des gens, les tuent et que font-ils avec ?
R : Ils les découpent en rondelles.
Q : (L) Est-ce qu’ils meurent ?
R : Transfert maximal de matière et d’énergie au cours de la transition.
Q : (L) En d’autres termes, vous êtes en train de dire qu’une mort lente et douloureuse leur donne le maximum de ce qu’ils veulent ? C’est absolument immonde.
R : Tu as demandé la vérité. Tu dis que c’est immonde, mais ce n’est que la forme ultime du service de soi.
[À ce moment-là, ma fille, qui se tenait à proximité et observait, mentionna avoir lu dans un livre que les Amérindiens croyaient que la mort lente et atroce d’un ennemi leur donnait plus de pouvoir. Lorsqu’elle eut fini de parler, les Cassiopéens continuèrent.]
R : Qu’en est-il de vos animaux de laboratoire ? N’est-ce pas aussi du service de soi ? Quid des insectes indésirables, et cetera ?
Q : (L) Nous étions là en premier !
R : Les insectes aussi. Les Gris veulent votre planète maintenant. [...]
Q : (L) À quel genre de personnes ces choses sont-elles infligées ?
R : Humains de bas niveau. [Cela fait probablement référence à la « fréquence » des individus, ou peut-être au statut socio-économique étant donné la remarque précédente concernant les enfants indiens et la réponse qui suit.]
Q : (L) Qu’arrive-t-il aux humains de haut niveau ?
R : Certains survivront.
Ces sujets sont rarement évoqués dans les messages canalisés. Ceux des Alliés de l’humanité de Marshall Summer font exception. Voici les informations qu’il a reçues lors du « cinquième exposé » de la seconde communication de décembre 2000 (publiée en 2005) :
[…] ils vous considèrent comme une ressource biologique, faisant partie d’un réseau de ressources existantes dans ce monde. En cela, ils vous voient de façon très similaire à la manière dont vous voyez les animaux domestiques, que vous utilisez comme une ressource. [...] Nous savons que vous utilisez vos animaux de nombreuses façons, pour vous procurer différents types d’avantages, de substances, et ainsi de suite. C’est ainsi que vous êtes perçus par ceux qui sont en train de visiter votre monde, par l’Intervention. Ils ne vous considèrent pas comme leurs égaux. Ils vous considèrent comme leur ressource.
[...] chaque année, des milliers de gens sont enlevés et ne sont jamais ramenés dans le monde. Ces gens ne sont pas simplement soumis à un conditionnement. Ils sont gardés prisonniers. [...] Ceux qui ne peuvent survivre et qui sont encore considérés comme utiles pour l’Intervention sont utilisés comme ressource biologique. Cela signifie que leur sang, les parties de leur corps, tout est utilisé en fonction de sa valeur dans la Grande Communauté. Dans la Grande Communauté, les ressources biologiques telles que le sang, le plasma, l’ADN, la moelle osseuse, la peau et les organes du corps peuvent être utilisés pour les substances chimiques que ces éléments contiennent. À partir de ceux-ci, des médicaments sont fabriqués. [Souvenez-vous du recours aux substances « glandulaires » dans l’article consacré à l’absorption.] À partir de ceux-ci, de nouvelles formes de vie sont créées. [...]
Si ceux qui sont capturés et qui ne sont pas rapatriés survivent, ils seront utilisés à d’autres fins. Si l’Intervention en venait à prendre le contrôle total de votre monde, de nombreuses personnes considérées comme indésirables, ou ne correspondant pas aux modèles sociaux définis par l’Intervention, seront utilisées de cette façon, comme ressources biologiques.
L’un des informateurs ufologues de Scott et Jones déjà mentionné plus haut leur a dit : « Oui, je suis tombé sur plusieurs cas de mutilations humaines… À ma connaissance, tous ces cas concernaient des sans-abri, des prostituées ou des célibataires sans famille. Ces cas ont été étouffés par […] la police et attribués à des sectes de la région. »
19 novembre 1994
Q : (L) Qu’est-il arrivé au pilote australien Frederick Valentich ?
R : Il a été pris par les Lézards et disséqué.
Ce cas sera abordé dans la prochaine partie consacrée aux disparitions mystérieuses.
7 janvier 1995
Q : (L) Est-ce que les plantes ont mal quand on les mange ?
R : Est-ce que ça vous fait mal quand un « Lizzie » vous mange ?
Ces deux extraits, ainsi qu’un autre un peu plus loin, suggèrent que les Reptiliens mutilent des êtres humains et les consomment. Une source diplomatique de Tony Dodd lui a déclaré : « Ce sont les Reptiliens […] qui mutilent tant les animaux que les êtres humains. »
14 octobre 1995
Q : (L) Et si, à ce moment-là, ils avaient été abductés pour toujours, que leur serait-il arrivé ?
R : Utilisation d’organes.
21 février 1996
Q : (L) Bon, au Canada, il y a une vallée censée être très mystérieuse, et il semble que plus personne ne veuille aller dans cette région, car tout le monde y finit avec la tête coupée. À qui la faute ? Est-ce que ce sont des Indiens, ou des hommes des cavernes, ou bien ?
R : Êtres SDS, densité 4.
La Vallée des hommes sans tête est une région située le long de la rivière Nahanni Sud (dans les Territoires du Nord-Ouest du Canada) qui serait le théâtre de divers phénomènes étranges dont des transfenestrés et des disparitions mystérieuses (y compris celle de toute une tribu d’Amérindiens). Les légendes modernes ont commencé en 1908 après la découverte de deux chercheurs d’or décapités dans la région de la Nahanni Sud. Depuis cette époque, plusieurs autres disparitions et décès sont survenus sur les lieux. Voir la vidéo ci-dessous de Mr Balen consacrée à la vallée (cette autre vidéo aborde également un cas plus récent dans la région) :
19 juillet 1997
Q : Les restrictions alimentaires permettent-elles de localiser les Juifs plus aisément ? Les êtres de 4e densité peuvent suivre leur génétique grâce à leur restrictions alimentaires ?
R : Sottises !! Les êtres de 4e densité n’ont aucune difficulté à repérer qui que ce soit en 3e densité. Les restrictions alimentaires dont tu parles sont liées au fait de rendre la chimie corporelle moins alléchante pour la consommation.
Q : Vous parlez de consommation dans le sens d’être mangé ?
R : Oui […]
Q : Vous voulez dire que les SDS de 4e densité aiment particulièrement manger des Aryens ?
R : Uniquement les Reptiliens.
Q : Mais ils n’aiment pas manger des Juifs, c’est ça ?
R : Ce qu’ils préfèrent le plus, ce sont les enfants à forte teneur en graisses corporelles.
2 janvier 1999
Q : [James L. Walden] parle aussi du laboratoire souterrain [dans The Ultimate Alien Agenda (1998)], et il a beaucoup de mal à en parler à cause des douleurs qu'il ressent dans la tête. Il finit par admettre qu'une partie du projet d'« ingénierie » humaine, une partie de ce qu'ils font avec les embryons créés à partir des ovules et du sperme humains qu’ils prélèvent, est qu'ils les utilisent pour se « nourrir ». Naturellement, il est horrifié par ce que ses propres souvenirs lui révèlent. Alors il s’arrange pour ne pas s’attarder dessus. Est-ce vrai ? Que certains embryons humains sont créés pour nourrir les aliens ?
R : En un sens.
15 juillet 2000
Q : Vous avez dit qu’il y avait cinq humains morts à l’intérieur [de l’un des ovnis accidentés en lien avec Roswell en 1947] et que c’était des spécimens de récupération et d’étude. Où se sont-ils procurés ces corps ?
R : Au Mexique et en Amérique du Sud.
Voici ce qu’a déclaré Bill Cooper lors d’une conférence en 1989 :
Il y a deux crashs tellement importants que le gouvernement fera tout pour empêcher qu’on ne les découvre, et ce sont deux crashs qui se sont produits près de la ville d’Aztec au Nouveau-Mexique. Pourquoi ? Parce que ces deux engins accidentés contenaient des parties de corps humains. Et ils ont une peur panique d’un affolement général au niveau national.
La source de l’OTAN/SAS de David Gough et Richard Hall leur a avoué la même chose : qu’il avait vu des parties de corps humains dans des ovnis écrasés/récupérés dans les années 80 et 90.
13 février 2011
R : Il n’y a pas que les aliens qui n’aiment pas manger les gens qui fument !
11 juin 2011
R : Comme nous l’avons déjà autrefois indiqué, des êtres de densité supérieure se nourrissent de certains humains et de produits du corps humains. Ils préfèrent les enfants gras et les végétariens non fumeurs.
Dans A Trojan Feast, Cutchin associe de nombreuses fois l’alimentation des entités et le végétarisme. Tout d’abord avec la répartition des types d’aliments signalés dans les cas de nourriture d’entités : « Plus de 60 % des témoignages recueillis concernaient des liquides, en particulier des jus de fruit. Les aliments les plus courants sont ensuite les fruits et les légumes, suivis de près par les produits céréaliers, les pilules et, moins fréquemment, la viande et le fromage. La viande est excessivement rare et souvent saignante lorsqu’elle est présente [par exemple dans des cas de Bigfoot]. » Le frère d’« Akon » a expliqué à Elizabeth Klarer : « Nous absorbons toutes les protéines et les vitamines dont nous avons besoin avec ce régime [végétarien]. Il ne nous est pas nécessaire d’en ingérer indirectement par de la viande animale. » Cutchin conclut :
Pris au premier degré, les aliments impliqués dans les cas de nourriture d’entités correspondent à un régime lacto-végétarien, c’est-à-dire une alimentation à base de végétaux qui intègre des produits laitiers comme le lait, le fromage et le beurre. […] L’Ayurveda, la médecine traditionnelle hindoue, qualifie certains régimes lacto-végétariens de sattviques. […] La nourriture des entités correspond non seulement à la définition générale du lacto-végétarisme mais assez curieusement, elle suit aussi plutôt fidèlement la classification plus stricte de l’alimentation sattvique [par exemple des aliments « sucrés et savoureux »].
Cela ne reflète pas nécessairement le régime des entités elles-mêmes. Comme le fait remarquer Cutchin : « Il n’est pas rare que des personnes vivant des phénomènes paranormaux modifient leur alimentation ou posent un nouveau regard sur ce qu’elles mangent ». Par exemple, un expérienceur mexicain a « explicitement reçu l’ordre de ne plus boire de whisky ni de manger de viande ». Il est également amusant que lorsque Mme Jean Hingley a essayé de montrer comment on fumait une cigarette aux ufonautes qu’elle a rencontrés en 1979, ceux-ci ont pris peur et se sont enfuis dans leur vaisseau. Dans Thieves in the Night, Cutchin écrit : « Les fées qui évoluaient autour du lac irlandais Lough Gur étaient repoussées par la combustion de tabac ».
Patty, l’un des sujets de Moira McGhee dans The Alien Gene raconte : « Elle [l’entité] a dit que je devais arrêter de fumer et mener une vie saine. C’était un message très fort mais qui, curieusement, ne peut être expliqué avec des mots. C’était davantage un sentiment qu’elle semblait pouvoir implanter dans mon moi intérieur. »
5 août 2009
Q : (L) L’histoire des douze enfants disparus [à l’Hypogée de Malte] est-elle véridique, et si oui, que leur est-il arrivé ?
R : En partie seulement. Ne s’est pas passé là.
Concernant cette histoire et d’autres en lien avec l’île de Malte (certaines se rapportant aussi à notre discussion sur les peuples souterrains), regardez ce petit documentaire de Mr. Mythos :
6 février 2016
Q : (L) Une question m’est venue à l’esprit après avoir lu tous ces articles qui parlent d’enfants disparus parmi ces réfugiés syriens ou irakiens qui passent par la Turquie, etc. Il y a 10 000 enfants disparus, voire plus. Ce sont des enfants âgés d’environ 12 ans ou moins. Il m’est apparu que deux possibilités étaient envisageables : ils ont pu être kidnappés par des trafiquants humains ; ou ils ont pu être abductés, comme cela a été mentionné dans certaines des premières séances où il était question de la consommation d’enfants humains par les aliens qui représentaient pour eux un mets de choix. Ma question est donc : l’une ou ces deux éventualités sont-elles impliquées ?
R : Principalement du trafic humain, mais certains de type « alien » également.
Q : (Pierre) Pouvons-nous demander à propos du nombre d’enfants disparus ? 10 000, c’est le chiffre des médias… Il serait intéressant de connaître le nombre réel.
R : C’est relativement exact, pour le moment.
Q : (L) Mais cela augmente tous les jours, je suppose ?
R : Oui
Q : (L) [...] Qu’est-ce que les trafiquants humains font de ces enfants ?
R : Prélèvement d’organes, exploitation sexuelle.
Q : (Niall) Ce qui est aussi un type d’activité alien. Les actes des humains et des aliens sont similaires. (L) Oui, ils peuvent aussi bien avoir été enlevés et mangés par des aliens qu’utilisés pour des prélèvements d’organes ou de l’exploitation sexuelle.
R : Il y a des similitudes dues à l’orientation de l’âme ou à son absence [c’est-à-dire l’absence d’âme].
14 janvier 2023
Q : (Ze Germans) Pourquoi autant de cas de disparitions 411 impliquent-ils des personnes de lignée germanique ?
R : Elles sont utilisées pour les gènes. [...]
Q : (Pierre) Pourquoi veulent-ils des gènes allemands ?
R : Proches des aryens. [Pour en savoir plus sur l’importance des gènes aryens, voir la seconde partie de la série sur les peuples souterrains.]
Q : (L) Ils s’en servent pour fabriquer de nouveaux corps ?
R : Dans certains cas et aussi pour faire pousser des pièces détachées pour les réparations.
Q : (Andromeda) Charmant ! (Joe) Mon bras s’est détaché ! [Rires] (Pierre) Pas de problème ! (Joe) Quel modèle aimerais-tu ? On a une promo sur les bras aryens cette semaine ! (L) Se servent-ils d’échantillons génétiques pour faire pousser des clones et des trucs comme ça ?
R : Certains.
Q : (L) Font-ils pousser des organes ?
R : Oui.
Q : (L) Font-ils pousser des bébés ?
R : Oui.
Q : (L) Cela peut-il être pire que ça ?
R : Oui.
Q : (L) Que voulez-vous dire ?
R : Consommés.
Les disparitions 411 seront abordées dans la prochaine partie, et notamment un cas qui, selon les C’s, impliquait une mutilation humaine.
23 septembre 2023
Q : (Approaching Infinity) [...] que s’est-il passé en 1972 pour que les États-Unis se rendent compte que le traité [entre le gouvernement et les aliens ] était une arnaque [comme expliqué lors de la séance du 09/10/1994] ?
R : Toutes les abductions avec des couacs, les mutilations de bétail et d’êtres humains, et les manipulations d’équipements et d’avions militaires.
Les seuls exemples potentiels de mutilations humaines connues qui pourraient s’appliquer ici (en dehors d’éventuels cas antérieurs qui ont pu influencer une décision ultérieure) sont l’expérience de Bill English au Laos en 1970 et l’épisode des tirs des Forces spéciales au Cambodge en avril 1972, raconté à Stringfield que nous avons évoqué ici, où des soldats avaient vu des aliens « trier des parties de corps humains et les enfermer dans de grands bacs ».