Les démons
Pour les catholiques, les démons sont des esprits maléfiques incorporels au service de Satan. Avant qu’un exorcisme ne puisse avoir lieu, les autorités cléricales doivent vérifier qu’il s’agit effectivement d’une possession démoniaque, tout comme elles s’assurent de l’authenticité d’un miracle. Les signes de possession peuvent inclure des voix étranges, la capacité à parler des langues inconnues de la personne, des connaissances qui semblent avoir été obtenues par des moyens psi, et une force anormale.
Comme il le raconte dans son livre de 2019 Dancing Past the Graveyard (qui sera cité ici à plusieurs reprises), l’enquêteur du paranormal Paul Eno a participé à quelques exorcismes dans les années 1970 alors qu’il suivait une formation pour devenir prêtre. C’est là qu’il a perdu ses illusions tant au regard de l’explication orthodoxe des démons que du rituel d’exorcisme. Comme il a fini par s’en apercevoir, « les démons que nous combattions n’étaient absolument pas des esprits, mais des formes de vie étrangères parfaitement physiques qui subsistent en se nourrissant de l’énergie d’autres formes de vie – nous entre autres ». Ces entités, il les appelle des parasites.
Comme l’écrit Nick Redfern dans son introduction au livre d’Eno, « des entités trompeuses se font passer pour les esprits d’amis ou de proches décédés. Elles vous diront exactement ce que, d’après elles, vous voulez entendre, car elles cherchent à planter leurs griffes en vous. Étranges séries de malchances, familles déchirées, divorces et vies détruites font partie des problèmes typiques que Paul doit gérer lorsqu’il vient en aide aux personnes qui ont le malheur de croiser ces entités. »
Eno classifie ces parasites en neuf « espèces » :
les sages (ancestraux, solitaires et fourbes) ;
les aînés (comme les sages, mais plus susceptibles de diriger ou de fonctionner en groupe) ;
les cultivateurs (des groupes discrets qui se nourrissent de familles, de tribus et de communautés humaines et passent le plus souvent inaperçus) ;
les chasseurs en meute (agressifs, mobiles, peuvent devenir des poltergeists ou s’attacher à un hôte et le posséder) ;
les maraudeurs (des chasseurs solitaires qui s’invitent fréquemment aux séances et sont souvent confinés à une zone géographique) ;
les passifs (des subalternes des espèces supérieures, en particuliers des aînés, qui se nourrissent des « miettes ») ;
les égarés (des attachements loquaces qui ont souvent oublié leurs origines ou leur identité et se désolent parfois de leur nature) ;
les tricksters (simples mais intelligents, ils se montrent souvent sous l’apparence de « maîtres ascensionnés », de « frères de l’espace » ou de faux « guides spirituels ») ;
les gamins (s’attachent et se nourrissent au cas par cas, souvent terrifiés à l’idée de perdre leur hôte).
Il écrit : « Ce que j’ai observé laisse entendre que de nombreux parasites sont non seulement organisés, mais qu’ils possèdent aussi une structure sociale avec des meneurs bien définis et peut-être même une culture. Il semble y avoir des entités masculines et féminines. La plupart semblent vivre extrêmement longtemps. »
Voici d’autres particularités intéressantes de ces parasites qu’il a fini par identifier : ils ont tendance à ne pas opérer dans les lieux publics car « dans ce genre d’endroits, les gens vont et viennent constamment, et ils ne trouvent personne à qui s’attacher » ; dans 40 % des cas, « une petite fille blonde, ou autre personne innocente, apparaît à un moment donné, généralement au début » ; plus ils restent longtemps « attachés » à un hôte, plus ils sont susceptibles d’oublier d’où ils viennent ; ils se nourrissent de reconnaissance et d’attention ; il semble que certaines lois limitent l’étendue de leur influence – ils « n’ont pas carte blanche pour se nourrir à leur guise n’importe où et n’importe quand ». Au sujet du lien entre hantises et parasites, il écrit : « nous avons trouvé des parasites actifs dans seulement environ 65 % des cas de maisons et de lieux naturels hantés. Ce pourcentage tend à être supérieur d’approximativement 10 % dans les “zones de vague”, des régions d’activités paranormales de toutes sortes inhabituellement fortes ».
Voici ce que contiennent les transmissions cassiopéennes au sujet des entités démoniaques :
5 octobre 1994
Q : (L) Les démons et les esprits maléfiques craignent-ils quoi que ce soit ?
R : Oui.
Q : (L) Craignent-ils un quelconque pouvoir que nous, humains, possédons ?
R : Oui. La connaissance.
Q : (L) Redoutent-ils des symboles, des signes ou des motifs religieux ?
R : Non.
Eno écrit :
Mon expérience m’a montré que les authentiques prières d’exorcisme marquent le moment où tout peut véritablement exploser. Par la suite, j’en suis venu à soupçonner que cette litanie d’ordres agressifs, « autoritaires » et presque moqueurs ne fait qu’énerver le prêtre, surtout s’il est inexpérimenté, et ses assistants. Cela permet au démon, qui est en réalité très différent de la conception classique que l’on peut en avoir, de se nourrir de leur énergie négative et de se renforcer. Les singeries qui en résultent peuvent terrifier les êtres humains qui émettront alors encore plus d’énergie à consommer pour la ou les créatures « possédantes » qui se fichent bien royalement de nos croyances religieuses.
D’après mon expérience, exorcisés ou non, les parasites qui n’ont pas peur de quitter leurs hôtes ne le font que lorsqu’ils y sont totalement prêts, quasiment toujours lorsqu’ils sont suffisamment rassasiés. Si cela sert leurs intérêts, ils feront le mort après un exorcisme, afin de faire croire au prêtre et aux autres qu’ils sont partis.
Q : (L) Y a-t-il un quelconque nom, signe ou symbole qui puisse juguler leur activité ?
R : Parfois.
Q : (L) Avaient-ils peur du Christ ?
R : Oui. À cause de sa connaissance. La masse de sa connaissance élevait ses vibrations. La connaissance est le véritable pouvoir.
Q : (L) Les pentagrammes peuvent-ils ralentir ou stopper les entités négatives ?
R : Seulement si vous pensez que oui.
Q : (L) Notre plus grand pouvoir pour résister aux entités démoniaques réside-t-il dans notre libre arbitre : notre pouvoir de dire non ?
R : Non.
Q : (L) Quel est notre plus grand pouvoir ?
R : La connaissance.
Q : (L) L’accumulation de connaissances spirituelles est-elle la clé ?
R : Oui.
Q : (L) Pouvez-vous nous donner un quelconque autre indice ?
R : Vous n’avez besoin de rien d’autre que la connaissance.
7 novembre 1994
Q : (L) J’ai trouvé le nom Nibiru dans une liste de noms démoniaques. Quelle est l’origine de ce nom ?
R : Maître obscur.
En référence à la magie noire, dans la Loi Une, Ra a déclaré : « Le groupe d’Orion a aidé ceux d’orientation négative parmi [l’humanité]. Ces mêmes entités se seraient de toute manière consacrées au service de soi, et il y en a beaucoup sur vos plans intérieurs qui sont orientées négativement et donc disponibles en tant qu’instructeurs ou guides intérieurs, et possesseurs de certaines âmes qui recherchent cette distorsion du service de soi. » Il fait également référence à des « anges noirs », des « entités négatives » des plans intérieurs qui soumettent à la tentation les personnes se trouvant sur la voie du service d’autrui.
19 novembre 1994
Q : (L) Dans l’affaire Ann Haywood — décrite comme un cas de possession ou d’obsession démoniaque —, qui ou que sont les êtres qui tourmentent cette femme et sa famille ?
R : Anomalies énergétiques de section « B » de 3e densité identiques aux « poltergeists ».
22 février 1995
Q : (L) Bien, maintenant, j’aimerais savoir : j’ai récemment regardé une vidéo [réalisée et présentée par Henry Belk] chez Jiles Hamilton sur la chirurgie psychique. Manifestement, c’était authentique. Mon sentiment est-il juste ?
R : Non.
Q : (L) Non ?! C’était quoi alors ?
R : Trucages et influences « démoniaques » pour tromper ; maintenant une mise en garde stricte : évitez à tout prix !!
Q (L) Éviter quoi à tout prix, la chirurgie psychique ?
R : Oui.
22 février 2010
Q : (L) Bubbles a fait un rêve. (Bubbles) Oh oui. C’était quoi cette chose — un genre de démon — qui est apparu et qui, alors que je lui parlais, m’a dit qu’il habitait au « Pays imaginaire » et était « nourri par des enfants » ? Qu’il se nourrissait d’enfants ?
R : C’était la manière dont ton esprit a exprimé la perception parapsychique des énergies entourant Sue en raison de son statut spécial.
Q : (Bubbles) Oh. Alors, ont-ils [Sue et sa famille] apporté quelque chose avec eux quand ils sont venus ? (L) Je pense qu’ils veulent dire que tu as perçu quelque chose que ton esprit a interprété comme démoniaque... Eh bien, peut-être que je ferais mieux de ne pas faire de supposition : y avait-il quelque chose de réellement surnaturel ou démoniaque impliqué là-dedans ?
R : Un peu.
Q : (Andromeda) Qu’en est-il de toute les grandes étrangetés que nous avons vécues au moment où ils ont quitté les États-Unis pour venir ici, la coupure de courant, l’ordinateur de Bubbles qui lâche, et puis toutes les autres dingueries qui sont arrivées, comme la chute de maman, la caméra qui tombe en panne, tout le monde malade sauf Sue, le robinet de la cuisine qui s’est cassé pendant qu’elle le nettoyait, et peut-être deux ou trois autres choses que j’ai oubliées ?
R : Effets de ce « peu ».
30 août 2014
Q : (Treesparrow) Quelle est la ou les causes à l’origine de cette récente augmentation de comportements étranges et anormaux chez les animaux ? […]
R : Changements de fréquence électromagnétique affectant l'ADN et la neurochimie. En outre, ces facteurs peuvent affecter des facteurs spirituels dans le règne animal. Une remarque supplémentaire est recommandée : Les créatures peuvent servir d’hôtes ou de réceptacles à des « entités spirituelles ».
Q : (L) Alors, s’il y a un démon dans le coin qui en veut à quelqu'un, il peuvent se servir d’un animal pour attaquer cette personne. Est-ce un peu ça ?
R : Pas loin.
Voir la remarque relative aux individus dans l’article consacré aux portails.
22 octobre 2022
Q : (hesperides) Quand les psychopathes meurent, se réincarnent-ils à nouveau ?
R : Non
Q : (hesperides) Les psychopathes se désintègrent-ils automatiquement lors du processus de la seconde mort ?
R : Pas exactement. Un psychopathe cristallisé peut devenir quelque chose de semblable à un démon.
Les possessions
Pour Eno, si un parasite ayant absorbé suffisamment d’énergie peut devenir un poltergeist, celui qui s’attache progressivement à son hôte peut finir par le posséder. Il pense que dans ce genre de cas, il existe toujours chez l’hôte une part d’accord tacite, et il décrit la voie troublante qui mène à la possession « où un parasite développe une relation très personnelle avec son hôte. […] Les hôtes entretiennent des rapports intimes, quasi vampiriques, avec les parasites et développent souvent avec ceux-ci des relations de co-dépendance, voir érotiques. » (Souvenez-vous de la « sorcière » de type poltergeist.) Selon son expérience, « l’hôte le plus fréquent est une personne faible, vulnérable et peu sûre d’elle qui a déjà été maltraitée ou persécutée d’une façon ou d’une autre. […] L’autre proie la plus fréquente du parasite […] est la personne qui cherche à avoir du pouvoir sur les autres grâce à l’occulte. […] il ou elle finit généralement par être contrôlée, ou a minima compromise mentalement et spirituellement. »
30 septembre 1994
Q : (L) Adolf Hitler était-il possédé par des démons ou des esprits maléfiques ? [Après avoir lu plusieurs biographies d’Adolf Hitler, Laura avait remarqué dans sa vie plusieurs incidents qui auraient pu être des points de possession potentiels par des esprits maléfiques, comme le décrit le Dr William Baldwin dans son livre Spirit Releasement Therapy. Un de ces incidents était le fait qu’un des frères d’Hitler était mort alors qu’il était enfant, et il fut constaté que cet événement avait radicalement modifié toute sa personnalité. La maison familiale était située près d’un cimetière, et il était connu pour passer beaucoup de temps assis sur le mur à regarder les tombes. Une telle morbidité chez un jeune enfant constitue souvent un comportement précurseur à la possession. À partir de cette même idée, Norman Mailer a par la suite écrit un roman : Un château en forêt (2007). Voir cette entrée de Wikipedia pour une liste partielle d’autres auteurs ayant envisagé la même chose.]
R : Pas loin.
Q : (L) Adolf Hitler était-il sous l’emprise d’aliens d’orientation négative ?
R : Pas loin.
L’une des sources utilisées par certains chercheurs pour soutenir cette idée est le livre Hitler m’a dit (1939) de Hermann Rauschning, un politicien allemand ayant quitté le pays en 1936 après avoir dénoncé le nazisme. Si l’authenticité des conversations qui y sont consignées a été remise en cause, les allégations de fiction totale semblent plus fragiles que leurs partisans ne veulent bien l’affirmer. Rauschning a écrit :
Cette femme intelligente exprimait à sa manière, les appréhensions qui préoccupaient toute personne en contact avec Hitler : chacun se rendait compte qu’il s’abandonnait à des influences maléfiques dont il n’était plus le maître. Alors qu’il se croyait encore l’arbitre de son propre destin, il s’était déjà laissé prendre dans une sorte d’envoûtement satanique dont il ne pouvait plus se dégager. Au lieu d’un homme qui, s’élevant d’une étape à l’autre, se purifiait graduellement des mauvais souvenirs d’une jeunesse douteuse, qui se libérait de sa gangue et s’efforçait de devenir meilleur, on voyait au rang suprême une sorte de possédé, de maniaque, chaque jour plus absorbé dans son idée fixe, plus complètement esclave et impuissant, la proie de puissances qui s’étaient emparées de lui et qui ne le lâcheraient plus jamais. [...]
On est obligé de penser aux médiums. La plupart du temps, ce sont des êtres ordinaires, insignifiants. Subitement il leur tombe comme du ciel des pouvoirs qui les élèvent bien au-dessus de la commune mesure. Ces pouvoirs sont extérieurs à leur personnalité réelle. Ce sont des visiteurs venus d’un autre plan. Le médium en est possédé. Délivré de son démon, il retombe dans la médiocrité. C’est ainsi qu’incontestablement certaines forces traversent Hitler, des forces quasi démoniaques, dont le personnage nommé Hitler n’est que le vêtement momentané. Cet assemblage du trivial et de l’extraordinaire, voilà l’insupportable dualité que l’on perçoit dès qu’on entre en contact avec lui.
Q : (L) Où se trouve Adolf Hitler à présent ?
R : Sommeil.
Dans la Loi Une (1981), voici ce que Ra dit d’Hitler : « Le [personnage] nommé Adolf est en ce moment dans un processus de guérison dans les plans astraux moyens de votre champ de force sphérique. Cette entité était très désemparée et, bien que consciente de la circonstance de changement de niveau vibratoire associé à la cessation du complexe corps chimique, elle nécessitait néanmoins des soins intensifs. »
Q : (L) Utilisent-ils [les 4D STS] des choses comme la possession par des formes d’énergie sombres pour exercer leur contrôle ?
R : Oui.
Comme le fait remarquer Eno : « Cinq personnes sur les sept que le Père Lawrence a exorcisées à l’hôpital d’état St Lawrence ont signalé ce genre d’observations [d’ovnis] et de rencontres [avec des aliens] dans les années qui ont précédées leur “possession”. Cela incluait des aliens gris typiques dans leur chambre la nuit, ainsi que d’éventuelles expériences d’abduction. »
3 décembre 1994
Q : (L) J’ai reçu de Piers un article au sujet des expériences d’un certain Persinger, destinées à reproduire des « abductions » en soumettant des gens à des champs électromagnétiques dans un caisson d’isolation sensorielle. […] Cette méthode les expose-t-elle à la possession par des esprits ou des démons ?
R : Oui.
Voir l’article de Susan Blackmore, « Alien Abduction: The Inside Story », dans New Scientist (19 novembre 1994).
29 mars 1996
R : Interférence d’un bourgeonnant à proximité.
Q : (L) Vous voulez dire maintenant ?
R : Oui.
Q : (L) [Un gamin est découvert dans les parages et envoyé au lit.] Quelle sorte d’interférence peut être due à un « bourgeonnant », comme vous dites ?
R : Émissions spirituelles dues aux efforts réalisés par des influences attirées par le canal qui tentent de s’emparer du corps de l’enfant afin d’éprouver une sensation de totale euphorie !!
Q : (L) Donc, en règle générale, cette euphorie est produite en regardant la télévision ?
R : Peut être intensifiée. Attention !! Le plus petit est le plus vulnérable à la possession totale par des forces extrêmement SDS lors des séances, et doit être gardé à distance à tout prix !!!! Il est arrivé que des troubles apparents de la santé chez celui-ci et les autres relevaient en réalité de la possession jusqu’à 30 pour cent ! Les poumons sont le « maillon faible », et ce sont tes facultés parapsychiques qui ont provoqué les troubles par le passé.
Comme cela a déjà été précisé ailleurs, les activités de channeling peuvent « ouvrir en grand » des fenêtres, ce qui donne lieu à toutes sortes de phénomènes paranormaux et peut potentiellement mettre en danger les personnes ignorantes ou non averties. Eno aussi insiste sur les risques de l’utilisation désinvolte d’une planchette ouija ou des séances visant à « contacter les défunts », qui ne font souvent qu’attirer les tricksters. Il qualifie les activités de ce type de « dynamite multiverselle qui peut percer les branes [frontières dimensionnelles] et attirer de gros ennuis ».
5 octobre 1996
Q : (M) Et qu’est-ce que je suis censée faire avec ça ? Le portail peut-il aider d’une quelconque manière ? Ce truc dans l’aura me sera-t-il utile ? Je veux dire, à quoi sert-il, au fond ?
R : Il peut t’aider à être possédée.
Pour en savoir plus sur M, la personne qui a posé cette question, et son « portail », lisez les chapitres 18 et 19 de la série L’Onde de Laura Knight-Jadczyk.1
12 juin 2008
Q : (Perceval) Quelqu’un qui n’a pas de centre émotionnel [par exemple un psychopathe ou un schizoïde] est-il particulièrement susceptible d’être possédé ou « habité » ?
R : Non. Quel « fantôme » qui se respecte voudrait manger dans un restaurant qui sert du vent comme nourriture ? Comme la soupe aux cailloux avant l’arrivée des voisins.
Eno écrit : « Les parasites semblent avoir une très grande facilité à trouver des sources de nourriture. […] Ils subsistent entièrement en passant de monde en monde pour se nourrir de nos semblables. […] Mais que mangent-ils précisément ? Apparemment, une sorte d’énergie négative produite par les êtres humains. Tout ce que je sais, c’est qu’ils prospèrent grâce à l’énergie que nous émettons lorsque nous sommes divisés, stressés, effrayés, en colère et pleins de haine. Lorsque nous sommes unis, calmes, heureux et remplis d’amour, les parasites perdent non seulement leur approvisionnement alimentaire, mais la plupart semblent aussi être repoussés. »
3 septembre 2008
Q : (L) Est-ce qu’un trouble de la personnalité multiple ou un trouble dissociatif de l’identité peut être induit chez un individu ayant une âme ou qui en possède potentiellement une ?
R : Oui, mais c’est très difficile. […]
(L) Certains cas de personnalités multiples peuvent-ils être simplement des cas de possession ?
R : Oui.
Q : (L) Est-ce que certains cas de personnalités multiples pourraient s’expliquer par le fait que plus d’une essence spirituelle réside dans un même corps ?
R : C’est possible.
Q : (L) Alors, dans un cas de possession assimilable à un trouble de la personnalité multiple, cela concernerait forcément une personne possédant une âme, c’est bien ça ?
R : Oui
Q : (Ark) Ces possessions peuvent-elles aussi concerner deux types d’individus, ceux qui ont une âme et ceux qui n’en ont pas ?
R : Généralement non.
Q : (A***) Certains cas peuvent-ils être causés par des traumatismes extrêmes ou… (L) Ils ont déjà dit que c’était très rare, très difficile.
R : Oui, comme tu le penses, mais encore une fois, c’est compliqué et exceptionnel.
30 mai 2009
R : Les gens ont besoin de connaître la pathologie comme vous dites. Par le passé, on parlait souvent de possession démoniaque. Dans certains cas, c’était vrai.
Q : (L) Mais manifestement pas dans tous les cas, et il faut absolument lever tout ambiguïté parce que certaines personnes sont tout simplement malades.
R : Oui. Les influences hyperdimensionnelles sont souvent cause de pathologie. Cela peut être dû à des influences de ce niveau de réalité notamment diététiques et nutritives.
Paul Eno est du même avis, il écrit : « J’ai commencé à réaliser que des maladies mentales, des addictions et des troubles du comportement peuvent être entremêlés à des “oppressions”, des “obsessions” et des “possessions” paranormales ».
18 septembre 2021
Q : (Pierre) Dans la même veine, l’ARN dans le vaccin code pour une protéine très similaire à la syncytine. La mauvaise expression de cette syncytine entraîne des troubles comme la schizophrénie que certains chercheurs considèrent comme de la possession. Ma question est donc : le vaccin peut-il dans certains cas augmenter l’incidence d’une possession réelle ?
R : Oh, en effet !!
25 février 2023
Q : (MK Scarlett) Un adolescent a poignardé sa prof à mort le 22 février en France, d’un seul geste « rapide, fluide et sans hésitation ». Selon le procureur, l’élève de 16 ans, décrit comme « intelligent et travailleur » ainsi que « solitaire et maladroit », a dit qu’il était possédé et a évoqué « une petite voix qui lui parlait, un être qu’il décrit comme égoïste, manipulateur, égocentrique, qui l’a incité à faire le mal et lui aurait suggéré la veille de tuer sa prof d’espagnol ». Cette voix est-elle réelle ?
R : Oui
Q : (MK Scarlett) Et l’adolescent est-il sous l’influence d’une entité psychique malveillante ?
R : Oui
Q : (MK Scarlett) Si oui : le jeune homme a essayé de se suicider avec des médicaments en octobre 2022 (il entendait la voix depuis plusieurs années et en avait parlé à sa mère) avant d’être suivi par un psychiatre qui l’avait mis sous antidépresseurs. Cette tentative de suicide a-t-elle conduit l’entité à punir l’adolescent en lui faisant commettre un meurtre, ce qui l’enverrait en prison/hôpital psychiatrique pendant longtemps et le laisserait sous la domination de cette entité ?
R : Oui
Les exorcismes
La plupart des cultures ont pratiqué l’exorcisme. Eno qualifie cette pratique de « réaction de défense face à une perception humaine primale qu’une forme de vie non humaine menace notre espèce ». Les lecteurs connaissent probablement surtout la version catholique qui consiste en une série de prières, d’invocations et de bénédictions visant à libérer l’hôte de son possesseur. Mais est-ce réellement efficace ? Eno pense que dans la plupart des cas, ça ne l’est probablement pas. En référence à l’exorcisme qu’il décrit dans Dancing Past the Graveyard, il ajoute :
Je ne parvenais pas à me débarrasser de la suspicion lancinante que Chall [un « démon »], si c’était réellement son nom, ne faisait que jouer avec nous, nous provoquer et gagner en force. Il se nourrissait de tout le processus tandis que nous réagissions à ses singeries en émettant de l’énergie sous le coup du choc, de la colère ou de la peur.
9 juin 1995
Q : (L) Mardi soir, j’ai pratiqué un détachement d’esprits sur un type qui s’appelle VM. C’est devenu un peu violent, semble-t-il. À quel type d’entité avions-nous affaire ?
R : SDS.
Q : (L) De quel niveau de densité ?
R : Cinquième.
Vous pouvez retrouver l’enregistrement audio de ce détachement d’esprit qui s’est transformé en exorcisme dans une émission (en anglais) en deux parties disponible sur SOTT.
Lors d’une séance de 1982 de la Loi Une, la description que fait Ra d’une entité négative de cinquième densité, qui avait focalisé son attention sur le groupe L/L Research, semble correspondre quelque peu au parasite « sage » d’Eno :
L’environnement de votre compagnon est la roche, la caverne, un lieu d’aridité, car c’est la densité de la sagesse et ce qui est vu comme nécessaire peut être pensé et reçu. À cette entité, très peu est [physiquement] nécessaire […] Une telle entité passe sa conscience dans les mondes de temps/espace en tentant d’apprendre les voies de la sagesse par l’usage extrême des pouvoirs et ressources du soi. [...]
La relation d’une telle entité avec les entités de quatrième densité négative, est celle de plus puissant à moins puissant. La voie négative suppose l’asservissement des moins puissants comme un moyen d’apprendre le désir de servir le soi à un degré tel que la volonté entre en jeu. C’est de cette manière que la polarité est accrue dans le sens négatif. Ainsi donc, les entités de quatrième densité sont les esclaves volontaires d’une telle entité de cinquième densité, étant donné qu’il n’y a aucun doute sur la puissance relative de chacune.
À propos des sages, Eno écrit :
Ils donnent l’impression de connaître notre espèce bien mieux que nous. Ils maîtrisent la plupart des langues humaines, si ce n’est toutes, et possèdent un grand pouvoir télépathique. Ils ont tendance à vivre et à chasser seuls. Tels d’énormes araignées invisibles, ils s’installent souvent dans un lieu ou une époque où ils ont accès à une maison ou un lopin de terre pendant des siècles, amassant toutes les connaissances possibles et se nourrissant de tous ceux qui passent par là. Je les ai trouvés arrogants, brillants et extrêmement calculateurs. Dans le même temps, dès qu’ils s’aperçoivent que vous savez qui ils sont réellement, j’ai pu constater qu’ils étaient étonnamment disposés à communiquer de manière dédaigneuse et peu fiable.
Quant à la hiérarchie sociale de ces parasites, un maraudeur a dit à Eno [lors de l’une des rares occasions où il a tenté de communiquer] : « Comme vous, je dois manger. Et les plus anciens [c’est l’impression que cela donnait] dominent avec cruauté et se nourrissent de ce que je ne mange pas. »
12 août 1995
Q : (L) Est-il vrai que la récitation de mantras peut avoir l’effet d’un détachement d'esprits, ou d’un exorcisme ?
R : Si cela te plaît.
Q : (L) La semaine dernière, à propos du détachement d’esprits et de l’exorcisme, la remarque a été faite que s’ils sont pratiqués de manière adéquate par la « bonne » personne, alors ni les individus ni les lieux impliqués n’encourront d’effets secondaires, ni d’événements néfastes. Que veut dire « pratiqués de manière adéquate » ? Quelle est la forme ou quel est le mode adéquat pour réaliser un exorcisme ?
R : La manière adéquate suppose sincérité et compréhension, et d’avoir pleine conscience et foi dans les actions entreprises. Autrement dit, lorsqu’on pose un acte en prétendant qu’il aura l’effet escompté, et qu’on n’est pas entièrement convaincu qu’il produira réellement le résultat souhaité, alors l’effort échouera par manque de foi. Tandis que lorsqu’on possède une foi totale et une compréhension des différentes densités, alors ces actes sont véridiques, et utiles tels que prescrits, et c’est la bonne manière de les accomplir.
Q : (L) La foi n’est-elle pas une denrée difficile à acquérir ?
R : Pas du tout. Lorsqu’on découvre un fragment de vérité, on reçoit des démonstrations qui ancrent la foi.
Q : (L) Je vois. Quels sont les critères qui définissent la « bonne personne » pour réaliser un exorcisme ou un détachement d’esprits ?
R : Les mêmes que la réponse précédente.
2 mai 2015
Q : (Scottie) Je viens de lire Hostage to the Devil de Malachi Martin. J'ai publié un message sur le forum à ce sujet. Une brève discussion s'en est suivie, et plusieurs personnes ont demandé en gros ce qui se passait avec les prêtres catholiques quand ils font un exorcisme, qu'ils invoquent Jésus et blablabla. Donc, on est nombreux à se demander comment ça fonctionne. On sait un peu que l'histoire que croient les catholiques à propos de Jésus n'est pas tout à fait vraie. C'est un mensonge. Donc, j'ai du mal à réconcilier le fait « d'invoquer Jésus » avec le fait que les entités semblent passer la porte quand on se ment à soi-même sur quelque chose. Donc, c'est comme ça qu'elles rentrent. Mais ensuite, un prêtre catholique croit techniquement un mensonge s'il invoque le nom de Jésus, et les entités sont plutôt futées, non ? Donc… (Perceval) Pourquoi cela serait-il efficace ?
R : L'intention combinée à l'Être et la volonté de faire le bien peuvent souvent produire des effets même quand la connaissance est absente.
Il est possible de faire le rapprochement avec la déclaration citée plus haut qui expliquait que même si les démons ne craignent pas les symboles, les signes ou les personnages religieux, ces éléments peuvent « parfois » faire cesser leurs activités. Dans ce genre de cas, la foi et la force de l’exorciste pourraient être efficaces et donner du pouvoir à leurs mots et leurs symboles. Mais ces rituels ne seraient pas nécessairement efficaces en quoi que ce soit par eux-mêmes. Comme Eno l’a fait remarquer, deux tiers des exorcisés finissent par retomber malade mentalement ou physiquement. L’un d’eux est mort d’une overdose moins de trois ans plus tard.
Q : (Perceval) C'est ce que pensais. Ils peuvent croire que c'est Barney le dinosaure violet qui va chasser le démon, mais c'est eux-mêmes qui se battent pour ça, vous voyez ? Donc, ils y mettent leur propre énergie. Peu importe ce qu'ils croient, le fait est qu'ils y mettent de l'énergie et de la volonté pour essayer d'effectuer un changement.
(L) Eh bien, ça me rappelle l'histoire que Terry avait racontée à propos du pilier de bar. C'est comme si quelque chose avait grandi en lui, et il a affronté ce type et lui a dit : « on n'a pas de problème ici, n'est-ce pas ? » Et cela équivalait à « Être » en lui – même s'il ne savait pas réellement qui était ce type ou ce que c'était, ou tout autre truc qui s'est révélé plus tard – c'est comme s'il savait que quelque chose opérait à un autre niveau, il y avait une sorte de conscience qui était recherchée. Je suppose que dans une situation d'exorcisme, le fait même de savoir un minimum que vous avez affaire à « quelque chose » de non corporel et d'invisible, c'est déjà avoir plus de conscience que la plupart des gens ! (Perceval) Donc, ça veut dire qu'on peut interagir avec et l'affecter d'une certaine façon. (L) C'est un certain niveau de connaissance.
(Perceval) Et tout le truc autour de Jésus, regardez simplement Lourdes. Il y a des gens qui ont été réellement guéris par leur propre croyance. Donc, il y a un réel pouvoir là-dedans. Même si c'est faux ! (L) L'individu qui recherche l'exorcisme est évidemment catholique, ou une partie de lui a cette croyance. Ça crée cette force. (Pierre) Et le prêtre a consacré sa vie au catholicisme, donc sa foi est forte. Et c'est à côté de la plaque d’un point de vue historique, mais il y a néanmoins ce pouvoir supérieur… (L) Et les C’s ont dit qu'il y a des êtres de densité supérieure qui sont capables de donner ce pouvoir ou d'aider les gens quand on les appelle. [...]
(Chu) Je pense qu'il pourrait aussi y avoir un troisième facteur. Les prêtres savent qu'ils prennent un risque pour quelqu'un d'autre. Le courage ou la bravoure font aussi partie de l’Être. Donc, l'entité pourrait voir qu'ils croient à un mensonge mais, sapristi ! Ils sont même prêts à s’exposer et à la combattre. (L) C'est aussi une possibilité. Pourtant, dans ce livre, il y a plusieurs cas qui sont tout simplement effrayants. Je pense que l'analyse de Scottie à la fin, sur ce pauvre mourant, qu'as-tu dit ? Qu'il connaissait le mal ou autre ?
(Scottie) Il a attendu d'être proche de la mort pour dire à Martin quel était le problème. Il a dit qu'il avait passé sa vie à servir Jésus, et blablabla, mais qu'il n'avait jamais envisagé l'idée de haïr, de réellement désespérer, ou de rejeter Jésus. Il connaissait le mal, mais il ne le connaissait pas directement. Dès qu'il l'a réellement connu, cela l'a forcé à vraiment se dire à lui-même : « Eh bien, et si Jésus n'était pas la référence ultime ? » (L) Ou s’il y avait un autre aspect dans tout ça et que l'univers soit plus complexe qu'on ne l'imagine ? (Scottie) Ça l'a littéralement torturé pour le restant de ses jours.
(Perceval) Donc, une expérience directe de la supposée réalité proposée par l'Église catholique a en fait conduit ce type à mettre en doute sa foi en l'église elle-même ! Tout le monde croit simplement aux idées, aux mythes et aux enseignements mais n'en a aucune expérience. Le bien, le mal, le diable, Satan... Mais personne n'en fait l'expérience directe. Dès qu'ils font l'expérience directe de ce truc dont ils sont censés se prémunir, cela ébranle leur foi.
(L) Cela ébranle votre foi en la réalité parce que vous réalisez l'existence de ce « quelque chose » qui a apparemment le droit d'exister. C'est une chose d'entendre les histoires sur Adam et Ève et le serpent tentateur, et ensuite toutes les histoires ultérieures sur des démons et ce genre de choses. Mais quand vous en arrivez à réaliser que c'est vraiment, vraiment réel... que ça existe, que ça a un effet, et en un sens, que ça a sa place dans le tout de l'existence, et que ça a le droit d'exister... Alors vous vous rendez compte que l'histoire de dieu qui n'est que bonté, c'est là que le bât blesse. Vous pouvez toujours envisager quelque chose d'omniscient et d'omnipotent, mais qui n'est plus la bonté absolue. C'est quand vous réalisez cela que vous avez ce choix. Et ce choix est tout simplement horrible pour les gens.
(Pierre) Et l'univers est question d'équilibre. S'il y a de bonnes entités puissantes, alors il y a de mauvaises entités puissantes. (Perceval) Je pense que ce que tu dis là, ça pourrait faire que les gens se demandent si dieu se soucie réellement de nous de la façon dont c’est présenté. (L) Oui, et ce sont des choses dont je parle dans L'Onde. (Perceval) Ça vous fait réfléchir. Cela amène un ancien croyant aveugle à penser en termes réels, et l’on se retrouve face à des questions difficiles et peu de réponses.
22 octobre 2022
R : Les 4D SDS doivent se déclarer d’une manière ou d’une autre. [Le signe en question était l’apparition d’un objet.]
Q : (Joe) Est-ce pour cela que dans les exorcismes, le prêtre demande à connaître le nom du démon ?
R : Oui
Q : (Joe) Ils n’aiment pas se déclarer. Ils sont obligés de le faire ; comme si c’était une sorte de loi ?
R : Oui
Même si la forme catholique de l’exorcisme le laisse sceptique, Eno dit de son mentor exorciste : « [Le père Lawrence] a fait sienne la très ancienne croyance que savoir le véritable nom de quelqu’un vous donne du pouvoir sur lui, et je pense qu’il y a de ça, dans une certaine mesure ». Eno voit aussi des aspects positifs dans l’eau bénite (concentrée et imprégnée de foi et d’amour) et la prière (« un état d’être »). La méthode la plus efficace est simplement de cesser d’alimenter le parasite en adoptant une attitude mentale positive, ce qu’il appelle la « méthode Peter Pan ».
Lectures complémentaires
Malachi Martin : Hostage to the Devil: The Possession and Exorcism of Five Contemporary Americans (1976)
William Baldwin : Spirit Releasement Therapy: A Technique Manual (1993)
Nick Redfern : Paranormal Parasites: The Voracious Appetites of Soul-Sucking Supernatural Entities (2018)
Paul Eno : Dancing Past the Graveyard: Poltergeists, Parasites, Parallel Worlds, and God (2019)
Correspond aux chapitres 19 et 20 de l’Onde 2 en français - NdT