Selon les Cassiopéens, procéder à une abduction relève intrinsèquement du service de soi (SDS), ce qui, par extension, révèle également la nature des ravisseurs (Gris, Reptiliens, Nordiques, etc.). En revanche, les entités au service d’autrui (SDA) n’enlèvent pas les gens.
30 septembre 1994
Q : (L) Les « gentils » enlèvent-ils les gens ?
R : Non. Ils peuvent contacter et volontairement transporter. [Voir aussi la séance du 09/10/1994.]
Cela constituait le mode opératoire des « frères de l’espace » des contactés (principalement durant les années 1950 et avant l’apparition du phénomène des abductions dans la population) : des salutations amicales suivies d’une invitation à monter à bord pour aller visiter le système solaire (voire plus si affinités). Mais si les SDA n’enlèvent pas les gens, il ne s’ensuit pas nécessairement que les SDS ne peuvent pas eux aussi « contacter et volontairement transporter ». Ainsi, Ra a déclaré que George van Tassel et Daniel Fry avaient été contactés par des SDA mais a également affirmé que van Tassel avait ensuite rencontré des SDS.1 Les Cassiopéens ont par ailleurs précisé qu’au moins certains des premiers contactés avaient rencontré des « êtres souterrains » SDS.
Comme l’écrit l’abductée chrétienne Karin Wilkinson dans Stolen Seed, Evil Harvest (2023) : « Quiconque emmène quelqu’un contre sa volonté n’est PAS bienveillant ». La terreur et le syndrome de stress post-traumatique dont souffrent de nombreux abductés renforcent ce point de vue. Dans Earth (2013), Timothy Good cite l’abductée portoricaine Maria Rivera :
Je pense qu’on peut affirmer sans crainte que ces entités identifient, marquent et suivent activement la trace des abductés comme moi. [...] Ce sont des créatures vraiment horribles sans aucune considération pour les êtres humains et les animaux qui vivent sur Terre. À leurs yeux, nous ne sommes qu’un projet scientifique. Je pourrais me tromper, mais je crois qu’elles m’ont guéri de mon cancer parce qu’elles avaient besoin d’un spécimen en bonne santé pour leurs expérimentations. [Preston Dennett a répertorié environ 300 cas de guérison de ce type.]
Voici ce qu’écrit l’abducté américain Terry Lovelace dans Devils Den: The Reckoning :
Nous considérons que les qualités humaines telles que la compassion, l’empathie, l’amour et l’éthique, vont de soi. […] Pour des entités aliens, notre monde pourrait paraître tellement primaire que la vie humaine leur semble insignifiante. Ils pourraient nous traiter de la même manière que nous traitons des microbes sur une lame de microscope. Ils pourraient anéantir des civilisations tout comme nous nous débarrassons d’une boîte de Pétri pleine de spores vivants. Cela donne à réfléchir.
Ce ne sont pas des frères de l’espace bienveillants. Ils ont effectivement des idées en tête, mais ce n’est certainement pas d’éradiquer le cancer ni de nous offrir une nouvelle énergie pour remplacer le pétrole. Leurs motivations sont purement pragmatiques. Ils sont axés à 100 % sur les objectifs qu’ils souhaitent atteindre.
Selon Ann Druffel, dont a base de données contenait plus de 200 abductés en 1987, « seuls quelques-uns considéraient que leurs ravisseurs étaient bienveillants ».
Wilkinson raconte ce qu’elle a vécu (et dont elle s’est souvenu sans avoir besoin de recourir à l’hypnose) :
Ils m’ont kidnappée, ils m’ont terrorisée et ils m’ont violée. Ils ont arraché des bébés de mon ventre. Ils ont manipulé mon corps au point de totalement le détruire et le désintégrer. Ils ont torturé mon esprit au point d’éveiller des pensées suicidaires. Mais ils n’ont pas réussi à m’anéantir.
Les abductés ne sont pas traités avec gentillesse. Les entités aliens peuvent contrôler les pensées et les émotions. Elles provoquent des douleurs et des traumatismes physiques et émotionnels, et disposent d’une technologie permettant d’effacer tout souvenir de leurs actes. Pour les abductés, cruauté, torture et traumatismes profonds sont au programme. Personne ne sait, ne le remarque, ne s’en soucie ou n’y croit. Les nuits sont infestées de cauchemars, de peur et de paralysie du sommeil. Des enfants sont amadoués et exploités ; des fœtus sont volés. Il n’existe aucun endroit où se cacher. Il n’y a plus de liberté.
Wilkinson décrit les phases d’une abduction typique : le sentiment initial de terreur, le « facteur Oz » (silence surnaturel), des petits humanoïdes dans la chambre, l’induction d’une paralysie, le transport à travers la fenêtre ou le plafond, la perte de conscience, le réveil sur une table froide en métal, les examens (et/ou des visites et des missions), et enfin le réveil dans son lit avec parfois un pyjama à l’envers et des taches de sang sur les draps.
Après des années de ce tourment, Wilkinson a retrouvé « la voie de Dieu » et réalisé qu’invoquer le nom de Jésus faisait cesser les abductions. Toutefois, elle a constaté que cela ne fonctionnait pas pour tous les abductés chrétiens tout comme cela n’avait aucun effet auparavant dans sa vie. La perspective des Cassiopéens sur le sujet accrédite ces résultats mitigés.
Les premières séances sont nuancées quant à la possibilité de se protéger ou de résister aux abductions en laissant entendre que bien que réalisable, cela peut être difficile voire impossible dans certaines circonstances. À plusieurs reprises, les C’s ont souligné l’importance de certains concepts par rapport aux motifs des abductions, aux raisons pour lesquelles elles se déroulent le plus souvent en toute impunité et aux mesures envisageables.
La connaissance
16 juillet 1994
Q : (L) Les rituels que nous pratiquons nous protègent-ils d’enlèvements ultérieurs ?
R : Pas besoin de protection si vous avez la connaissance.
30 septembre 1994
Q : (L) Comment pouvons-nous débrancher ces robinets [émotionnels installés lors des abductions] ?
R : Continuer le channeling et la méditation.
Q : (L) Que fait le channeling pour couper le robinet ?
R : Il informe.
9 octobre 1994
Q : (L) Y a-t-il un quelconque moyen de l’empêcher [une autre abduction] ?
R : Canal de connaissance.
28 octobre 1994
Q : (L) C’est vrai que pendant la période où j’avais des problèmes avec le groupe de l’Église métaphysique, ma piscine était verte. Cela symbolisait-il l’attaque dont je faisais l’objet ?
R : Oui, car par tes relations, et en adoptant trop de concepts sans les avoir attentivement soupesés auparavant, tu t’es rendue vulnérable. […] À l’avenir, fais ta petite enquête avant d’adhérer et de mettre en pratique. Vu ?
Q : (L) Enquêter sur quoi ? Les idées ?
R : Oui. Les concepts et, en particulier, les pratiques.
Q : (L) Faire brûler des bougies, du sel, de la sauge, les rituels chamaniques et tout ça ? Tout cela ne sert à rien ?
R : Peut-être. [Ces substances sont abordées plus en détail ci-dessous.]
Q : (L) La sauge est inutile ?
R : Tu es en train d’apprendre ; te rappelles-tu ce que nous disons : « Bon, pas de rituels » ?
Q : (L) Autrement dit, ce qui importe vraiment, ce sont la connaissance, et la force qui vient de la connaissance et du savoir : c’est ça, la protection ?
R : Précisément. C’est extrêmement important.
25 février 1995
Q : (L) […] le fait de trouver certaines connaissances lors d’un examen peut-il les amener à mettre fin à l’abduction ?
R : Ouvert.
Q : (L) Y a-t-il des gens qui, en vertu de leurs connaissances, ne se font pas enlever ?
R : Peut-être.
Le libre arbitre
30 juillet 1994
Q : Y a-t-il un quelconque moyen d’empêcher les abductions [...] ?
R : Non.
Q : (L) Pourquoi ?
R : Cela interférerait avec la loi universelle du libre arbitre et du service de soi.
Q : (L) [...] Ne pouvons-nous pas l’empêcher ?
R : Peu probable. Ils ont plus de pouvoir que vous.
Une faible probabilité n’en demeure pas moins une possibilité. Si ces maigres chances sont dues à une inégalité des forces en présence, acquérir certaines connaissances pourrait les augmenter. Une partie de ces connaissances pourrait concerner les principes mentionnés ici : le libre arbitre et le service de soi. Les SDS sont libres de violer leurs victimes, mais celles-ci sont également libres d’apprendre à se rendre « repoussantes ». Tant que cette connaissance n’est pas acquise, il pourrait être pratiquement impossible de contrecarrer une abduction.
5 décembre 1994
Q : (L) Pourriez-vous s’il vous plaît expliciter le concept que les abductions sont « le fléau de Dieu » et se manifestent de manière à ce que la conscience puisse se développer et se différencier par un refus d’accepter l’expérience négative dans ce monde matériel illusoire ?
R : Balivernes !
Ce qui ne veut pas dire que ce développement et ce refus ne pourraient pas être une conséquence indésirable des abductions.
11 février 1995
Q : (L) Vous avez aussi dit que le libre arbitre est la loi la plus importante de la conscience dans la création. Pourquoi ne peut-on pas exercer notre libre arbitre et refuser d’être abducté et de faire l’objet d’expériences ?
R : Ceux qui enlèvent exercent leur libre arbitre en le faisant.
Q : (L) Pourquoi leur libre arbitre l’emporte-t-il sur le nôtre ?
R : Pourquoi votre libre arbitre l’emporte-t-il sur celui des êtres de densité 2 et 1 [c’est-à-dire les animaux, les plantes et la matière brute] ?
Cette déclaration reformule et clarifie le déséquilibre des forces en présence. Tout comme les animaux n’ont guère le loisir de se soustraire à la prédation humaine, la nature de notre réalité empêche les êtres humains de pouvoir véritablement éviter la prédation hyperdimensionnelle. Lors de la régression hypnotique d’une abductée, Tony Dodd a pu converser avec son ravisseur : « Sa voix avait un ton quelque peu condescendant, comme s’il s’adressait à quelqu’un de beaucoup moins intelligent ». Il demanda à l’entité ce qui leur donnait le droit d’agir ainsi. Elle répondit : « Nous avons tous les droits. N’est-ce pas ce que vous faites aux animaux qui vous sont inférieurs ? »
L’autorisation
26 novembre 1994
Q : (T) Pourquoi m’ont-ils dit que je les avais autorisés à m’enlever ?
R : « N’importe quoi ! »
Q : (T) Si je leur dis que c’est des conneries, me laisseront-ils tranquille ?
R : Non.
Terry Lovelace commente le cas de Linda (n°14) qui s’est vu dire par ses ravisseurs « Tu as donné ton accord » et précise que ce type de déclaration est « évoqué dans peut-être une centaine de courriels que j’ai reçus d’autres abductés. La question est de savoir si cet accord a été passé dans cette vie-ci. Peut-être a-t-il été donné de l’autre côté avant cette incarnation ? » Une autre possibilité serait une forme de « consentement » obtenu sous la contrainte durant l’enfance.
Souvenez-vous des « leurres » mentionnés ici. Les « aliens » prennent souvent une forme visiblement destinée à désarmer de jeunes enfants : animaux (singes de cirques, hiboux, cerfs, ratons laveurs, chats, opossums), clowns, boules de lumière, personnages de Disney, « des vêtements sur un cintre » (voir Lovelace, The Reckoning). Hopkins partage un témoignage empreint d’humour noir d’une variante de cette « persuasion profondément déroutante ».
Mais, il y a un cas encore plus révélateur de la persévérance pure et simple des aliens dans cette stratégie où un enfant abducté s’est vu dire, « Nous sommes tes vrais parents ». L’enfant a objecté : « Non, vous ne l’êtes pas. Ma vraie maman et mon vrai papa dorment dans leur lit ». Sans se démonter et plein de ressources, l’alien s’est alors rabattu sur une solution de rechange et a répondu : « Nous sommes les meilleurs amis de tes parents ».
11 mars 1995
Q : (T) [L’humanité s’étant alignée [sur les SDS et non les SDA], nous avons donné la permission aux SDS de 4e densité de faire ce qu’ils voulaient de nous ?
R : Pas loin.
Q : (T) Donc, quand ils nous disent que nous leur avons donné la permission de nous enlever, c’est à cela qu’ils font allusion ?
R : Pas loin.
Une interprétation possible de cet échange serait que même si cette autorisation n’a pas été donnée explicitement, nous faisons partie de leur hiérarchie. Nous y participons un peu à notre insu, à l’instar de nos sources de nourriture dans « notre » monde. Par le simple fait de vivre dans le service de soi, nous acceptons implicitement les règles et les risques potentiels de prédation, tout comme le fait de vivre dans une société comportant des violeurs et des meurtriers nous expose au risque d’être violés et tués.
14 octobre 1995
Q : (L) N’y a-t-il pas quelque chose d’interne qui les empêche d’aller trop loin lors d’une abduction, c’est-à-dire, peut-être un ange gardien, pour ainsi dire, ou une énergie protectrice, et donc ensuite ils tentent de mettre un implant et de créer une situation où ils peuvent contourner ça… ? Oh, je sais ! Est-ce ce que Michael Topper décrit dans son article « Les channels et la nature positive/négative de la réalité », où il parle du « facteur d’obéissance » du SDS ? S’ils arrivent à faire en sorte qu’on obtempère vis-à-vis de quelque chose, on leur donne notre permission.
R : Pas loin.
Topper décrit ce facteur en référence à Whitley Strieber qui a raconté que ses ravisseurs lui avaient ordonné d’arrêter de manger des sucreries et montré une scène où un homme était torturé parce qu’« il a négligé de vous contraindre à lui obéir et il doit maintenant en subir les conséquences ».
[La Loi Une de] l'entité Ra décrit une tactique prototypique des Croisés d’Orion, celle de l’« injonction ». [...]
L’« injonction » est un affrontement de volontés qui sert à définir la position hiérarchique des [ravisseurs] et à asservir [l’abducté] au moyen de l’adhésion contrainte de son propre libre arbitre. Elle constitue un ordre d’obéissance, exactement comme celui donné à Strieber sans aucune explication concernant ses envies de sucreries. Son seul et unique but est de pousser le sujet à accepter l'ordre, le contenu de celui-ci n’ayant aucune réelle importance. […] Posséder une légion de « serviteurs » dans ces régions subtiles constitue une véritable nourriture [...] une sorte de « chaîne alimentaire pyramidale » psychique.
[…] nous constatons que l'entité de Strieber paraphrase quasiment la description de Ra du mode opératoire qui identifie la polarité Négative en suggérant que l'échec [du ravisseur] à exiger l’obéissance est passible de sanctions. […] cela illustre à merveille comment la polarité Négative extorque l'obéissance désirée – et ainsi emprisonne l'âme – par la manipulation de [l'Amour].
Lovelace donne un éventuel exemple de cette injonction qu’il a subie pendant l’enfance :
Ils choisirent de revêtir une forme qui me paraîtrait moins menaçante, et que des adultes ne pourraient croire [c’est-à-dire des singes de cirque masqués.] Ils espéraient pouvoir m’emmener si possible de mon plein gré, sans qu’un adulte ou mes sœurs endormies ne soient impliqués. Pour moi, cela reste un mystère. Je sais qu’ils auraient pu m’emmener sans mon consentement, comme je le découvrirais ultérieurement. Pourquoi me demander d’accepter de les suivre ? Je suppose qu’ils respectent certaines règles quand l’enfant est jeune. Je ne comprendrai jamais.
Comme dans certains cas de possession démoniaque, l’abducté pourrait en quelque sorte « inviter » ces expériences, que ce soit consciemment (par exemple en s’adonnant à certains protocoles de « contact ») ou inconsciemment (en répondant naïvement à ce type d’« injonction »). Pour les ravisseurs, les deux pourraient faire office d’« invitation permanente » à faire ce qu’ils souhaitent. Les observations d’ovnis pourraient avoir le même but, la curiosité du témoin et sa disposition à participer (par exemple en faisant clignoter une lampe de poche en direction de l’ovni pour tenter de communiquer) tenant lieu d’invitation. (Remarquez également que selon le folklore, les vampires doivent demander la permission à leur victime avant de pouvoir entrer chez elle.)
La résistance
Quelques années après la majeure partie de ces séances, Ann Druffel a publié How to Defend Yourself Against Alien Abduction (1998), somme d’environ dix années de recherches et premier livre consacré aux moyens de défense contre les abductions. (En 2019, Kathleen Marden a publié Extraterrestrial Contact: What to Do When You’ve Been Abducted dont un chapitre s’intitule « Quand vous voulez que ça s’arrête : stratégies d’adaptation et techniques de résistance ».) Sur plusieurs centaines de cas, Druffel répertorie environ 70 abductés qui témoignent de la relative efficacité de certaines techniques de résistance, qu’ils ont le plus souvent découvertes intuitivement. Elle les catégorise comme suit :
lutte mentale
lutte physique
colère légitime
rage protectrice
soutien de la famille et des amis intimes
intuition
méthodes métaphysiques
invocation de personnages spirituels
répulsifs
Lorsque Druffel a publié son premier article sur le sujet en 1988, elle a été sévèrement critiquée. De nombreux ufologues ont affirmé qu’il était tout bonnement impossible de résister aux abductions, que ces abductés devaient simplement « s’imaginer » y être parvenu (en ayant éventuellement été leurrés à cet égard). D’autres, comme Richard J. Boylan, ont proclamé qu’il ne fallait même pas essayer étant donné que les ET tentaient seulement de nous aider à évoluer. Pourquoi vouloir faire cesser ce qui est bénéfique ? Un autre a même déclaré que c’était contraire à l’éthique car un échec subséquent pourrait aggraver le traumatisme. Thomas Bullard a fait part de son opinion à Druffel, à savoir que « la plupart des expérienceurs ne tentent probablement jamais de résister, mais ceux qui conservent ou retrouvent une certaine présence d’esprit semblent plus susceptibles d’y parvenir ». Il pensait que cette présence d’esprit « pourrait bien être la clé du succès de la résistance ».
Lorsqu’il leur a été demandé pourquoi un participant avait été moins souvent enlevé qu’un autre, les C’s ont répondu : « Tu le combats » (09/10/1994). Les quatre premières techniques de Druffel peuvent être considérées comme des formes de combat :
La lutte mentale (n°1) consiste en une « forte lutte intérieure et silencieuse visant à bouger une infime partie du corps, généralement un doigt ou un orteil » durant la phase initiale de paralysie de l’abduction. Cela nécessite une volonté soutenue, et lorsque l’état de paralysie est rompu, les abductés racontent que l’abduction cesse et que les entités disparaissent.
La lutte physique (n°2) implique la menace ou l’emploi de violence physique envers les ravisseurs, en général avant le début de la paralysie. Il peut être question de mouvements brusques, de postures menaçantes, de coups de poing (comme Travis Walton qui avait frappé un Gris), de brandir des armes ou d’étrangler l’adversaire. Pour Druffel, cela suggère que les entités (dans ce cas, les Gris) sont moins forts que les humains ou physiquement vulnérables lorsqu’ils se trouvent dans notre monde.
La colère légitime (n°3) « se renforce souvent après des visites et des abductions répétées, mais elle doit être axée sur la revendication de ses droits ». Druffel remarque que « le mieux est la colère associée à de fortes injonctions verbales ou mentales comme “Allez vous-en!” ou “Laissez-moi tranquille!” et ainsi de suite » Elle doit être délibérée, maîtrisée et concentrée sur la source de celle-ci. « La colère diffuse ne constitue jamais une technique de résistance efficace. »
La rage protectrice (n°4) vise à protéger les personnes incapables de se défendre, en particulier les jeunes enfants. Elle consiste à « sans cesse repousser verbalement les entités » d’une voix « forte et assurée » en hurlant des injures et autres formules de rejet à l’encontre des intrus.
Si de nombreux abductés auraient réussi à faire échouer des tentatives d’abduction, peu seraient parvenus à les faire totalement cesser. « Robert Nolan », par exemple, a pu diminuer la fréquence de ses abductions grâce à l’intuition et à la lutte physique et mentale. Un autre chercheur a précisé à Druffel que la colère légitime pouvait fonctionner temporairement, mais que les abductions reprenaient invariablement.
2 novembre 1994
Q : (V) Quand j’ai invoqué la main de Dieu [lors d’un abduction], est-ce que cela a aidé ?
R : Non.
L’invocation de personnages spirituels (n°8) semble fonctionner pour certains (comme Wilkinson, dont nous avons parlé précédemment) mais pas pour d’autres. Ainsi, lorsqu’il était enfant, Lovelace avait sans succès fait appel à la vierge Marie et à Saint-Michel. Druffel précise que pour que cela soit efficace, une « foi puissante » est requise.
26 novembre 1994
Q : (T) Si je les débranche [les implants], continueront-ils à m’enlever ?
R : Non.
Q : [...] (L) Il y a un autre aspect. La connaissance mène à la conscience, ce qui te permet de détecter leurs tentatives d’influence subtiles ; au moindre signe, tu peux commencer à maîtriser ton mental et résister — c’est ça, la clé.
R : Assez proche.
L’intuition (n°6) s’avère utile pour percevoir l’approche des entités ou le début d’une expérience d’abduction, auquel cas d’autres techniques pourront être utilisées comme la colère légitime, la rage protectrice et les méthodes métaphysiques. Certaines techniques fonctionnent mieux, ou uniquement, au tout début de l’expérience, par exemple avant la paralysie ou que l’apathie et la passivité ne soient induites de l’extérieur. Durant la phase de « capture » d’une abduction, les techniques suivantes sont apparemment efficaces :
l’abducté détecte des présences invisibles, ressent de l’anxiété et commence à perdre sa volonté (intuition, lutte mentale, lutte physique, colère légitime, invocation) ;
induction de la paralysie (lutte mentale, colère légitime, invocation) ;
passivité/apathie induite par les entités (dans cet état, toute lutte est impossible).
Les sujets de Druffel ont constaté que les autres techniques s’avèrent surtout utiles entre les différents épisodes d’abduction (rage protectrice, soutien familial, méthodes métaphysiques, répulsifs).
14 octobre 1995
Q : (L) Qu’y a-t-il dans la force qui empêche une abduction permanente ?
R : Force de caractère, c’est-à-dire qu’il est peu probable pour un candidat SDA d’être victime.
Quelle que soit la technique utilisée, Druffel souligne l’importance de certains prérequis essentiels :
un fort sentiment instinctif ou acquis de ses droits à « l’intimité sans intrusions non désirées » ;
un sentiment d’indignation lorsque ces droits sont bafoués ;
de la confiance en soi et un certain courage.
13 novembre 1999
Q : La mélatonine est ce qui leur permet [aux abductés] d’être conscients de ce qui se passe en supprimant les blocages que les aliens ont mis en place ?
R : Précisément.
Q : Et, en devenant conscients, ont-ils une chance d’arrêter le processus d’enlèvement grâce à cette conscience ?
R : Ou, plus important, de limiter les dégâts. La connaissance protège.
Druffel écrit : « La connaissance amoindrit invariablement le traumatisme et l’anxiété ». Cela comprend une compréhension suffisante « de la nature et des motivations des intrus afin de conserver envers eux une attitude raisonnablement objective ».
20 août 2001
Q : La conscience est-elle la principale protection [contre les abductions] ?
R : Oui.
Q : Quelle est la meilleure façon de supprimer ou d’effacer une programmation ?
R : Conscience et résistance.
Cas personnel n°1
La séance du 24 novembre 1994 fait référence à un incident vécu par l’un des participants en 1982 : Laura était parvenu à empêcher une tentative d’abduction sur sa fille qui voyait un « visage d’alligator » à la fenêtre de sa chambre. Elle décrit ces circonstances dans Amazing Grace :
Après plusieurs épisodes nocturnes de ce type, il me devint impossible d’ignorer davantage le problème en le mettant sur le compte d’un simple cauchemar. Ce que j’avais moi-même vécu lorsque j’étais enfant m’avait tellement affectée que je n’étais guère disposée à nier la validité de ses expériences. Du tréfonds de mon âme, une sirène retentissait : « Alerte ! Alerte ! », comme si un vieil ennemi avait resurgi. Toutefois, il y avait une différence : je n’étais plus une enfant, et c’était ma propre fille qui était menacée. [...]
Afin d’expliquer pourquoi absolument rien ne fonctionnait, j’étais déjà en train d’élaborer une théorie où la suggestibilité et les croyances tenaient une place de choix. Un enfant se sent impuissant dans le monde des adultes. Peut-être était-ce là l’origine de ces terreurs nocturnes et autres manifestations terrifiantes du même acabit. La solution à cette situation serait alors de rendre à ma fille son sentiment de pouvoir. Je savais également que je devais moi-même le retrouver. En affrontant son démon, je pourrais également faire face au mien.
Après en avoir discuté avec une amie, elle apprit à sa fille de cinq ans une « prière spéciale », le psaume 91.
Je lui dis que cette prière pouvait chasser les alligators, et que si jamais ils apparaissaient, elle n’avait qu’à se mettre à la réciter, et ils s’en iraient. […] Tous les soirs, lorsque je la bordais dans son lit, nous déclamions le psaume ensemble, ce qui nous apaisait toutes les deux. Silencieusement, j’y ajoutai mes propres prières et restai à son chevet jusqu’à ce qu’elle s’endorme. […] Pendant un moment, cela sembla fonctionner. […]
C’est là que les événements prirent une tournure encore plus étrange. Ma petite fille hurla et nous réveilla à nouveau, mais cette fois, alors que nous luttions frénétiquement pour ouvrir les yeux, Larry et moi vîmes la silhouette, debout dans un coin de la chambre. Et tous deux, nous la vîmes s’estomper ou se dissoudre dans une sorte d’atmosphère chatoyante. […] Sa chambre était glaciale, alors même que nous étions en été. Elle nous expliqua que l’alligator ne se tenait plus derrière la fenêtre.
Il était entré dans la maison.
Peu après une expérience perturbante vécue dans une église, elle redoubla d’efforts :
[…] sans plus prendre la peine ni le temps de réfléchir afin de déterminer rationnellement ce que j’allais faire, je ressortis mes livres métaphysiques et consultai les instructions pour ériger des barrières protectrices autour d’une maison. Avec en main ma Bible ainsi qu’une grande assiette de sel au-dessus de laquelle j’avais récité – non pas neuf mais sept fois – le psaume 91, j’entamai le « nettoyage de mon foyer ». J’avais l’intention de saturer l’atmosphère de ma maison de paroles afin de faire savoir que j’avais conscience de la présence qui « rôdait » et lui interdire définitivement et à jamais de revenir en modifiant ainsi la fréquence vibratoire. Tandis que je déambulais de pièce en pièce en déclamant le psaume 91 – suivi de l’affirmation catégorique « Je sais qui tu es et je t’ordonne de partir ! » – j’éparpillai le sel qui servait de « support » à l’énergie de mes mots. De tout mon cœur, j’imprégnai mes paroles de mon intention, motivée par l’amour que j’éprouvais pour ma fille et le désir désespéré de la protéger ainsi que ma famille. Animée d’un sentiment d’indignation face à cette intrusion, j’imprimai toutes ces émotions et intentions dans la structure de la maison et son espace intérieur et extérieur.
Cette nuit-là, elle fit un rêve très intense où elle luttait contre un dragon qui crachait du feu :
Je le combattis comme le prince de [La belle au bois dormant] avant de me retrouver acculée au bord d’un précipice où je finis par chuter, aspirée dans des ténèbres sans fin. Tandis que je tombais tête la première, un sentiment d’inutilité m’assaillit, et mon âme fut déchirée par le chagrin et l’affliction face à ce qui aurait pu être – ce qui aurait pu exister dans le monde. J’avais perdu, et le dragon avait gagné. L’extrême souffrance que provoqua cette réalisation demeure indicible. C’était la douleur de l’univers entier, et non d’une seule âme.
Tandis que je sombrais dans ce puits sans fond de désespoir et de désolation, quelque part en mon for intérieur, le mot « Non » se dessina, et je fus surprise de sentir ma chute légèrement ralentir. Je cherchai à nouveau le mot et son sens, et le trouvai : « Non ». Il était empreint d’une profonde signification de refus de la désolation, de refus de l’état de désespoir et plus que tout, de refus de la domination de la peur et de la terreur qu’avaient éveillé le dragon et la pleine conscience de son existence. Je le prononçai, et à nouveau ma chute se modifia et ralentit.
Intéressant. Je me mis alors à mobiliser au fond de moi cet « état de conscience associé au refus » et à répéter encore et encore, tel un mantra, ce mot « non » qui symbolisait ce refus de soumission. À mesure que je le psalmodiais, ma chute cessa peu à peu et s’inversa. Je scandai « Non » de plus en plus fort, mon ascension s’accéléra, et je me retrouvai rapidement au même niveau que le dragon qui sembla quelque peu surpris de me revoir.
Il me regarda comme s’il pouvait me dévorer sur le champ et mettre un terme à cet épisode. Sa bouche dégoulinait de bave putride et luisante. Je tins bon sans me soucier du fait qu’à tout instant, je pouvais être consumée. Le fixant droit dans les yeux, débordant d’une colère légitime et pleinement consciente de tous ses stratagèmes, j’hurlais « Non » encore et encore, en y mettant toute la force de ma volonté. « Non ! Même si je meurs, tu n’as pas gagné, car mon âme m’appartient toujours ! » Là, suffoquant sous son horrible souffle, je jubilai à l’idée que même s’il pouvait détruire mon corps, il ne parviendrait jamais à m’extirper ce déni de sa puissance pour me terroriser à nouveau.
C’est là que survint le plus étrange. Tel un ballon, le dragon se mit à dégonfler, pétarader, sauter et rebondir de part en part en rapetissant à chaque pssshh jusqu’à ce qu’il ne reste plus sur le sol pierreux de notre bataille qu’une flaque noire huileuse qui s’infiltra dans la roche sous le poids du mal qu’il recelait.
Je me réveillai en sursaut, le cœur battant à tout rompre sous le coup de l’effort et trempée de sueur, exactement comme si j’avais littéralement et réellement combattu un dragon crachant du feu.
24 novembre 1994
Q : (L) Comment l’ai-je empêché [la tentative ci-dessus] ?
R : La connaissance est ancrée dans la conscience.
Q : (L) Donc, c’est ma conscience qui l’a empêché ?
R : Pas loin.
Q : (L) Quand j’ai rêvé de ce combat avec le dragon, était-ce juste un rêve, un événement astral, ou bien une interaction réelle avec les Lizzies ?
R : Les trois.
Q : (L) Et quelle a été leur réaction face à ma résistance envers eux ?
R : Déception.
11 février 1995
Q : (L) Lors d’une séance précédente, vous avez déclaré que les Lizzies avaient tenté d’enlever ma fille aînée, mais que je l’avais « empêché ». Ce que j’aurais dû vous demander à l’époque, je vous le demande maintenant : comment ai-je précisément empêché cet enlèvement ?
R : Blocage mental, c.-à-d. emploi des principes de 4e densité. [...]
Q : (L) Alors bloquer mentalement constitue un moyen de nous défendre ?
R : L’un d’eux.
Q : (L) Et c’est parce que c’était mon bébé que ça m’a poussée à ériger ce bouclier autour de ma fille ?
R : Et tu savais quoi faire
Cette expérience illustre le recours à 7 des 9 techniques de résistance : colère légitime, rage protectrice, soutien des membres de la famille, intuition, invocation de personnages spirituels (psaume 91), méthodes métaphysiques (rêve/bataille astrale) et répulsifs (sel). Après le succès limité de la prière, elle a intuitivement employé les autres qui ont culminé dans le rêve, celui-ci ayant lui-même tiré partie d’une huitième technique : la lutte physique. La seule technique non utilisée sous une forme ou une autre a été la lutte mentale qui concerne uniquement la phase de paralysie lors d’une tentative d’abduction.
Le soutien familial (n°5) peut revêtir la forme de conseils prodigués par des parents, des grands-parents ou la tradition culturelle. Comme le souligne Druffel, il est important que les parents proches ne laissent pas l’abducté de côté ou ne le ridiculisent. « Rien de tel qu’une action collective concertée. » Elle ajoute : « Peut-être que l’estime de soi et l’assurance d’une personne qui éprouve [la rage protectrice] érigent un bouclier psychique au-dessus du foyer ».
Les méthodes métaphysiques (n°7) se pratiquent dans des états de conscience modifiés, comme la méditation. La principale consiste à se visualiser rempli ou entouré d’une lumière blanche. (Paul Eno déclare que « cela semble vraiment fonctionner » et que cela a été l’une des rares choses utiles qu’il a apprises d’Ed et Lorraine Warren.) Druffel a émis l’hypothèse que les sorties hors du corps pourraient éventuellement faciliter les aptitudes protectrices mais sans fournir un quelconque exemple.
Cas personnel n°2
Une expérience de juillet 1995, que les C’s qualifieront ultérieurement d’« éclipse des réalités » illustre plusieurs de ces techniques, dont la lutte mentale et la lutte physique. Laura écrit qu’un soir, après s’être couchée : « j’eus soudain une sorte de “blanc”, puis je revins tout a coup a moi », avec la sensation « d’avoir été jetée du haut d’une falaise ». Elle se retrouva face à « trois ou quatre créatures arachnéennes qui tentaient de me sortir de mon lit en me tirant par la cheville ». Voici les détails qu’elle donne dans deux des tomes de L’Onde :
Une de ces affreuses bestioles me tenait par la cheville, et je ressentais nettement une sorte d’« engourdissement glacé » à son contact. Apparemment, les deux autres tentaient d’avoir prise sur mon esprit, comme si elles essayaient d’utiliser leur puissance psychique pour me faire céder. Apparemment, j’avais commencé à résister et à me débattre même lorsque j’étais inconsciente, car je découvris que mon bras gauche, celui qui était paralysé [en raison d’une grave blessure subie l’année précédente], était étiré au-dessus de ma tête et était agrippé à la tête de lit en cuivre. Mes efforts faisaient vaciller et tanguer le lit. Mon corps était l’objet d’une lutte acharnée et je me débattais comme un beau diable ! [n°2 : lutte physique] Tout mon corps, a l’exception de mes épaules et de ma tête, qui restaient « rivées » au lit auquel je m’agrippai, était suspendu en l’air et semblait « aspiré » vers une petite fenêtre (par laquelle je n’aurais jamais pu passer !) ; à travers cette dernière semblait passer une sorte de « rayon de lumière » ! La lutte qui faisait rage faisait trembler et vaciller le lit.
Au début, je me sentais un peu groggy et désorientée – comme quelqu’un qui découvre que son propre corps est engagé dans un violent combat sans avoir la moindre idée ni du pourquoi, ni du comment. Puis ce fut comme si les effets d’un somnifère se dissipaient. Devenant de ce fait plus alerte, je me fis cette réflexion : « Tiens tiens ! Alors, les enlèvements existent BEL ET BIEN ! Je suis au beau milieu d’un enlèvement ! Et vous savez quoi ? Je n’aime pas ça, je n’en veux pas et je REFUSE de coopérer. Si ces bestioles repoussantes m’enlèvent, ce sera sans mon aide ! » Bref, j’étais dans une colère noire. [n°3 : colère légitime]
Apparemment, les créatures réalisèrent que j’étais éveillée et qu’elles commençaient à perdre le contrôle de la situation. L’une d’elles mit alors sa main sur ma tête, et une insurmontable paralysie commença a m’envahir de la tête aux pieds. Je me sentis poussée à fermer les yeux, comme si l’on m’administrait de nouveau le puissant sédatif. Cela me mit très en colère. Je voulais les insulter. Mais impossible de résister à la paralysie, ce qui me rendit encore plus furieuse ! J’étais déterminée : même si tous mes efforts de résistance ne pouvaient rien contre la technologie de ces créatures, au moins, j’allais leur donner du fil à retordre ! J’avais mon mot à dire ! Je réalisais pleinement que j’étais quelque peu impuissante face a ce type de « technologie », mais je n’allais pas renoncer pour autant. J’allais lutter jusqu’au bout contre ce sommeil. Ma colère redoubla, et je rejetai cette « camisole mentale » – façon de parler. Je décidai de « m’adresser » mentalement à ces créatures. Je leur dis : « Vous êtes peut-être capables de me paralyser et de contrôler mon corps physique, mais je vous combattrai de toutes mes forces, par tous les moyens, alors prenez garde ou vous le regretterez ! »
Puis, avec toute la volonté dont j’étais capable, je m’efforçai de les insulter à haute voix. Je ne réussis à émettre qu’un grognement étranglé. Mais ce faisant, au moment ou je réussis à maîtriser ne serait-ce qu’une petite partie de mon corps physique, une chose étrange se produisit [n°1 : lutte mentale]. À l’émission de ce son, les créatures parurent troublées et désorientées, et elles commencèrent à discuter entre elles, produisant d’étranges bruits de cliquetis. Puis elles me laissèrent tomber comme une patate chaude ! Elles se regroupèrent tels des insectes effrayés et agités et « se fondirent » en un « rideau » miroitant près du lit. Cette onde moirée ressemblait beaucoup à ces nappes de chaleur que l’on voit flotter sur les autoroutes au loin, lorsque l’on conduit par une chaude journée.
Mon cœur battait à tout rompre du fait de cet effort intense. Je ne peux pas dire que j’étais terrifiée, car une expérience pareille était au-delà de la terreur. Et j’avais toujours agi avec calme et efficacité en cas de crise, alors ça n’avait rien de différent, de ce point de vue. En outre, grâce aux informations que m’avaient données les Cassiopéens, je n’étais pas terrifiée, la terreur étant le plus souvent une réaction à l’inconnu. Au moins, j’avais une vague idée de ce à quoi j’avais affaire, même si je préférais croire qu’il s’agissait d’un phénomène hypnagogique.
Tout au long de cette lutte acharnée, tandis que le lit vacillait et tanguait, mon mari ne s’était jamais réveillé. […] Chose troublante, il était resté parfaitement immobile tout du long : il n’avait pas bougé d’un pouce, pas même pour respirer. Je réalisai avec horreur qu’on semblait l’avoir « désactivé » afin d’empêcher toute intervention de sa part. Le fait qu’il pût être désactivé ainsi me dressa les cheveux sur la tête ! J’étais sans aucune protection ! En outre, quand j’essayai de lui dire ce qui s’était passé, il pensa que c’était le fruit de mon imagination.
Je restai allongée sur mon lit, tentant de déterminer si l’incident s’était vraiment produit, ou si tout s’était passé dans ma tête. Je conclus que, oui, il s’était bien passé quelque chose. Preuve en était ma main gauche partiellement paralysée cramponnée à la tête de lit. Franchement, d’habitude, je n’arrivais même pas à bouger le bras gauche, encore moins à tenir quelque chose avec la main gauche. Et il était clair que je m’étais cramponnée et débattue pendant un bon moment, car j’eus du mal à desserrer ma main de la tête de lit. En fait, je dus desserrer avec ma main droite les doigts de ma main gauche agrippés aux montants recourbés de la tête de lit, retirer cette main gauche et replacer le bras le long de mon corps, étant incapable d’exécuter ces petits mouvements avec mon seul bras gauche ! Inutile de dire que je passai la plus grande partie de la nuit assise sur une chaise.
Notez la réaction « troublée et désorientée » des entités « arachnéennes » lors du recours réussi à la lutte mentale. Druffel écrit que « de nombreuses personnes qui utilisent [la lutte mentale] avec succès rapportent aux chercheurs que les intrus réagissent presque invariablement avec de la surprise lorsque des êtres humains manifestent de la résistance. […] Si un témoin les affronte avec assurance, […] les créatures semblent impuissantes contre lui. »
DeSouza a fait état d’une confusion similaire lorsque ses ravisseurs n’ont pas réussi à le faire passer par le plafond (voir la partie 1b). Et Lovelace cite Gregory Perkins (cas n°26) qui recourt à la lutte mentale :
Je n’étais pas nécessairement effrayé, mais je me serais battu de toute façon. Vous pouvez ressentir leur agacement quand vous ne coopérez pas pleinement. Au lieu de m’en inquiéter, curieusement ça m’encourage. Leur agitation m’incite encore plus à essayer. […] J’ai lutté de toutes mes forces et j’ai réussi à commencer à briser leur immobilisation.
Les répulsifs
La dernière technique consiste à utiliser des répulsifs (n°9). Druffel en cite plusieurs que l’on retrouve quasiment tous dans les traditions folkloriques pour se protéger des fées et des mauvais esprits. Ils comprennent « l’emploi d’herbes, d’huiles essentielles, d’essences florales et de substances spécifiques », comme la menthe pouliot, l’achillée, le millepertuis, le sel, le fer et les aimants. (Dans Thieves in the Night, Joshua Cutchin consacre aussi un chapitre à la résistance et aux répulsifs.) Les quelques réponses données par les Cassiopéens à ce sujet sont moqueuses mais pleines de sous-entendus :
8 juillet 1995
Q : (L) Est-il possible de résister aux abductions grâce à la génération de sons ? Comme un son interne ? [...] j’ai lu un article qui disait que différentes personnes avaient recours à plusieurs techniques dont elles pensent que cela les avaient aidées à arrêter, ou à éviter, d’être enlevées par des « aliens ». Une de ces techniques consiste à produire un son « interne », un « bourdonnement mental aigu », une autre est d’invoquer des esprits angéliques comme l’archange Michael, et une autre est de simplement dire « non », et ces gens pensent que cela leur a évité d’être abductés. L’une ou l’autre de ces techniques est-elle utile ?
R : Pot-pourri.
Q : (T) Les pots-pourris ce sont des fleurs séchées qui sentent bon.
R : Sauge, sel, Ôoohm, y a-t-il d’autres rituels qui vous plaisent ?
Q : (L) Autrement dit, rien ne fonctionne ? (T) Ce n’est pas ça qui les arrêtera ! Je maintiens un gros bouclier autour de la maison en plus de toutes ces choses, et ils parviennent quand même à passer !
R : Que diriez-vous de faire la danse du houla hoop avec des poivrons verts enfoncés dans les narines ! [Hilarité générale]
La référence à un « son interne » rappelle les propos de l’une des protagonistes du contact du canyon de Tujunga, Lori Briggs, bien qu’elle l’ait décrit comme un son grave, et non aigu. Druffel écrit :
Dès sa plus tendre enfance, elle avait instinctivement pris conscience de ce qu’elle appelle son « son personnel », une technique métaphysique qu’elle utilisait pour se détendre ou méditer en se concentrant dessus et en l’amplifiant à volonté. […] Elle se servait sciemment de ce son pour contrer le ton [aigu] agaçant des créatures […] Lori expliquait que son son personnel était grave […] qu’il s’agissait d’un son réel en elle.
Un pot-pourri, c’est aussi tout simplement un « mélange de différentes choses ». Druffel écrit : « il est souvent nécessaire de recourir à une combinaison de techniques de résistance pour définitivement repousser les intrus ». Cette réponse fait peu de cas de l’efficacité des répulsifs, ou alors elle indique qu’ils seraient surtout efficaces en association avec d’autres techniques.
Dans le cas personnel n°1 présenté ci-dessus, notez que l’utilisation du sel avait apparemment été efficace (mais avait été combinée avec d’autres techniques). Lors d’une séance récente, les C’s ont déclaré que des mines de sel profondes n’étaient « pas utiles pour les pratiques occultes en raison du sel qui est purifiant » et que les « aliens » et autres entités interdimensionnelles n’aimaient pas le sel (14/01/2023). Druffel mentionne une femme qui prétendait empêcher les abductions en entourant son lit de sel. Cutchin cite également l’étude de Marden et Stoner sur les expérienceurs qui a constaté que 62 % des abductés ont des envies de sel comparé à seulement 12 % des non abductés.
31 juillet 1999
Q : Maintenant, ce gars suggère que les ventilateurs de plafond et autres peuvent perturber les abductions ou les manipulations des aliens. Des gadgets électroniques peuvent-ils déranger des aliens qui traversent le rideau entre densités ?
R : Non, mais peut-être qu’une pelote à épingles aiderait.
Q : Pourquoi une pelote à épingles ?
R : Pourquoi pas ?
Q : [...] (L) Eh bien, ce gars suggère que placer autour de la pièce des carillons et des tranches d’ails, frotter d’ail les parties du corps affectées, garder les lumières allumées, etc., repoussera les aliens. [...] il dit que lorsqu’une abduction est imminente, il faut placer un tuyau sur le sol, allumer l’eau et l’enjamber… que l’eau courante peut bloquer les aliens.
R : N’importe quoi !
La référence aux ventilateurs de plafond pourrait provenir d’un autre cas évoqué dans le livre de Druffel. Morgana Van Klausen « croyait que laisser les lumières et le ventilateur de plafond allumés dissuadait les visiteurs nocturnes ». Druffel se demande s’il n’y aurait pas un rapport avec le fer des pâles de ventilateur, mais ajoute : « On ignore si les ventilateurs contribuaient réellement à empêcher les visites ou si leur utilisation coïncidait simplement avec le recours à trois autres techniques de résistance de la part de Morgana ».
Van Tassel travaillait pour de grandes sociétés aérospatiales de l’époque, dont Douglas Aircraft, Hughes Aircraft et Lockheed. Un extrait d’une interview de van Tassel est disponible ici. Daniel Fry était ingénieur à White Sands.
Bonjour,
Tout d'abord encore merci pour ces infos. Il semblerait que par intuition, j'ai réagi jusque-là selon les méthodes les plus efficaces, mais pas infaillibles.
Dernièrement, je vous ai envoyé un mail vous demandant deux choses : pourquoi n'utilisons pas (comme cela a été prouvé en laboratoire) notre propre sang jeune, afin de nous régénérer, au lieu de tuer des êtres sensibles pour les consommer, et ne même pas obtenir une régénération similaire, tout en sachant que ces viandes sont finalement toxiques pour différentes raisons ?
Je vous ai aussi demandé si on peut considérer Jésus-Christ comme une entité créée par nos pensées, nos prières, et nos supplications, et de ce fait, l'invoquer si besoin ?
J'aimerais aussi vous soumettre en échange cette vidéo en français, car le travail de cette femme qui témoigne doit être absolument connu de toute la planète, sans aucune exagération. Pouvez-vous contribuer à sa divulgation ? : https://www.youtube.com/watch?v=2njJqTHdQD4
Cordialement.
Billie